mardi 20 mai 2014

Fenêtres et égouts


Fenêtres et égouts, drôle de titre pour un article me direz vous ? cependant les deux sont liés.


Le Révérend Père Bouges, religieux des Grands Augustins de la Province de Toulouse écrit en 1741:

" Il y eut encore des contestation avec le roi Philippe III pour les droits dont les prédécesseurs avoient () joui sur les murs de la Cité de Carcassonne , qui sont unis à la maison Épiscopale: mais cette contestation fut bien-tôt terminée à l'amiable & le Roi lui même accorda & à ses successeurs, non-seulement de pouvoir appuyer contre ce mur des logements qui lui seroient () nécessaires: mais encore d'y faire des fenêtres & des portes, à conditions que ces fenêtres et ces portes, seroient () fermées pendant le tems () de guerre. Il lui accorda encore l'usage du bas d'une tour voisine "



Viollet le Duc lui écrit :
" un fait curieux donne la date certaine de cette partie de l'enceinte qu'enveloppait l’Évêché. En août 1280 à Paris le Roi Philippe permit à Isar, alors Évêque de Carcassonne de pratiquer quatre fenêtres grillées dans la courtine, adossée à l’Évêché, après avoir pris l'avis du Sénéchal et sous condition expresse que les fenêtres seraient murées en temps de guerre, sauf à pouvoir les rouvrir, la guerre terminée. Le Roi s'obligeait à faire, à ses dépens, les égouts pour l'écoulement des eaux de l’Évêché, à travers la muraille et à l’Évêque était réservée la jouissance des étages de la Tour dite de l’Évêque ( à cheval sur deux enceintes) jusqu'au crénelage sans préjudice des autres droits du prélat sur les restes des murailles de la ville. Or ces quatre fenêtres n'ont point été ouvertes après coup elles ont été bâties en élevant la courtine et elles existent encore entre les tours de l'Inquisition la tour carrée de l’Évêque et la tour Cahuzac."
 Ces quatre fenêtres dateraient donc de 1280









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