Être franc comme un âne qui recule
C’est évidemment par antiphrase qu’une telle comparaison doit être employée.
Cette expression qualifie ainsi quelqu’un qu’on veut faire avancer, mais qui se bloque, par tempérament ou par caractère, comme l’âne. On dit, qu’il ou elle n’est pas plus franc que cet animal qui, sous des dehors humbles et soumis, que l’on peut plaindre, n’en fait qu’à sa tête. Par cet entêtement, il montre ainsi son caractère pour le moins rétif !
Ne dit-on « Il est têtu comme un âne ! » Et on peut également signaler cette variante lozérienne « Franc comme une planche pourrie ».
Terme familier du pêcheur languedocien, l’alencade (de l’occitan « arencada ») est la grosse sardine salée. C’est le hareng salé, hareng saur, que l’on retrouve chez les poissonniers présentés dans des caques rondes en rangs très serrés.
Par extension, on parlera d’expressions peu flatteuses.
« Es magre( maigre) coma una alencada » (ou arencada), qualifie les personnes maigres que l’on peut décrire aussi par antiphrase ce qui est très prisé en occitan. « Es gros coma un arencada ! » ; « quiché (serré) come des alencades », c’est ce qui arrive quand il y a trop de monde dans le métro ou le bus parisien !
Base du repas frugal sur la côte, petit déjeuner très prisé des vendangeurs, " l’arencada » est différente de l’ « anchôia », l’anchois, (prononcer antchoillo). Elle nous donne ce beau proverbe : « Val mai una arencada sul pan, qu’un pijon que vôla » (il vaut mieux un hareng sur son pain qu’un pigeon qui vole !)
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