mardi 18 juin 2024

Les Wisigoths aperçu historique

 LES WISIGOTHS - Un aperçu historique

« En France, les Wisigoths ont toujours été soumis à une double peine. D’une part, ce sont des barbares et on les associe à des notions de horde sauvage, de destructions et de négation de la culture classique. Et, d’autre part, ce ne sont pas les héros du récit national, un rôle qui a été dévolu aux Francs. » laure BARTHET, directrice du Musée Saint-Raymond de Toulouse, 2020) Les héros du récit national étaient tout autant des barbares aux yeux de leurs contemporains, mais Grégoire de Tours a bien su faire la distinction comme il l’entendait ... Essayons ici à suivre le bon chemin. Cette communauté était la tribu occidentale des Goths, un peuple germanique, dont on ignore l’habitat primitif ; les historiens le situent sur les rives de la mer baltique (probablement du Nord de l’actuelle Pologne). Grâce aux travaux de Cassiodore, (Flavius Magnus Aurelius Cassiodorus de son vrai nom, 485-585 de n.è., sénateur et écrivain), nous savons par contre de façon certaine qu’ils étaient installés à l'ouest de la mer Noire au cours du III° siècle de n.è. C’est probablement lui qui leur donna le nom Visigothi, Goths de l’Ouest (pour les discerner des Ostrogothi, les Goths de l’Est) pendant que l’historien Ammien Marcellin (Ammianus Marcellinus, 330-395 de n.è.) les appela « Tervingi », peuple de la forêt, ce qui pourrait être leur nom d'origine. C’est à coup sûr le peuple « barbare » le plus prestigieux d’Europe, tant par sa longue histoire et ses origines mythiques, que par ses traces qu’il laissa longtemps dans les esprits. Rappelons-nous que le terme « barbares » désigne les peuples qui ne participent pas à la culture grecques ou latine, dont les Wisigoths. Mais ans ce contexte, saviez-vous que les Germains « barbares » appelaient les Celtes « walχisk », étrangers, population non germanique … ? Alors qu’ils occupaient l’ancienne province romaine de Dacie depuis la fin du III° siècle, les Wisigoths ont adopté peu à peu l’arianisme, c'est-à-dire une forme du christianisme non trinitaire. Sous la pression des Huns ils migrèrent à nouveau vers l'ouest dès 376 dans des territoires romains où ils servent même comme mercenaires dans l'armée romaine. Certains Wisigoths, sous la direction de leur général Fritigern (mort vers 380 de n. è.), se virent accorder des terres par l'empereur Valens en territoire romain. Mais les mauvais traitements qu'ils y subirent de la part des gouverneurs provinciaux romains devaient conduire à la Première Guerre des Goths et à la bataille d’Andrinople (aujourd’hui Edirne, en Turquie, 378), au cours de laquelle Rome fut vaincue par les Goths de Fritigern. Le roi wisigoth Athanaric (380 – 381) était particulièrement opposé à Rome et à la nouvelle religion romaine du christianisme, qu'il considérait comme une construction romaine et une menace pour la culture et la tradition goth. Athanaric avait en fait la bonne intuition, car Rome pensait que le christianisme qui avait déjà bien aidé à gouverner plus facilement le peuple romain, pouvait avoir une influence civilisatrice sur les Goths, ce qui devait essentiellement les romaniser et les neutraliser en tant que menace. Lorsque le missionnaire chrétien goth Ulfilas commença à convertir les Goths à la nouvelle foi, Athanaric persécuta sévèrement les convertis. Ce n’est qu’en 589, lorsque le roi Récarède Ier choisit de se convertir publiquement, que l’Église catholique entre officiellement au royaume wisigothique d’Espagne. Théodose Ier (379-395), empereur de l'Empire Romain d'Occident, le devint ensuite de l'Empire Romain d'Orient et tenta d'arrêter la progression des Wisigoths, alors en train de se diriger vers la Thrace. En 382, un traité de paix fut conclu entre les Wisigoths et Théodose Ier, bien que l'on ne sache pas exactement qui représentait les intérêts des Goths, Athanaric et Fritigern étant morts à cette époque. Bien que Théodose n'ait pas réussi dans ses efforts d'unification religieuse, la paix qu'il négocia dura jusqu'à sa morten 395. Mais après sa mort, les Wisigoths au service de Rome reçurent encore moins de considération que sous son règne. Les Wisigoths qui avaient participé à la bataille du Frigidus (ou de la Rivière Froide, aujourd’hui la Vipava, en Slovénie) en 394, avaient essentiellement été utilisés comme chair à canon en première ligne pour préserver les troupes romaines. Alaric, chef des fédérés wisigoths, s'opposa à ce traitement de son peuple, les Wisigoths rejetèrent la domination romaine et proclamèrent Alaric roi (395 – 410).


Migrations des Wisigoth (FUTURA)

Alaric Ier tenta d'unir les Wisigoths et les Romains en demandant aux gouverneurs wisigoths d'introduire les coutumes et la culture romaines dans leurs régions. Bien qu'il ait connu un certain succès, Alaric était plus doué pour la guerre que pour l'administration. En 396, n'ayant pas réussi à obtenir les droits qu'il estimait être refusés à son peuple, il conduisit ses forces à travers les Balkans, pillant au passage jusqu'en Grèce (sac d'ATHÈNES en 396). Il se retourna ensuite vers l'Italie, et après un certain nombre d'engagements avec les forces romaines chancelantes, il mit Rome à sac en 410 de n.è. Alaric mourut peu après. À l'issue de quelques tentatives sans lendemain pour passer en Afrique du Nord, son successeur, Athaulf (411-415), mena les Wisigoths à la conquête de la Gaule, établissant un premier royaume. On comprendra que cette « Communauté Wisigothe » arrivant sur les terres gauloises s’était bien mélangée, au cours de ses migrations perpétuelles, avec les différents peuples rencontrés en route, mais qu’elle se sentait toujours « Wisigothe » suite aux épreuves vécues ensemble. Après Athaulf, le roi Wallia (415-418) étendit le premier royaume pour fonder le Royaume Wisigoth (418-721). avec sa capitale Tolosa (Toulouse), choisie en fonction de sa position géographique entre les deux mers et son imposante enceinte. Au début il est contraint de se mettre au service du général romain Flavius Constantius, qui le charge de nettoyer l'Hispanie des peuples barbares qui s'y trouvent, des Vandales et des Alains. Les Wisigoths écrasèrent ces derniers et harcelèrent les Vandales qui finirent par partir vers l’Afrique.

jeudi 13 juin 2024

Les populations protohistoriques sur notre territoire

 LES POPULATIONS PROTOHISTORIQUES SUR NOTRE TERRITOIRE

800 ans avant notre ère trois puissances maritimes basaient leur fortune sur le commerce  méditerranéen. Grecs, Étrusques et Phéniciens s'affrontaient pour conquérir les marchés  de la Gaule du sud en entrant en contact avec les indigènes, pratiquant le commerce avec de nombreux pays e. Ce sont eux qui nous ont laissé des descriptions de leur partenaires. Les IBERES (appelés ainsi par les Grecs, Ίβηρες) un peuple d'origine inconnue, que les Ligures, les Celtes, les Phéniciens, les Grecs et les Romains trouvèrent fixé dans la péninsule hispanique et la Gaule méridionale. Les Ibères sont donc, à ce que l'on en sait, le plus ancien des anciens peuples de l'Europe occidentale dont le nom soit resté, et il est permis de supposer qu'avant les temps historiques ils occupaient, hors des limites que l'Antiquité classique leur assigne, non seulement l'Espagne et le Sud de la France, mais encore toute la Gaule, l'Italie et peut-être la Grande-Bretagne [Carsac , du VIII° au début VI° s. av.n.è.] .

Les CELTES, venus au VI° siècle a.n.è. de l’Orient par la vallée du Danube. On a réuni sous le nom général de Celtes des populations de parlant des langues indo-européennes, qui, à diverses époques de l'Antiquité, se sont successivement répandues sur toute l'Europe. Ils ont envahi les Pyrénées entre 800 et 500 av.n.è. Les GAULOIS (nom donné par César, Galli ; ils se nommaient eux-mêmes « Celtes », Celtae en latin). Il s’agit de l’ensemble de groupes celtiques ayant occupé les territoires de la France, de la Suisse et de la Belgique actuelles et d'une partie de l'Allemagne actuelle.

Carte de la Gaule du temps de César selon l'historien Gustav Droysen d’après les peuples définis par Jules César, (qui a simplifie la situation à l’extrême) : « L’ensemble de la Gaule est divisé en trois parties. » les Belges (en orange),  les Aquitains (en rouge), les Celtes (en vert) et la Gaule narbonnaise / Gaule transalpine appelée ici Provincia Romana (en jaune)

Oublions l'image mythique de la grande forêt gauloise centrale, épaisse et impénétrable, au fond de laquelle vivent dans des cabanes ou des huttes rondes des guerriers hirsutes et paillards. La Gaule est un pays d'alternances de forêts, de plaines cultivées, de bocages et de cités fortifiées. Ses campagnes sont exploitées par un réseau dense de petites fermes et de grandes exploitations. L’agriculture est l’activité la plus importante avec un réseau dense de petites fermes et de grandes exploitations: culture des céréales (millet, orge, épeautre, blé…) et élevage (bovidés, porcs, moutons, volailles…). Concernant l’artisanat, les Gaulois se montrent très compétant dans le domaine de l’armement et de la charronnerie (roues et caisses des voitures) ; ils sont aussi de bons charpentiers, menuisiers, layetiers (fabricants de coffres) et boisseliers (assembleurs de seaux et de baquets). Leur artisanat comprend également la poterie, le travail des peaux et des fourrures (tannage, bourrellerie, cordonnerie…) ainsi que celui des fibres, des écorces et des laines (corderie, tissage, vannerie…) et, à ne pas oublier, l’extraction et la transformation des minerais.

Les Gaulois sont également de bons vivants qui raffolent des festins où le vin coule à flots, même si leurs boissons traditionnelles restent la bière et l’hydromel. Ce sont les marins commerçants grecs phocéens (qui fondent Marseille en 600 av.n.è.) qui leur ont fait découvrir ce nectar, mais très vite, ils apprennent des Etrusques à cultiver eux-mêmes sur leur territoire des vignobles de bonne qualité. On voit qu’ils n'étaient pas isolés. Aux échanges économiques s'ajoute la circulation des hommes engagés dans les armées des grands empires de l'époque hellénistique et romaine, qui ont recruté des Gaulois, qui ainsi, ont vu Athènes et d’autres villes importantes de l’époque.

Les VOLQUES TECTOSAGES (peuple qui cherche un toit), le peuple gaulois sur notre territoire, soumet vers 300 av.n.è. les Ibères du Languedoc et s’installe dans les villes et villages, ainsi dans l’oppidum sur la colline de la Cité (qu’ils fortifieront dans la suite) ; ils ne font que s’agréger à de l’habitat qui existe déjà sur place depuis des siècles. Ce qu’ils apportent, c’est la concentration de l’habitat, de l’activité économie et du pouvoir entre les mains d’une élite, une rupture avec l’Âge de Bronze. Dans leur langue, « ker » ou « kar » veut dire rocher ; ici nous trouvons donc la première partie du nom de Carcassonne.

Ce peuple subit, comme tous les autres, les raids des populations germaniques, les Cimbres et les Teutons, qui ravagent la Gaule à la fin du II° siècle av.n.è. La légende veut que les Volques Tectosages qui migrèrent vers le Languedoc aient participé au sac de Delphes (279 av.n.è.) et se soient emparés d'une partie des trésors du temple d'Apollon de Delphes (à l'origine de l'or des Tectosages "aurum Tolosanum") et l'aient transporté à Tolosates (Vieille-Toulouse), leur capitale. Il est certain, par contre, que ces Tectosages étaient comme les autres Gaulois, d’excellents agriculteurs, grands éleveurs de bétail, téméraires chasseurs et habiles artisans ; ce sont d’ailleurs eux qui auraient commencé l’exploitation de la mine de Salsigne. Suite au choix des Tectosages d’accompagner les Cimbres et les Teutons dans leurs opérations de pillage, les Romains peuvent se rendre facilement maîtres de Toulouse en 106 av.n.è. ; le règne romain sur notre territoire commence.




(Les pièces des Volques Tectosages – Numista)

Les Volques Tectosages nous ont laissé un peu de leur monnaie (des drachmes pesant entre
4.70 et 4.60 g), des colliers


Les torques, colliers valant signe de luxe mais aussi sans doute de puissance sacrée

(Photo La Depêche 24/01/2016)

et, dans la Cité de Carcassonne, des traces de leurs constructions en terre crue partout sous les remparts et dans les pentes.

Sources :

- Encyclopédie gratuite Imago Mundi (cosmovisions.com)

- Wikipédia

- Volques Tectosages • L'encyclopédie • L'Arbre Celtique • 755 • L'encyclopédie •

L'Arbre Celtique (arbre-celtique.com)

- Volques Tectosages - Archive ouverte HAL

- À l'aube de Tolosa, petit voyage chez nos ancêtres les Volques Tectosages | Actu

Toulouse

- Volques Tectosages (huma-num.fr)

- Sur nos traces - Saison 1 - Épisode 06 _ LE GUERRIER GAULOIS ; Mes Archives,

vidéos-reportages

- Sur nos traces - Saison 1 - Épisode 06 _ LE GUERRIER GAULOIS ; Mes Archives,

vidéos-reportages

- Qui étaient vraiment les Gaulois ? | CNRS Le journal

- Colbert De Beaulieu J.-B. Le numéraire des Volcae Tectosages et l'hégémonie arverne.

In: Dialogues d'histoire ancienne, vol. 1, 1974. pp. 65-74.

article JP OPPINGER

mercredi 5 juin 2024

Les traces des Wisigoths dans notre région

 Notre ami Jean Pierre Oppinger a fait une série d'articles sur les Wisigoths, j'ai choisi de débuter ce travail important par le dernier article qu'il consacre à cette recherche. un grand merci à Jean Pierre pour ses écrits toujours bien documentés et vérifiés.

LES TRACES DES WISIGOTHS DANS NOTRE REGION

À Villarzel-Cabardès, grâce à Louis Guiraud et à la Société archéologique de la commune, un musée rassemble de nombreux éléments caractéristiques de cette époque trouvés dans le « Mourel des Morts » qui a permis l'étude d'une quarantaine de tombes utilisées de la fin du V° au VII° siècle.

Photo C. Martinez


En 2011 une autre nécropole wisigothique a été découverte au giratoire de La Madeleine sur la RD 6113 à la sortie de Pezens, contenant de nombreux éléments de parure, ainsi que des bijoux et des armes.

Et heureusement on peut encore trouver des traces de l’architecture préromane de tradition wisigothique en Septimanie. L’arc outrepassé (arc en fer à cheval dont la courbe dépasse celle du demi-cercle), caractéristique la plus marquante de cette architecture qui a été légué au monde arabe et à l’art roman, se trouve dans quelques églises et chapelles p.ex. dans l’église de St. Martin-des-Puits dans les Corbières à l’ouverture du chœur sur la nef ou dans la chapelle Saint-Nazaire de Roujan sur le portail. Chapelle Saint-Nazaire de Roujan


Musée du Patrimoine de
France (museedupatrimoine.fr)

Le palais des rois à Toulouse

Entre 1987 et 1989, des fouilles ont été menées dans le cadre de la destruction de l’ancien hôpital Larrey et en vue d’un projet immobilier. Ces fouilles ont permis de mettre en lumière un immense bâtiment datant du Ve siècle supposé être le palais des rois wisigoths. Un vaste domaine fortifié qui a malheureusement été dévasté par les bulldozers en 1989 sans aucune forme de précaution.


Vue aérienne des vestiges trouvés lors des fouilles sur l'ancien
 
hôpital Larrey en 1987 (Document Inrap)

Pratiquement 20 ans après la destruction de la porte antique du Capitole (1971) lors de la construction du parking de la place, Toulouse connaissait son deuxième crime envers la mémoire…

Mais nous trouvons aussi des rappels d’un autre genre …



Dans le blason des comptes de Toulouse se trouve ce qu’on appelle La croix d’OC, désignation erronée par fausse analogie avec une croix ; il s’agit d’une représentation du disque solaire que les Wisigoths nous ont emmené.



Un autre rappel se cache dans les noms de certains lieux se terminant par ens, tels que Badens, Couffoulens, Maquens, Moussoulens, Pezens et Sauzens.


Et bien sûr, nous ne pouvons pas fermer ce chapitre sans parler du trésor des Wisigoths :

Alaric I prit Rome en 410 et pilla la ville pendant plusieurs jours, emportant un important butin, avec notamment le chandelier d'or à sept branches dont l'empereur Titus s'était emparé en 70. Ce trésor se trouvait à Toulouse, la capitale du royaume, et fut enrichi lors des conquêtes des Wisigoths en Espagne. Alaric II régnait paisiblement à Toulouse lorsque Clovis envahit l'Aquitaine. Le roi wisigoth se hâta de mettre en sûreté une partie de ses richesses dans la citadelle de Carcassonne. Depuis, aucune nouvelle du trésor. D’innombrables explorations pratiquées (plus ou moins de façon illégale et chaotique) depuis le début du XIX° siècle depuis la Montagne d’Alaric (nomination datant seulement de 1063) avec ses grottes et les ruines du prieuré de Saint-Michel-de-Nahuze, en passant par la Cité et jusqu’à l’église Sainte-Marie-Madelaine à Rennes-le-Château n’ont rien donné.

En fait, il y a tout lieu de croire qu'après son passage par Carcassonne, le trésor suivit les rois wisigoths dans leur nouvelle capitale, Tolède, mais cette simple explication de bon sens ne satisfait pas l'imagination des nombreux obstinés. Et pourtant, IBN AL-ATHĪR (1160-1233), un des plus grands historiens du Moyen Âge musulman, rapporte dans ses « Annales du Maghreb et de l’Espagne » (traduites par E. Fagnan en 1898) que Tariq ibn Ziyâd, le général berbère qui, en 711, a commencé la conquête du royaume wisigoth de Tolède, se serait emparé de la table de Salomon, un splendide objet formée d'une seule émeraude, entourée de trois rangs de perles, soutenue par 60 pieds d'or massif et incrustée de diamants, qui faisait partie du butin de 410.

Mais rassurez-vous, en 2015 à Cosenca / Italie, on s’est attaqué à chercher dans la rivière Busento la tombe et le trésor d’Alaric I°. Quand est-ce qu’on va trouver ce sacré or, et où ?

Sources :

- Retour au temps des Wisigoths quand Toulouse était la capitale d'un gigantesque royaume | Actu Toulouse

- Le Décodé - Toulouse, de la superbe capitale royale des Wisigoths (ut-capitole.fr)


- Bruand, Yves : « Chronologie et tracé de l'enceinte "visigothique" de la cité de C. » dans « Mémoires et documents publiés par la Société de l'École de Chartres DROZ 1982 'Mélanges d'archéologie et d'histoire médiévales en honneur du doyen Michel de Boüard » pp. 27-37

- Carcassonne (Carcassonne) 2021 - mixi.wiki

- LADEPECHE.FR Actualité Grand Sud Aude Carcassonne, Les dimanches dans l'histoire Publié le 12/10/2014, Carcassonne en Septimanie (VIe-VIIIe siècles)