Antoine avait donc préféré, laisser sa fortune à ses enfants qui habitaient dans la Bastide Saint Louis. Avec sa femme, ils habitaient toujours dans la maison de la tante Gironne et malgré fortune faite il désirait garder cette maison, pour une raison toute simple: elle était située dans un lieu stratégique et puis maintenant comme hier, seule comptait la recherche du trésor des Wisigoths.
De nombreux évènements avaient eu lieu depuis son nouveau départ professionnel. La vie avait totalement changé dans sa ville, une agitation permanente régnait depuis la mort du dernier Connétable que tout le monde saluait et respectait. Il était originaire de la Province de Huesca , très tôt investit par le peuple a la plus haute charge de la Cité, il lui resta fidèle et dédaigna d'autres fonctions dans le royaume de France. Sa succession fut une chose difficile dans cette terre Languedocienne où les passions sont très vite exacerbées, où le vent marin , violent, décoiffe les jeunes filles et perturbe les adolescents. C'est un Capitoul qui lui succéda, le premier des sénéchaux de la ville, la guerre civile en Espagne entre Carlistes et partisans de la jeune reine était encore dans toutes les mémoires. Et ce qui devait arriver , arriva, la rupture fut consommée. La soupe faite de lard et des plus beaux légumes du jardin d'Antoine fit que la lutte entamée, lutte pour des appétits voraces devait durer, durer, durer encore de longs mois. La justice des gens du nord, n'étant guère appréciée par ce peuple frondeur.
Antoine avait oublié trop longtemps son jardin et l'apport de terre neuve jamais exploitée , fit qu'il redevint ce jardinier apprécié par tous, nobles et manants. Le sérieux de ses cultures biologiques où l'utilisation de l'ortie, plante toujours proche de l'homme fit qu'il eut un succès fou et très vite , conscient ,il se rendit compte qu'il oubliait peu à peu son trésor au profit de son commerce de gros légumes. la fatalité s'acharnait contre lui, redevenu riche malgré lui, par la passion du poireau, il se laissa envahir par une douce somnolence bienheureuse, ne luttant plus, par fatigue et par facilité. Cependant le spectacle désolant de cette province, où la misère côtoyait le luxe, faisait souffrit Antoine. Cette souffrance n'était pas feinte.
Accroché à sa bouteille de rosé, le petit des Lices, acheté sur la voie Romaine, rosé Médaille d'Or au concours Général Agricole. Antoine réfléchissait. Réflexion, action . Il se leva et d'un pas mal assuré se dirigea vers sa cave. A la lueur de sa lampe à essence dernier cri, garantie inexplosive, il vit une poignée de bronze qui dépassait d'un des nombreux tas de terre qui jonchaient le sol de sa grande cave.
Il retira avec précaution une cassette très lourde, si lourde qu'il fut obligé de demander à son ânesse Belleavoir si elle voulait bien l'aider à dégager ce lourd fardeau. 'Une corde passée par le soupirail devait suffire, mais Belleavoir se fit supplier, elle connaissait les hommes..... elle fit semblant de ne pas comprendre cette langue imposée dans les écoles par les gens du nord aussi Antoine lui susurra tendrement : trauc del cuol, avança!!!! Tira mila Dieu!!! à ces mots Belleavoir avança, péniblement certes mais avança. Antoine savait parler aux fenas, Ah macarel !!! Lorsque la cassette fut enfin extraite de la cave , il fallut la rentrer, rapidement, avant que les voisins ne s'aperçoivent de quelque chose.
La déception d'Antoine fut grande à la vue des pièces, des Louis d'or par kilo, ce n'était pas hélas le trésor si convoité. Quelques jours plus tard un Abbé vint récupérer cette fortune et partit avec deux mules chargées comme des bourriques. Sur son passage les gens se signaient et disaient: c'est le curé de Rennes................. Antoine souffrait énormément mais il persévérait il le trouverait ce p ........ de trésor, depuis un demi siècle qu'il creusait, creusait, creusait, parole de ciutadin.
De nombreux évènements avaient eu lieu depuis son nouveau départ professionnel. La vie avait totalement changé dans sa ville, une agitation permanente régnait depuis la mort du dernier Connétable que tout le monde saluait et respectait. Il était originaire de la Province de Huesca , très tôt investit par le peuple a la plus haute charge de la Cité, il lui resta fidèle et dédaigna d'autres fonctions dans le royaume de France. Sa succession fut une chose difficile dans cette terre Languedocienne où les passions sont très vite exacerbées, où le vent marin , violent, décoiffe les jeunes filles et perturbe les adolescents. C'est un Capitoul qui lui succéda, le premier des sénéchaux de la ville, la guerre civile en Espagne entre Carlistes et partisans de la jeune reine était encore dans toutes les mémoires. Et ce qui devait arriver , arriva, la rupture fut consommée. La soupe faite de lard et des plus beaux légumes du jardin d'Antoine fit que la lutte entamée, lutte pour des appétits voraces devait durer, durer, durer encore de longs mois. La justice des gens du nord, n'étant guère appréciée par ce peuple frondeur.
Antoine avait oublié trop longtemps son jardin et l'apport de terre neuve jamais exploitée , fit qu'il redevint ce jardinier apprécié par tous, nobles et manants. Le sérieux de ses cultures biologiques où l'utilisation de l'ortie, plante toujours proche de l'homme fit qu'il eut un succès fou et très vite , conscient ,il se rendit compte qu'il oubliait peu à peu son trésor au profit de son commerce de gros légumes. la fatalité s'acharnait contre lui, redevenu riche malgré lui, par la passion du poireau, il se laissa envahir par une douce somnolence bienheureuse, ne luttant plus, par fatigue et par facilité. Cependant le spectacle désolant de cette province, où la misère côtoyait le luxe, faisait souffrit Antoine. Cette souffrance n'était pas feinte.
Accroché à sa bouteille de rosé, le petit des Lices, acheté sur la voie Romaine, rosé Médaille d'Or au concours Général Agricole. Antoine réfléchissait. Réflexion, action . Il se leva et d'un pas mal assuré se dirigea vers sa cave. A la lueur de sa lampe à essence dernier cri, garantie inexplosive, il vit une poignée de bronze qui dépassait d'un des nombreux tas de terre qui jonchaient le sol de sa grande cave.
Il retira avec précaution une cassette très lourde, si lourde qu'il fut obligé de demander à son ânesse Belleavoir si elle voulait bien l'aider à dégager ce lourd fardeau. 'Une corde passée par le soupirail devait suffire, mais Belleavoir se fit supplier, elle connaissait les hommes..... elle fit semblant de ne pas comprendre cette langue imposée dans les écoles par les gens du nord aussi Antoine lui susurra tendrement : trauc del cuol, avança!!!! Tira mila Dieu!!! à ces mots Belleavoir avança, péniblement certes mais avança. Antoine savait parler aux fenas, Ah macarel !!! Lorsque la cassette fut enfin extraite de la cave , il fallut la rentrer, rapidement, avant que les voisins ne s'aperçoivent de quelque chose.
La déception d'Antoine fut grande à la vue des pièces, des Louis d'or par kilo, ce n'était pas hélas le trésor si convoité. Quelques jours plus tard un Abbé vint récupérer cette fortune et partit avec deux mules chargées comme des bourriques. Sur son passage les gens se signaient et disaient: c'est le curé de Rennes................. Antoine souffrait énormément mais il persévérait il le trouverait ce p ........ de trésor, depuis un demi siècle qu'il creusait, creusait, creusait, parole de ciutadin.
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Merci Anton de Ciutad