mardi 23 février 2021

La Porte d'Aude

Avant Hier


 Hier 


2018




Photographies" los ciutadins "

                                                Aujourd'hui février 2021

Hier dans un article : Art et Cité sur le blog Los Ciutadins daté 12 avril 2018 nous écrivions

Il y a un problème que personne n'aborde en toute objectivité, c'est le prix de cette action d’envergure imposée par une administration publique.
De plus quelles seront les conséquences sur les pierres des murailles citadines après l'arrachage de ces autocollants sachant que des lichens les recouvrent partiellement et parfois en totalité???

Dans un article ( partiel) de la Dépêche du Midi : Cercle jaunes sur la Cité: il faut maintenant réparer les dégâts Monsieur Varennes, L'administrateur du  Château s'exprime:".....maintenant faut naturellement réparer. Il faut travailler pour que ces traces disparaissent et c'est ce que nous faisons. En 2021, nous avons demandé des analyses scientifiques au laboratoire du centre interdisciplinaire de conservation du patrimoine et de restauration (CICRP) qui est en fait le laboratoire d'expertise du patrimoine français. Ils ont procédé à beaucoup d'analyses des remparts des pierres d'abord dans le but de comprendre le pourquoi de ces traces" grâce au CICRP Monsieur Varennes et les Monuments Nationaux connaissent maintenant le pourquoi " le voile posé sur la pierre a privé d'oxygène et d'eau le lichen ( un champignon, NDLR) et le lichen est mort. En fait cette œuvre a presque joué le rôle d'une technique de nettoyage" ............. Christophe Varennes  qui avait succédé à Bernard Ribiolet en octobre 2018 au poste d'administrateur du château et des remparts de la Cité, deux semaines avant le démontage des cercles, n'avait pas participé aux essais................ je sais que des essais avaient effectivement été menés à des endroits précis de la façade ouest de la Cité. Ils n'avaient rien révélés. Et pour cause, ce qui a joué, c'est la durée de l'exposition. Les essais avaient été menés sur quelques jours, pas sur six mois ou un an, ce qui n'est dons pas concluant. L'humidité a joué aussi...."

Quel sera le coût de la réhabilitation ? " je ne sais pas encore, et tant qu'on n'aura pas le protocole, on na saura pas. Le Centre des monuments nationaux a provisionné une somme, mais je ne sais pas, non............Et christophe Varennes de le réaffirmer : " Je comprends l'inquiétude de tous les Carcassonnais qui sont attachés au monument. Mais je veux qu'il sachent qu'on ne fait pas rien. Il faut qu'ils sachent également  que le risque, si on intervenait trop rapidement, serait de faire n'importe quoi.  J'entends parfois qu'il faudrait envoyer sur les murs de l'eau à très haute pression.... Surtout pas! le grès est fragile. Il ne faut pas agresser la pierre." et Nicolas Boussu de conclure avec humour son article par :  Une certitude : Felice Varini aura bel et bien laissé une grande trace à Carcassonne.




lundi 22 février 2021

Hier et aujourd'hui La Rue Saint Jean

 


La  rue Saint Jean longtemps délaissée par le commerce car trop éloignée de l'artère principale de la Cité, la rue Cros-Mayrevieille, a progressivement perdu son caractère, son charme villageois.




vendredi 19 février 2021

Un Nom une Famille Loupia

 

C'est avec tristesse que nous apprenons le décès du frère de notre ami Jean Claude Loupia membre actif de l'association Los Ciutadins.

La famille Loupia était bien connue des habitants de la Cité, les parents tenaient l'épicerie Loupia au grand puits et François Loupia avait son atelier de menuiserie au 1 rue Saint Jean à côté de l'épicerie familiale. 


 

François Loupia et son fidèle employé Emile

L'Association Los Ciutadins présente toutes ses sincères et amicales condoléances à la famille Loupia à ses petits enfants et arrières petits enfants.
la cérémonie religieuse sera célébrée le vendredi 19 février 2021 à 15 heures en l'église de Pennautier.

article du journal l'Indépendant

article découpé sur le journal l'Indépendant du 18 février 2021 pour Information.

Le cœur de la Cité Palpite encore



 








jeudi 18 février 2021

Hier et aujourd'hui la Porte Saint Nazaire

 

Terrain cultivé dans les lices  avec des arbres fruitiers, entouré d'une haie. Photographie trouvé dans le livre La France Sites et Monuments.




samedi 13 février 2021

Les souterrains de la Cité 1




LES SOUTERRAINS DE LA CITÉ, LES RÉELS ET LES HYPOTHÉTIQUES

Le 12 décembre 1939, un certain Monsieur Chauveau de Guéret dans la Creuse écrit, après une visite à la Cité, une lettre à Monsieur Embry concernant les souterrains qu’il avait découvert.






 (Source : ADA série 4T ; le plan évoqué dans ce texte n'est plus dans la liasse.)

Les souterrains de M. Chauveau

Souterrain 1 

Partant de la porte du château sur la porte du Pont Levis, continuant pendant 1 km

Tournant à droit et continuant pendant 2 km

Tournant encore à droite pour passer sous l’Aude et continuant selon le tracé.

 Remarque :

Le croquis manquant on peut supposer que ce souterrain nous amène du château à un point un peu au sud du Quartier Ozanam, de là à environ au Lycée agricole Charlemagne, ensuite il passe sous l’Aude à la hauteur de l’Ile et continue vers la place Gambetta.

C’est une galerie d’environ 3600m avec une largeur de 4m50 et une hauteur minimale -présumée- de 1m80, ce qui fait un volume d’environ 30000m3 !

Accumulé, cela donne une colline comparable à la colline au pied de la tour Pinte avant la récente « correction » qui était constituée de la terre des fossés du château (voir les photos).

La largeur extraordinaire s’explique peut-être par le fait que M. Chauveau a vu l’entrée d’une cave qu’il a pris pour le début d’un souterrain.

Un passage sous l’Aude à cette époque parait très difficile à installer et surtout à tenir ouvert longtemps.

Dans ce tracé je ne puis reconnaître ni une nécessité militaire (comme p. ex une attaque dans le flanc d’un ennemi voulant percer une porte) ni un autre sens (communication, avec qui ?) qui justifierait un tel effort.



(suite )

Les souterrains de la Cité 2

 



Souterrain 2 :

Partant également de la porte du château se dirigeant vers la crypte de st. Nazaire, tournant à droite pour passer par les tours Mipadre et le Grand Burlas en continuant au Sud-Ouest.

Remarque :La dernière droite pourrait correspondre au souterrain du Canissou de LABARRE, voir Annexe 3

Souterrain 3 :

Sous l’enceinte du château ; largeur 2m90.

Souterrains4 :

Partant du château vers la tour de la Poudre, continuant sous le rempat gallo-romain jusqu’à la tour du Connétable, tourne ici vers la tour Benazet et poursuit son chemin sous l’enceinte extérieure jusqu’à la porte d’Aude, passe sous le rempart intérieur et va jusqu’à la tour Castéra (vu le tracé ça doit être la tour du Plô) et y rejoint d’ici l’enceinte extérieure.

Largeur 3m50.

 Souterrain 6 :

Partant de la tour de la Marquière de l’enceinte intérieure, il passe sous les lices pour rejoindre la barbacane du Rigal de l’enceinte extérieure, passe par les tours de Moureti et de la Glacière pour rejoindre l’enceinte intérieure entre les tours de la Charpentérie et du Moulin d’Avar

ANALYSE :

Ils se pose d’abord la question dans quel but auraient été construits les souterrains que nous décrit M. Chauveau. Il nous parle d’un « régime stratégique » bien étudié avec des communications permettant, en cas de siège, de sortir et rentrer à volonté.

Bien sûr est-il agréable de pouvoir envoyer ou recevoir des messagers sans encombrement ou faire une sortie dans le flanc d’un ennemi qui s’acharne sur une porte (comme c’est le cas pour le souterrain à côté de la tour Peyre). Mais il ne faut pas oublier que ses accès sont à surveiller en cas de paix et même à défendre en cas de guerre. Ce sont donc des points faibles qu’il faut limiter au strict nécessaire. Une galerie souterraine longeant les murs d’une enceinte et ayant plusieurs sorties rend la défense illusoire.

On savait que les Romains, en vue de leur installation, avaient aménagé le plateau sur la colline de la Cité par des nivellements et des remblais qui pouvaient atteindre plusieurs mètres d’hauteur. Par les sondages archéologiques en 2015 – 2016 on a appris, sous les fondations de l’enceinte gallo-romaine dans le secteur septentrional, la présence des structures antérieures, bâties en terre crue (GARDEL, M.E., DRAC : Bilan scientifique de la région Occitanie 2016, p. 56). Ce sont des facteurs importants pour la stabilité du sol.

Au XIII° siècle, quand les Francs effectuaient des opérations d’urgence pour reprendre en sous-œuvre le rempart qui, suite au nivellement des Lices, était en train de s’écrouler, ils ont bien dû se rendre compte de l’état du sol meuble. Je ne puis imaginer qu’ils auraient pris de nouveaux risques en y creusant des galeries souterraines sous ou au pied de ces murs.

CONCLUSION :

Je suppose que, pendant son séjour, M. Chauveau a entendu beaucoup parler des souterrains dans la Cité et qu’on lui a montré beaucoup des entrées supposées, des caves finalement. Ce qui expliquerait aussi les chiffres exagérés qu’il donne pour la largeur des tunnels ; il n’y a que celle du souterrain 6 qui est raisonnable (1m28). Il a laissé cours libre à sa fantaisie en rassemblant tout ce qu’il avait entendu dans un système imaginé. Le thème des souterrains est très en vogue chez la population du Carcassès ; en annexe, j’ai ajouté des sources bien connues et il existe plein de légendes non écrites ! 

Mais tout cela n’exclue pas l’existence de l’un ou l’autre souterrain invisible de nos jours. Nous trouvons des références sérieuses chez Cros-Mayrevieille (Ann.1, Barbacane), Nelly et Alaux (Ann.2, Barbacane, tour st. Laurent et Grand Burlas) et Labarre (Ann.3, Grand Burlas), d’autres, non confirmées par exemple chez Sivade (Ann.3, tour carré de l’Évêque). M. Chauveau pourrait donc avoir touché une ou deux fois une réalité.

Et il y a toujours la porte inexpliquée de la Cité en bronze, place du château, dont parle aussi Labarre ; c’est peut-être l’arc qui sort de la terre dans le jardin au pied de la tour carré de l’Évêque.

 

 

 

En attendant, je me joins à Jean MESQUI qui nous dit  :

Le souterrain, ou le « château-mystère »

« Curieusement, l’un des mythes le plus tenaces, les plus présents, a été et reste celui du souterrain, alors que le Moyen Âge a toujours mis en avant le rôle statuaire des éléments en élévation.

La réalité vécue disparait au profit d’une légende, histoire réinventée par l’imagination populaire :

QUEL CHÂTEAU N’A PAS, AU DIRE DE SES GUIDES, DES RÉSEAUX LONGS PARFOIS DE DIZAINES DE KILOMÈTRES ?

QUEL SOUTERRAIN, CONNU PAR LA TRADITION, NE S’EST PAS MALENCONTREUSEMENT EFFONDRÉ DE TELLE SORTE QU’IL EST IMPOSSIBLE DE LE RECONNAÎTRE ?

QUEL AUTRE ENFIN NE REÇOIT PAS LA CAUTION D’UN VIEILLARD CHENU, DONT UN AÏEUL A PARCOURU L’INTÉGRALITÉ DU TUNNEL ?

C’est l’un des mythes modernes les plus présents du château, sans doute les plus éloignés de la réalité aussi. Il prend naissance dans les innombrables perforations que les hommes pratiquèrent à toute époque dans le sous-sol, destinées à fournir des matériaux aux édifices en élévation ou à fournir des caves de stockage, à température constante.

Le souterrain ne fut, dans la majorité des cas, qu’une cave: il put être réseau de caves, comme dans la plus grande partie des villes médiévales. Au fil des siècles, en effet, ces perforations horizontales, qu’il s’agisse de carrières, de caves, finirent par se rejoindre, s’interconnecter, s’emmêler dans de complexes écheveau. »

(Source : MESQUI, J ; Les château forts de la guerre à la paix in Architecture 256, p. 109)

 

J.P. OPPINGER


jeudi 11 février 2021

Hier le village de la Cité

 Ce que nous avons connu, hier, dans notre village ou quartier de la Cité, nous ne le vivrons plus.

 La modernité est passée par là, les mentalités ont évolué vers "toujours plus et toujours plus vite", le temps s'est accéléré, la technologie est partout présente et on appelle cela le progrès, le tourisme de masse a envahi tout notre univers. La cité, hier village calme et paisible hors saison est aujourd'hui pendant cette période de pandémie un centre de commerces fermés, au silence angoissant où toute vie semble avoir disparue.

 La cité est devenue un quartier fantôme. 

Hier c'était une autre façon de vivre et dire que "c'était mieux avant" est aujourd'hui ringard, pourtant la vie était plus belle, moins stressante et heureuse. Bien sûr il y avait des périodes plus sombres que d'autres mais la sociabilité existante alors comblait les difficultés. Ainsi il n'était pas rare de faire crédit dans les commerces vitaux, épiceries, boulangeries, boucheries. Le paiement se faisait dès une maigre rentrée d'argent.

Sur les places, dans les ruelles étroites et peu fréquentées alors, où le tourisme se limitait à la rue principale, rue Cros Mayrevieille, les personnes sortaient leurs sièges, tricotaient, papotaient ou lisaient en fin d'après midi.

Photographies de Florent Marius

Dans cette ruelle où habitaient les familles Pont, Gaillagot et Saurel (sur cette photographie Annette tricotait, un petit chien aux pieds et une dame vue de dos nettoyait l'argenterie ou les cuivres.


mardi 9 février 2021

Maternelles Ecole de la Cité des années 40

 Mr Florent Marius m'a confié ses photographies qui datent de la fin des années 1940. Nous reconnaissons certains jeunes, mais si vous voyez si vous reconnaissez des élèves de cette époque veuillez avoir l'amabilité de nous transmettre les noms à l'adresse suivante: anton.de.ciutad@gmail com


Un grand merci aux Claude"s" Dupuy qui nous proposent les noms suivants . De haut en bas de gauche à droite.

1.André Sourès  3.Raymond Gil  5.Jacqueline Coste  9....Vallat
1.Bernard Sire  2.Raymond Rosello  3.René Gil  7.Marcelle Coste  10...Sourès  12.  Robert Arino



1.André Viero  3. Louis Salvetat  6.Jacques Aubry  12.Jean Paul Contié
6.Léopold Siman  10.Viviane Brousset
1.Suzon Maury  5.Claudie Baillot  6.Michèle Galtier  7.Dany Espanol  10. Nanette Julien  11.Jacotte Julien
3.Mayo Gaillagot


4.Gilbert Viéro  6.Pierre Bousquet  8.Renaud Pujol  10.M.Gaillagot  12.Denise Morlin  13.Suzon Maury

1.Jacquy Lépine  2.Jean Claude Matéo  4.Jean Paul Céréza  5.Serge Doumerg  7.Claudie Baillot  10.Viviane Brousset  12.Jacqueline Brousset

3.André Pachon  4.Jean Pierre Dupuy  5.Jacotte Julien  10 Eliane Miro  12.Geneviève Garrabé  13.Josette Arino