Nostra Ciutat

La Cité telle que nous l'avons connue dans notre enfance est totalement différente de celle que nous parcourons de nos jours. Sur la place du Chateau se trouvaient une boucherie charcuterie, l'Etoile du midi et l'épicerie de Lulu Vidal qui a sévi jusqu'à l'année dernière. une menuiserie au grand Puits gérée par Joseph Loupia. Avec M.Stochetti et Albert Barrabès, ces trois artisans faisaient l'entretien de l'hôtel de la cité que dirigeait M.Lasserre et dont M.Decaux était l'adjoint, maître d'Hôtel je pense, avec eux Marcel Abadia( l'incontournable homme à tout faire) qui habitait près des Lavoirs de l'Hôtel, actuel Bar à Vin de la Cité et parking privé, ainsi que le frère de "L'Instituteur" M.Cadene qui lui était chauffeur de taxi affecté à l'Hôtel et dont l'épouse tenait le bureau de tabac proche de l'Estaminet. Il y avait la Famille Sarraute qui detenait plusieurs magasins d'antiquité dans la Cité Même. Sans oublier M. Bouffard qui avait un magasin de souvenirs sur la place de l'Eglise face à l'hôtel ( vu dans un film de Louis de Funès et de bourvil modifié en bistrot) M. Bouffard était photographe comme son père qui a immortalisé la Cité, qui le fut aussi grâce à un prètre qui pris de passion pour la photo a immortalisé plusieurs sites. Il avait inventé un système qui lui permettait d'être présent sur la Photo. Mmme Lily Deveze(d'origine Autrichienne) a été le Guide , interprète incontournable parlant plusieurs langues. Nous avions à la cité trois viticulteurs, M. Vidal, M.Puget,Francesou "Contie". Ils avaient chacun un cheval dont celui de M.Vidal qui était face à l'Etoile ou est actuellement un restaurant. Sur la place Marcou un patissier M.Destaville ainsi que Mlle Milhet fille de Député, mariée à M.Raynaud que nous appelions toujours Mademoiselle et qui donnait des cours de musique et de panio. Son père lui aurait refusé qu'elle soit chanteuse classique, car cela ne correspondait pas au statut social d'homme politique.!!!. François Puget fut le dernier viticulteur vinifiant son vin dans la Cité, à la place actuelle un magasin de souvenirs.
La vie n'était pas facile et ceux qui le pouvaient, qui avaient une petite place élevaient des cochons, Jean Claude loupia se souvient de ses cochons et particulièrement de White qui enfoncait régulièrement la porte de la soue et qui est venu s'installer dans la salle à manger laissant sous la table ses excréments et de la difficulté qu'ils eurent pour le faire descendre à la porcherie. C'est François Puget qui venait l'abattre pour faire par la suite charcuteire et fréginat, quel régal. Certains Citadins privilegiés chassaient: le Père Loupia, François Puget et Varieras de la place Marcou, avec une meute de chiens qui par leur aboiements réveillaient de très bonne heure le quartier. Le soir , au retour de la chasse le score était affiché en général une bonne dizaine de lapins, certains même étaient vendus à l'épicerie le soir même ( 3 francs) les autres étaient confits , ce qui permettait d'avoir des réserve de viande à bon marché. Jean Claude Loupia raconte ensuite :" après avoir terminé la classe de 1ère ( actuel CM) avec M.Griffe on allait à l'Ecole en Ville; Au début nous y allions à pieds de la Cité en haut de la rue de Verdun où se trouvait l'ancien Lycée de Garçons et nous rentrions le soir d'autres allaient à l'école Victor Hugo ou au collège le Bastion toujours à pieds.

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