mardi 27 octobre 2015

la rue Cros-Mayrevieille années 1960



                              Axe principal, la rue Cros Mayrevieille fut la première rue de la Cité, elle est la ligne directe du Pont Levis au Château Vicomtal. L'autre entrée, la Porte d'Aude, plus difficile d'accès, semble être de nos jours, reconsidérée. Des aménagements, de nouveaux parkings ont vu le jour dans le quartier de la Barbacane. Cette voie désengorgerait la rue Cros-Mayrevieille impraticable pendant la saison touristique.
Une page est tournée la Cité des Ciutadins, Notre Cité, Ma Cité est bien morte. Cela a été difficile à admettre par les uns et les autres. Mais c'est une réalité, autre chose a vu le jour, cet autre chose est O combien différent d'un village, le commerce l'a dévoré en totalité. Progressivement  ce lieu vivant, de village calme et paisible la majeure partie de l'année, est devenu le centre d'un commerce actif huit ou neuf mois par an qui porte préjudice au commerce de la Bastide Saint Louis. Nous constatons tous les jours ce phénomène que j’appellerais effet balancier. Le Moyen-Age côtoie le plastique la tour Eiffel, les bonbons, les boutiques de vêtements, de produits cosmétiques et autre savonnettes, de sellerie, de linges de table, serviettes et torchons, de bijoux, de jouets et j'en passe des meilleures, c'est ainsi que la Cité est devenue centre commercial,sans âme, coquille vide du 21ème siècle avec des murailles et des tours qui conservent cependant leur majesté

La rue Cros- Mayrevieille dans les années soixante était la plus importante et la plus commerciale mais elle possédait malgré tout quelques habitations sans vitrine ni commerce, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.

 

La porte Narbonnaise franchie nous trouvons à droite un passage qui était dans les années 60 fermé par un portail de bois, les jardins des particuliers avaient pour limite les remparts (voir l'article "hier et aujourd'hui la porte Narbonnaise" sur ce même blog)
    remarque: nous avons devant les yeux, sur cette photographie le type même de bricolage à la Carcassonnaise des câbles électriques ou téléphoniques du plus bel effet qui en toute discrétion, forment des guirlandes, ornant des marches. Certains vont juger ces propos déplacés mais les exemples sont trop nombreux, aussi grossiers les uns que les autres, pour ne pas être dénoncés.


Suit le magasin de la famille Pech avant hier boulangerie pâtisserie hier restaurant Blanche de Castille tenu par René Pech le fils aujourd'hui Salon de thé dirigé par la fille Marie Jeanne Pech-Barnabé.




Après le magasin Blanche de Castille, la maison de la famille Beteille, est devenue aujourd'hui " l'Eperon Médiéval"


toujours à droite, le magasin de souvenirs " Saint Louis" de la famille Salvetat a changé de propriétaire.



La maison avant la rue du Grand Puits était habitée dans les années 60 par notre cordonnier Ulcero que nous appelions Zapatero. Aujourd'hui un magasin vente de crèpes, de paninis, de boissons " La Cité Gourmande".

La Porte Narbonnaise franchie à gauche nous trouvons comme hier la maison de la famille Bahon et son magasin de souvenirs et de cartes postales avec encore aujourd'hui Jaja Bahon et son fils Philippe. Les enfants de Dédée Bahon-Pautard, Brigitte, Olivier et Thierry ont créé l'hôtel du Pont Levis à l'emplacement de l'ancienne laiterie et du restaurant créé par leur père Henri.



et une deuxième maison dont une partie est consacrée au musée de la torture, musée situé dans le quartier du Grand Puits, l'autre partie est un magasin de vêtements. Cette bâtisse appartenait à Mme Saunière aujourd'hui propriété de René Sourrou.



Nous avons parcouru la première partie de la rue Cros-Mayrevieille de la Porte Narbonnaise à la rue du Grand Puits et de la petite rue Saint Sernin qui rejoint la place Marcou.








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