vendredi 30 janvier 2009

préparatifs de la Fête


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Les préparatifs de la fête demandait de la main d’œuvre jeune qui exécutaient les ordres des personnes plus âgées qui transmettaient leur savoir. Dans les années 60 nous faisions encore les guirlandes comme les faisaient nos prédécesseurs à savoir avec du buis cueilli une semaine avant du côté de Greffeil. Des guirlandes longues de plusieurs mètres d’une vingtaine à une trentaine de centimètres d’épaisseur pour faire le tour de la place du préau qui était la piste de bal. Cette place était entourée de quelques marronniers qui étaient appréciés pour l’ombre qu’ils apportaient, aux citadins qui sur des bancs papotaient. Le lieu de rendez vous était tous les jours de l’année à gauche de l’entrée, du pont levis. Les retraités et les actifs se retrouvaient tous les jours de 13h à 13h30 avant d’aller travailler pour papoter aucune femme n’était admise comme le soir à 18h pour la belote et l’apéro. Tous les sujets étaient abordés, toutes les blagues étaient admises. C’était une histoire d’hommes.
Pour ces guirlandes et la décoration de l’orchestre, du bal nous partions le lendemain de la fête de Palaja qui avait lieu une semaine avant notre fête Sts Nazaire et Celses. Nous allions donc le Samedi soir à la fête de Palaja pour nous motiver et le dimanche matin nous partions sur le camion beine de notre charbonnier de la Cité qui dès l’aube nous conduisait à Greffeil. Nous étions bien une quinzaine à aller tailler des branches, lorsque le camion était chargé, nous avions droit à un petit déjeuner copieux fait de saucisse grillée sur place par un cuisinier improvisé généralement le plus ancien resté sur place, de pain, le tout arrosé de vin rouge sauf, bien entendu le chauffeur qui devait ramener à bon port tous ces jeunes. Le retour se faisait en chanson sur le camion la joie, le bonheur éclairaient cette jeunesse insouciante. Après avoir déchargé le buis prés de la laiterie nous allions prendre l’apéritif à l’estaminet, c’étaient une journée bien remplie qui se terminait avec un taux d’alcoolémie assez élevé. Nous avions un gentil copain, décédé à 35 ans, qui après la fête de palaja, ivre en se couchant et en s’endormant pendant le court voyage ne refis surface qu’au moment du petit déjeuner à l’odeur de la saucisse grillée. » Je vais me mettre en appétit » dit il. Il courut une dizaine de mètres se servit un verre de vin , se recoucha, se rendormit jusqu’à l’heure de l’apéro où la tête couverte d’un bonnet enfoncé jusqu’au oreilles, les yeux hagards prit un ricard de trop et nous le revîmes que 24 heures après.
Après avoir installé les poteaux EDF autour de la place grâce à une barre mine et fabriqué les guirlandes avec de petites branches de buis ensaucissonnées par du fer assez souple autour d’un fil de fer plus costaud nous fixions ces guirlandes qui pesaient un âne mort le plus haut possible sur ces poteaux de bois.
Les guirlandes électriques prêtées par la Mairie illuminaient l’ensemble.

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