LES POTERNES ANTIQUES
Le nombre exact des entrées dans l’enceinte d’origine ne peut plus être constaté suite aux remaniements innombrables apportés aux cours des siècles mais ils existent encore deux poternes antiques.
La Poterne d’Avar
Elle est percée aussi près que possible dans la courtine gallo-romaine attenante de la tour du moulin d’Avar et censée à appuyer la Porte du Bourg.
A cause du sol médiocrement résistant la construction est extrêmement soignée et mise en œuvre avec des matériaux puissants.
L’ouverture rectangulaire mesure 2.10 m sur 0.95m et le pas de porte est réhaussé de 0.70 m. Au-dessus du linteau se trouve un arc de décharge en plein cintre, où de minces et longs claveaux alternent avec 2 briques juxtaposées. Les pieds-droits sont constitués en lourds quartiers de grès ; à droite on distingue un bloc de béton à cailloux concassés, témoin d’un remaniement très postérieur.
A la porte fait suite un passage couvert dallé de 1.20 m de large et de 2.60 m de longueur.
Au moment de la restauration de la Cité, cette poterne était comblée et ce n’est qu’en avril 1974 que l'archéologue Guy Rancoule dégagea l'épais remblai à l'intérieur de la Cité.
La Poterne de la tour Pinte
Cette poterne se trouve à côté du flanc méridional de la tour Pinte ; elle est murée depuis longtemps mais grâce aux travaux de Joseph Poux (Cité de Carcassonne, Les Origines, pp. 258-259) on peut la retrouver.
Ce n’est que du côté intérieur, après une petite
recherche dans la cour du Midi du château
qu’on la reconnaîtra
facilement :
Son encadrement
rappelle bien celui de la poterne d’Avar.
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