Comme chaque année, début juin, s'installe dans une partie des lices particulièrement fragile, toute une structure pour le spectacle de qualité des fameux tournois de chevalerie. Ces tournois évoquant le Moyen Âge sont appréciés par un nombre important de visiteurs, de touristes et de carcassonnais.
Dans un précédent article intitulé : "Regrets nous ne serons pas entendus" daté du 26 avril avril 2013, date du montage d'une plate-forme, nous avions tenté de donner un avis et d'alerter les autorités compétentes de la détérioration de cette partie des lices, engendrée par une exploitation destructive d'un terrain qui est et sera (nous le verrons bien dans quelques jours....) rafistolé par des tonnes de sables et de camions d'argile pour boucher momentanément des trous.
L'hiver venu (voir l'article du 9 avril 2013 dégâts des eaux) ces tonnes de sable seront emportées par le ruissellement des eaux de pluies qui n'est plus maîtrisé et qui s'accentue par le bricolage effectué, entraînant des dégâts considérables.
Devant de tels problèmes, les réactions de nos responsables administratifs de ce monument qui nous tient à cœur sont, me semblent-il, plutôt lentes... Que faire devant cette inertie fautive?
Au début du 20ème siècle des Conseillers Généraux s'étaient élevés courageusement contre cette Administration et avaient obtenus quelques résultats qui, il est vrai, ne durèrent guère...
Est ce dire que la Province est impuissante devant l'Administration Parisienne ???
Ce goudronnage des lices favorise l'écoulement des eaux vers les parties basses pelées et désherbées.
Ne pas le comprendre me parait aberrant!!! et l'apport d'argile n'arrange rien...........
Prochainement les tribunes seront installées et l'accès des lices interdit pendant de longs mois, peut-être que le passage pourrait être autorisé en laissant une voie libre lorsque le spectacle est terminé.
C'est une simple suggestion....
Mais une solution plus simple me semblait facilement réalisable. Elle consisterait à déménager le spectacle de l'autre côté de la muraille, à l'emplacement du dernier parking des lices extérieures qui est bordé par des jardins.
Plusieurs avantages: l’accès plus facile du matériel, des camions, des animaux et surtout une libération du passage pour les promeneurs entre la tour de la Crémade et Tour St Nazaire.
Rappelons que l'entretien des lices est à la charge exclusive de la Mairie depuis la signature d'une Convention en 2006 avec les Monuments Historiques, propriétaires des lieux. Reconnaissons aussi le travail de restauration entrepris cette année par la Municipalité sur la première partie des lices, du moins jusqu'à la tour de La Vade ... Un commencement ? Le bons sens aurait poursuivi cette restauration au moins jusqu'à la tour Saint-Nazaire pour boucler la promenade de la majorité des touristes. Néanmoins, le reste des lices nécessite des travaux d'urgence voire même par endroits une mise en sécurité immédiate pour leur dangerosité, et nous connaissons ces lieux. Il est temps que Mairie et Monuments Historiques s'entendent pour convenir ensemble d'un projet et d'une solution durable pour les 2,5 km de lices à restaurer ou encore la montée depuis Saint-Gimer ... Nous saurons bientôt ce que prévoit le projet de l'Opération Grand Site à ce sujet ...
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