on aperçoit très bien les guirlandes faites de buis et l'un des marronniers qui entouraient la place
sur la gauche de la photo on voit une haie d'arbres, de feuillus cachant des jardins des habitants de la cité. (ces jardins ont une histoire : lorsque les rues de la Cité furent dépavées pour être cimentées, tous les gravas, pierres, galets furent ensevelis à l'emplacement des parkings (archives orales)
Nous reconnaissons en haut de la photo à gauche le domaine, laiterie où nous allions chercher notre lait quotidien.
sur le parking des voitures magnifiques DS, 203 coupé (1956) aronde, traction, 2CV, 403....
ce qui permet de dater la photo.
Dans son livre " la Cité de Carcassonne" dans le regard des voyageurs", notre ami , Jean Pierre Piniès, et sa compagne Christiane Amiel nommés citoyens d'honneur de la Cité par une assemblée générale de Ciutadins , libres et de bonnes moeurs, a écrit que les textes des auteurs " de Froissart au romancier Henry James en passant par Flaubert, la mère de Schopenhauer et de nombreux oubliés, de toute nationalité et de toute condition, marchands, aristocrates, touristes ou historiens, permet de dresser un tableau riche des passions, des désirs et des commentaires qu'a inspirés le monument." modestement nous avons cité un chant, le pont levis, de popo , d'autres suivront, aujourd'hui un petit texte ( chant, poème...) d'un auteur Citadin (J.Raynaud) qui exprime très simplement, naivement son amour pour cette Cité et plus particulièrement du Préau ( Pré Haut pour certains, Pradel, Prado pour d'autres).
Notre Prado
Il est beau notre Prado de la Cité
avec ses acacias, ses marroniers,
ses vertes haies. Pourquoi le nier,
c'est l'Eden de nos retraités!
Volent des corneilles au plumage d'ébène.
Au son harmonieux d'un hautbois,
tourne un carrousel aux rutilants chevaux de bois.
un merle craintif se réfugie dans les troènes
Autour des remparts bimillénaires
tourne un petit train.
voyage dans l'histoire ancienne et commentaires
n'est ce point à la fois culture et entrain?
Il a ses bancs public notre cher Prado
sur lesquels, comme l'a chanté Brassens, roucoulent des amoureux.
sur l'un d'eux, un touriste lassé, y fait un petit dodo;;
lui en voudrions nous, alors qu'il est heureux ?
Près du Prado le vieux cimetière
où reposent nos chers disparus
que nous ne voyons plus au Prado et dans la rue.
Notre pensée pour eux demeure entière!
est-il vrai que notre Prado va disparaître,
et avec lui, manège, haies, acacias et marronniers
comme ont disparu nos chers êtres ???
La.. fin du Prado serait un crime !!! qui oserait le nier?
histoires vécues
Travaux du pont levis février2009
Le pont levis et le pré haut (préau) était le lieu où se passait beaucoup de chose , lieu de rendez vous avant le départ au boulot, tous ou presque tous se retrouvaient dès 13 heures pour papoter, commenter l'évènement du jour, assis sur la murette en forme du U à l'entrée de la Cité. après le départ des travailleurs les personnes retraitées se retrouvaient, l'été, devant le cimetière pour la traditionnelle partie de pétanque et là c'était du sérieux à l'ombre des pins , s'il faisait trop chaud les bancs ombragés accueillaient nos joueurs et le cycle reprenait à partir de 18 heures avec les nouveaux arrivants l'hiver c'était surtout la belote ou la couinche ( orthographe ?) qui retenaient nos ciutadins avant le repas préparé par la femme, la mère ou la grand mère. le soir à 20 heures 30 les jeunes prenaient possession des lieux avant une descente à la ville pour une fête de quartier ou pour aller voir un film de cow boys ou autre au Colisée, au Chapeau Rouge au Rex, ou bien au Boléro, à l'Odeum ou au cinéma des capucins mais rarement au lido ( Sacré Cœur) le nombre de salles de projections était assez important, c'étaient, il est vrai, ce que l'on appelait les cinémas de quartiers qui pour quelques francs permettaient de passer une agréable soirée d'hiver. il n'était pas rare d'occuper deux rangées de fauteuils et le retour s'effectuait toujours avec des blagues et des rires de jeunes adolescents. un soir d'hiver nous mimes le feu pour nous réchauffer à des feuilles de platanes tassées dans les deux meurtrières à l'entrée, de chaque côté du pont levis et la fumée fut si épaisse que la porte Narbonnaise disparut totalement à la vue d'un automobiliste citadin, retardataire, qui hésita avant de s'aventurer à franchir le pont toutes vitres fermées ainsi nous n'entendîmes pas les propos peu amicaux vociférés .
le pont levis est le passage obligé pour rentrer dans la cité et chacun se plaisait à s'y retrouver. Un spectacle permanent et coloré. notre ami Ciutadin raconte :
photo de 1962 à gauche la murette lieu de réunions
sur la gauche de la photo on voit une haie d'arbres, de feuillus cachant des jardins des habitants de la cité. (ces jardins ont une histoire : lorsque les rues de la Cité furent dépavées pour être cimentées, tous les gravas, pierres, galets furent ensevelis à l'emplacement des parkings (archives orales)
Nous reconnaissons en haut de la photo à gauche le domaine, laiterie où nous allions chercher notre lait quotidien.
sur le parking des voitures magnifiques DS, 203 coupé (1956) aronde, traction, 2CV, 403....
ce qui permet de dater la photo.
Dans son livre " la Cité de Carcassonne" dans le regard des voyageurs", notre ami , Jean Pierre Piniès, et sa compagne Christiane Amiel nommés citoyens d'honneur de la Cité par une assemblée générale de Ciutadins , libres et de bonnes moeurs, a écrit que les textes des auteurs " de Froissart au romancier Henry James en passant par Flaubert, la mère de Schopenhauer et de nombreux oubliés, de toute nationalité et de toute condition, marchands, aristocrates, touristes ou historiens, permet de dresser un tableau riche des passions, des désirs et des commentaires qu'a inspirés le monument." modestement nous avons cité un chant, le pont levis, de popo , d'autres suivront, aujourd'hui un petit texte ( chant, poème...) d'un auteur Citadin (J.Raynaud) qui exprime très simplement, naivement son amour pour cette Cité et plus particulièrement du Préau ( Pré Haut pour certains, Pradel, Prado pour d'autres).
Notre Prado
Il est beau notre Prado de la Cité
avec ses acacias, ses marroniers,
ses vertes haies. Pourquoi le nier,
c'est l'Eden de nos retraités!
Volent des corneilles au plumage d'ébène.
Au son harmonieux d'un hautbois,
tourne un carrousel aux rutilants chevaux de bois.
un merle craintif se réfugie dans les troènes
Autour des remparts bimillénaires
tourne un petit train.
voyage dans l'histoire ancienne et commentaires
n'est ce point à la fois culture et entrain?
Il a ses bancs public notre cher Prado
sur lesquels, comme l'a chanté Brassens, roucoulent des amoureux.
sur l'un d'eux, un touriste lassé, y fait un petit dodo;;
lui en voudrions nous, alors qu'il est heureux ?
Près du Prado le vieux cimetière
où reposent nos chers disparus
que nous ne voyons plus au Prado et dans la rue.
Notre pensée pour eux demeure entière!
est-il vrai que notre Prado va disparaître,
et avec lui, manège, haies, acacias et marronniers
comme ont disparu nos chers êtres ???
La.. fin du Prado serait un crime !!! qui oserait le nier?
histoires vécues
Travaux du pont levis février2009
Le pont levis et le pré haut (préau) était le lieu où se passait beaucoup de chose , lieu de rendez vous avant le départ au boulot, tous ou presque tous se retrouvaient dès 13 heures pour papoter, commenter l'évènement du jour, assis sur la murette en forme du U à l'entrée de la Cité. après le départ des travailleurs les personnes retraitées se retrouvaient, l'été, devant le cimetière pour la traditionnelle partie de pétanque et là c'était du sérieux à l'ombre des pins , s'il faisait trop chaud les bancs ombragés accueillaient nos joueurs et le cycle reprenait à partir de 18 heures avec les nouveaux arrivants l'hiver c'était surtout la belote ou la couinche ( orthographe ?) qui retenaient nos ciutadins avant le repas préparé par la femme, la mère ou la grand mère. le soir à 20 heures 30 les jeunes prenaient possession des lieux avant une descente à la ville pour une fête de quartier ou pour aller voir un film de cow boys ou autre au Colisée, au Chapeau Rouge au Rex, ou bien au Boléro, à l'Odeum ou au cinéma des capucins mais rarement au lido ( Sacré Cœur) le nombre de salles de projections était assez important, c'étaient, il est vrai, ce que l'on appelait les cinémas de quartiers qui pour quelques francs permettaient de passer une agréable soirée d'hiver. il n'était pas rare d'occuper deux rangées de fauteuils et le retour s'effectuait toujours avec des blagues et des rires de jeunes adolescents. un soir d'hiver nous mimes le feu pour nous réchauffer à des feuilles de platanes tassées dans les deux meurtrières à l'entrée, de chaque côté du pont levis et la fumée fut si épaisse que la porte Narbonnaise disparut totalement à la vue d'un automobiliste citadin, retardataire, qui hésita avant de s'aventurer à franchir le pont toutes vitres fermées ainsi nous n'entendîmes pas les propos peu amicaux vociférés .
le pont levis est le passage obligé pour rentrer dans la cité et chacun se plaisait à s'y retrouver. Un spectacle permanent et coloré. notre ami Ciutadin raconte :
photo de 1962 à gauche la murette lieu de réunions
J'étais encore gamin et je me souviens d'un monsieur qui faisait la manche les après midi d'été. il s'asseyait à l'entrée du pont levis sur l'un des sièges installés dans l'épaisseur des murailles. ce bonhomme venait à pied, vêtu de sombre et avait de grandes difficultés pour marcher , il semblait tout désarticulé et arrivait à s'installer péniblement. il inspirait un sentiment de pitié . il s'asseyait donc et de sa poche crasseuse, sortait un petit carton sur lequel il avait écrit une phrase pour sensibiliser les gens sur son propre sort. son visage triste refletait toute la misère du monde. Un jour revenant du lycée et rouségant un pied de porc achété chez Delample le boucher de la rue Trivalle, une voiture noire, une Peugeot 302 la même que celle de M.Sevely, s'est arrétée devant moi et surprise le gars qui faisait la manche sortit de cette voiture, je l'ai donc malicieusement suivi, surpris de voir qu'il ne boitait que légèrement, au fur et à mesure qu'il gravissait la montée Combéléran, il boitait de plus en plus, jeune pour déceler une supercherie j'ai vraiment cru que c'était une véritable épreuve pour lui de gravir cette montée. par la suite je revis cette voiture du côté du Paichérou, lieu probable de son habitation. Venir faire la manche, en voiture, devait, même à cette époque, où le tourisme n'était pas aussi important, être rentable; Son handicap semblait même pas le géner pour conduire cette voiture, voiture qui a cette époque reflétait un certain standing. les seules personnes de la Cité qui avait des voitures de qualité étaitent M.Sevely, et M.Lasserre Directeur de l'Hôtel qui avec sa traction faisait des démarrages sur les chapeaux des roues. Des ennuis passagers avaient entrainé, peut être, ce monsieur à simuler un handicap et la misère tant physique que morale".
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