EMPEGUER
« Avisa,
ils vont l’empéguer », entendu sur le boulevard Barbès ou devant chez Piche à propos des
policiers et leurs PV.
« Empéguer »
d’ « empégar » en occitan vient de la « pega », la colle, employé à tout
crin : le « pégot » c’est le cordonnier qui encolle la
semelle ; du côté de Nîmes, vous irez à la « pégoulade »,
la retraite aux flambeaux ouvrant la féria.
A la mer
quand il y a une longue période de marin ou de « grec » (vent d’Est),
les Audois disent « ça pègue »
Il y aussi
se faire « empéguer » par quelqu’un : une gifle en pleine
poire ça peut remettre les idées en place !
Mais il y
aussi, plus laid, « Estre empégat »,
c’est aussi « avoir
cargat la muola » (chargé la mule), c'est-à-dire, bu beaucoup trop.
« Alora,
méfi
(alors, attention) de se faire « crouiller (crolhar),
attraper, par la patrouille qui essaie de « claver »
ceux qui ont trop d’amitié pour le « pastaga » et la « tisane
de gavels » (la tisane de sarments) !ESTIMBOURLE
Etre estimbourlé peut se dire de différentes façons, fada, frapadingue et pourquoi pas fadorle avec des nuances cependant.
Ce mot viendrait de timbol toqué.
lorsqu'on traîte une personne de fada on pense à fou, par contre un fadorle c'est un être complétement fou et le frapadingue est complétement frappé, félé et fou.
je me suis régalée. De plus je cherche un nom de troupe de théâtre amateurs en utilisant un mot bien de chez-nous ( théâtre comique ), non encore pris par une autre compagnie de théâtreux comme nous, afin d'être bien visibles sur la toile
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