dimanche 15 avril 2012

Ecolos sans le savoir



Coll Cécile Cousteau
                                            J'enfonce des portes ouvertes en disant cela, mais il est vrai qu'à la sortie de la guerre dans la première moitié du 20ème siècle, nous étions plus proches de la nature que nous ne le sommes aujourd'hui, nos terrains de jeux c'était la campagne toute proche. La Trivalle et la Barbacane étaient le cordon qui nous reliait à la Ville. Ville où nous descendions pour aller au Collège au Lycée ou pour les apprentis au boulot. Mais la plupart du temps, nos jeux , nos balades, nos activités avaient un rapport avec la nature, activités qui aujourd'hui nous feraient passer pour des demeurés. Nous allions à la chasse avec une fronde à Pech Mary ou  à la pêche avec un bout de fil. Les filles allaient cueillir des fleurs au printemps, les garçons chapardaient des fruits ou faisaient la cueillette de baies du début de l'été à l'automne. Pour les journées très chaudes, point de piscine: les berges de l'Aude ou du Lauquet étaient nos  paradis estivaux. Pour les garçons c'était l'époque de David Crockett, de Kit Carson, des cow-boys et des Indiens, point de kalachnikovs ou de mitraillettes, encore moins de jeux électroniques. la "guerre" entre  gamins de la Cité et de la Barbacane était autre chose, désir de domination d'un clan sur un autre, atavisme citadin mais une passion commune "le Rugebi". La vie était simple, les aînés s'occupaient et surveillaient les plus petits et les jours de congés se passaient paisiblement dans l'imaginaire d'enfants sous le soleil du midi.

Coll Cécile Cousteau


C'était l'été des jeunes années, Jean Paul jouait le rôle de chevalier servant, auprès de ces jeunes filles.





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