Nombre de personnalités ont habité la Cité et participé aux associations de notre Village. Il y a une personne qui était à l'écoute de ses habitants et qui rendait toujours dans la discrétion de nombreux services. Jean Beteille qui résidait rue Cros Mayrevieille, le béret toujours visé sur la tête, était un de ces hommes.
Membre des Amis de l'Orgue de la Cité, participant au Comité et disctrict de Pétanque, notre sport national, il faisait également parti de la Chorale Coeur de Chant à la Basilique Saint Nazaire, à gauche sur cette photo, à droite nous reconnaissons bien évidemment Henri Potard et son épouse Mme Bahon, Mme Durand .......
Pour les jeunes de la Cité il apportait son concours à la réalisation du feu d'artifice qui était assez important et beau par la quantité et la qualité des bombes utilisées. Ce feu d'artifice donnait un cachet supplémentaire à la fête annuelle de notre village. Un tel feu (très professionnel) ne pouvait être tiré qu'avec des autorisations municipales. C'étaient donc les artificiers du 3ème régiment d'infanterie de marine qui, à la demande du Commandant Beteille, venaient sécuriser chaque année l'installation de toutes ces bombes et autres feux avec la présence des pompiers, feu qui illuminait et enchantait tous les citadins, carcassonnais et touristes, pendant de nombreuses minutes devant le Pont Levis.
La fête de la Cité était reconnue être la plus belle et la plus fréquentée des fêtes dites de quartier.
Je remercie, son fils un homme bien connu des Carcassonnais Jeannot Beteille et ses petits enfants en particulier Alain Beteille qui m'ont donné toutes ces photographie présentes sur ce blog à la mémoire de leur père et grand père. Nombre de Citadins reconnaîtront les personnes autour de Mr Béteille.
Pour ma part, mon père étant décédé en 1959 suite à la guerre d'Indochine, ce fut cet Homme que nous appelions respectueusement le Commandant Beteille qui aida ma famille à la constitution de dossiers militaires, dossiers dont ma jeune mère, quand on connait l'administration Française, n'aurait jamais pu constituer, ou du moins avec beaucoup de difficultés, ce qui me permit d'être reconnu par la Nation Française.
Anton de ciutad
A la lecture de cet article, Jean Louis Bergnes nous a apporté quelques précisions concernant le Commandant Béteille et nous dit tout le respect qu'il avait pour cet homme de qualité :
"En 1962, le Commandant Béteille est devenu le Président en titre de "l'association des amis de l'orgue de la basilique St Nazaire" avec dépôt des statuts en préfecture (j'ai les originaux en archive). C'était lui qui dirigeait le chœur (pas le cœur) de chant de st Nazaire que j'accompagnais à l’harmonium depuis Noël 62 alors qu'Eugène Pech était à l'orgue et faisait les réponses au chœur de chant en accompagnant l'assemblée : je conserve un grand souvenir de ce cher commandant que j'admirais et aimais beaucoup et c'était réciproque. Avec mon grand-père ils avaient beaucoup de points communs : il se prénommaient Jean tous les deux, étaient nés la même année (1888) et avaient beaucoup de connivences même si mon grand père avait conservé le respect du grade. Quand je répétais entre midi et deux, église fermée, le commandant venait peindre la rosace les jours de soleil et parlait souvent de la difficulté du choix des couleurs avec le grand-père.
Sur une des photos, on reconnaît M. Daubercie et Michel, tout jeune. M. Daubercie était musicien, clarinettiste, et jouait à l'harmonie municipale ; au chœur de chant, c'était lui qui battait la mesure."
Membre des Amis de l'Orgue de la Cité, participant au Comité et disctrict de Pétanque, notre sport national, il faisait également parti de la Chorale Coeur de Chant à la Basilique Saint Nazaire, à gauche sur cette photo, à droite nous reconnaissons bien évidemment Henri Potard et son épouse Mme Bahon, Mme Durand .......
Chorale Coeur de Chant (1955 à Font Romeu)
Artiste, il dessina une rosace pour la Basilique comme le montre cette photographie.
Pour les jeunes de la Cité il apportait son concours à la réalisation du feu d'artifice qui était assez important et beau par la quantité et la qualité des bombes utilisées. Ce feu d'artifice donnait un cachet supplémentaire à la fête annuelle de notre village. Un tel feu (très professionnel) ne pouvait être tiré qu'avec des autorisations municipales. C'étaient donc les artificiers du 3ème régiment d'infanterie de marine qui, à la demande du Commandant Beteille, venaient sécuriser chaque année l'installation de toutes ces bombes et autres feux avec la présence des pompiers, feu qui illuminait et enchantait tous les citadins, carcassonnais et touristes, pendant de nombreuses minutes devant le Pont Levis.
La fête de la Cité était reconnue être la plus belle et la plus fréquentée des fêtes dites de quartier.
Je remercie, son fils un homme bien connu des Carcassonnais Jeannot Beteille et ses petits enfants en particulier Alain Beteille qui m'ont donné toutes ces photographie présentes sur ce blog à la mémoire de leur père et grand père. Nombre de Citadins reconnaîtront les personnes autour de Mr Béteille.
Pour ma part, mon père étant décédé en 1959 suite à la guerre d'Indochine, ce fut cet Homme que nous appelions respectueusement le Commandant Beteille qui aida ma famille à la constitution de dossiers militaires, dossiers dont ma jeune mère, quand on connait l'administration Française, n'aurait jamais pu constituer, ou du moins avec beaucoup de difficultés, ce qui me permit d'être reconnu par la Nation Française.
Anton de ciutad
A la lecture de cet article, Jean Louis Bergnes nous a apporté quelques précisions concernant le Commandant Béteille et nous dit tout le respect qu'il avait pour cet homme de qualité :
"En 1962, le Commandant Béteille est devenu le Président en titre de "l'association des amis de l'orgue de la basilique St Nazaire" avec dépôt des statuts en préfecture (j'ai les originaux en archive). C'était lui qui dirigeait le chœur (pas le cœur) de chant de st Nazaire que j'accompagnais à l’harmonium depuis Noël 62 alors qu'Eugène Pech était à l'orgue et faisait les réponses au chœur de chant en accompagnant l'assemblée : je conserve un grand souvenir de ce cher commandant que j'admirais et aimais beaucoup et c'était réciproque. Avec mon grand-père ils avaient beaucoup de points communs : il se prénommaient Jean tous les deux, étaient nés la même année (1888) et avaient beaucoup de connivences même si mon grand père avait conservé le respect du grade. Quand je répétais entre midi et deux, église fermée, le commandant venait peindre la rosace les jours de soleil et parlait souvent de la difficulté du choix des couleurs avec le grand-père.
Sur une des photos, on reconnaît M. Daubercie et Michel, tout jeune. M. Daubercie était musicien, clarinettiste, et jouait à l'harmonie municipale ; au chœur de chant, c'était lui qui battait la mesure."
Je me souviens parfaitement du Commandant Béteille très féru de musique, que je rencontrais parfois chez ma professeur de piano, la regretté Suzie Bonnemaison. Merci pour les photos et pour vos souvenirs. Amicalement à travers l'Atlantique, Lise
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