CABUSSER
Une peau de
banane par terre, un copain qui vous fait un croche-pied, un obstacle imprévu
au sol, un trottoir que vous n’avez pas vu, votre pied droit qui se met en
travers de votre pied gauche… et voilà, vous vous prenez un cabus !
Se prendre
ou piquer un cabus, c’est plonger, se « casser la gueule ».
Ici à Narbonne-Plage vous l’entendez surtout l’été quand il fait très
chaud : « je vais piquer un cabus à la mer pour me rafraîchir
avant de passer à table ». (Je vais plonger pour me rafraîchir…)
D’où le
verbe cabusser (de l’occitan « cabussar ») qui
signifie plonger la tête la première. A la piscine vous pourrez autant piquer
une tête dans l’eau qu’un cabus sur le relax tout proche, car après
le repas frugal, une bonne sieste sous le mûrier (avec la tête qui tombe
seule) rien de mieux pour attendre l’heure de la pétanque.
CROUSTET.
De bons « croustéts » dans la soupe
de poissons, il n’y a rien de mieux pour se régaler ! Le « croustét » ?
C’est le croûton (ici grillé et tartiné d’aïoli avec du fromage râpé dessus).
De l’occitan « crostet » qui se prononce croustet.
On parlera aussi de casse-croûte à propos du « croustét » :
dernièrement je suis allé aux champignons avec Popol et j’ai pris un
« croustét » (un sandwich, en général, pas avec du pain frais) au
pâté de foies de poulet accompagné d’olives vertes de l ‘année : un
régal !
Et quand on parle de « croustét » on
garde en mémoire le célèbre film sur la révolte des vignerons « Lou
dernier croustét ». Et il me vient à l’esprit ce que me
racontait ma grand-mère Denise : « quand on était gosse, nous
autres, à goûter, on mangeait un peu d’ail frotté sur un
« croustét » ! Et rien de plus, sauf peut-être, un filet d’huile
d’olive par grand froid. »
Par extension, on parlera également de « croustét »
pour quelqu’un qui a la tête dure. Mais également de « croustét »
(de l’occitan « crostier ») pour la croûte d’une
plaie.
CLOSCAMOL
Dans « closcamol », on entend « closca »
(tête), et « mol » (mou), donc « closcamol »,
signifie chez nous une tête molle, pas tout à fait finie, qui a encore des
choses à apprendre et dont les raisonnements par conséquent ne sont pas adaptés
à la situation.
Cela peut signifier aussi, une personne lente, lente
dans ses mouvements mais aussi lente dans sa compréhension.
Un autre sens peut exister et souvent entendu par les
ramasseurs d’escargots : « celui-là, je le laisse car c’est un
closquemol ! » En fait c’est un escargot jeune qui n’a
pas sa coquille ourlée et que l’on doit laisser grandir parce que, en plus,
dans la « cargolade » la coquille s’effrite et c’est
désagréable au palais. Mais il y a toujours cette idée de ne pas être
fini.
Dans notre wallon du sud de la Belgique, on utiliser aussi ce mot pour dire la tête : "dja mô m'cabus"(j'ai mal la tête) Un cabus est aussi un chou pommé rouge ou blanc: Un cabus tête de nègre(espèce de chou rouge tirant sur le noir)
RépondreSupprimerDans notre wallon du sud Belgique, on emploie aussi le mot cabus pour désigner la tête: dj'a mô m'cabus = j'ai mal la tête.
RépondreSupprimerle mot cabus est employé aussi pour nommer une espèce de chou: cabus tête de nègre qui est un chou rouge très foncé mais aussi en général pour désigner un chou pommé quel qu'il soit
Dans notre wallon du sud Belgique, on emploie aussi le mot cabus pour désigner la tête: dj'a mô m'cabus = j'ai mal la tête.
RépondreSupprimerle mot cabus est employé aussi pour nommer une espèce de chou: cabus tête de nègre qui est un chou rouge très foncé mais aussi en général pour désigner un chou pommé quel qu'il soit