L'automne à la Cité

             L'été terminé, les belles journées disparues, la pluie enfin revenue, l'automne s'est enfin installé avec sa grisaille . Progressivement, lentement mais surement, l'hiver s'annonce.

 Morte saison pour les uns, pour tous ces journaliers besogneux, employés des commerces citadins à la situation précaire qui se retrouvent pour de longs mois au chômage technique.
 C'est une réalité du commerce touristique qui est la principale activité de notre Ville.
La Cité exploitée, pressurisée, déguisée, grimée, a focalisé toutes les politiques locales pour un tourisme roi.
Nous ne pouvons que le regretter, nous, simples citoyens carcassonnais.

Saison pas tout à fait ordinaire pour les autres employés,  Noël arrive avec l'espérance de jours meilleurs.

Saison de repos pour les autres propriétaires.

 Il est à remarquer dans la rue principale dite rue Cros Mayrevieille, que les seuls commerces ouverts sont ceux des familles citadines les plus anciennes, propriétaires-exploitants de leur commerce  ( les familles Pech, Bahon, Sourou, Blanc), les autres ont tiré leur rideau.

 Aujourd'hui la Cité est une coquille vide, sans âme et sans vie sociale. Autrefois animée par ses habitants, ses petits commerces (aujourd'hui appelés "de proximité"), ses gosses jouant dans les rues à la sortie de l'école... L'hiver était malgré tout une période de calme, de tranquillité sans tous ces "estrangers" à l'accent pointu qui connaissent tout, qui ont tout vu et qui méprisent pour la plupart toutes les petites gens du terroir à l'accent prononcé.

 L'exemple le plus criant:
à la suite de l'excellent film de M.Vincent Guerin sur TV5 encore visible sur You tube  "Carcassonne les secrets de la Citadelle" proposé par Pantonze :

 http://youtu.be/uRRtnPOs8cc

 quelques personnes ont, sur les réseaux sociaux , dénigré, méprisé, insulté les participants.


Ce film vu et apprécié par plusieurs millions de personnes a eu le mérite de donner une vision d'habitants ou d'anciens habitants, de la vie villageoise dans la forteresse pendant une grande partie du 20ème siècle. Vision que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître.