Article de l'Indépendant 27/01/2003

L'Indépendant 27 janvier 2013

PHOTO/Photo Christophe Barreau

Il faut donner un électrochoc à l'Etat !". Jean-Claude Pérez, député-maire de Carcassonne refaisait ses gammes, hier après-midi à la Cité avant son intervention mardi à 12 h à l'Assemblée nationale. Il posera, ce jour-là, une question à la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti sur les moyens que l'Etat compte engager pour le monument. A l'invitation d'une citoyenne du quartier de la Barbacane, Janine Crouzet, le maire s'est donc rendu dans les lices, aux abords et au cœur du monument pour faire le constat de tours remplies de détritus, de l'érosion de morceaux de terrains liée à la mauvaise évacuation des eaux pluviales, etc. Rien de bien nouveau, certes, mais un constat certain de la nécessité impérieuse d'agir.

En attendant la visite de la ministre de la Culture

"Je suis aujourd'hui député dans une majorité et le ministre est de mon bord. Je serai donc impitoyable. Je suis, une bonne fois pour toutes, le plus à même d'avoir l'esprit critique." Pour Jean-Claude Pérez, il est évident que du côté de l'Etat "des choses laissent à désirer" et sur la partie municipale, il y a aussi "beaucoup de choses à revoir". Aujourd'hui, il est question de passer à l'action. "Que l'Etat fasse son travail, nous ferons le nôtre." La Ville entend participer à l'aménagement du Prado et se dit prête à agir sur les lices. "La seule chose que je n'accepte pas aujourd'hui, c'est d'entendre qu'on ne fait rien. Le sujet est complexe avec beaucoup de partenaires." Mardi, Carcassonne demandera à l'Etat de prendre sa part de responsabilité. "J'espère aussi que la ministre viendra nous rendre visite pour faire le constat sur le terrain de ce qui est fait et est à faire." Le maire en visite avec Janine Crouzet (à gauche) et Mme Le Pelley, conseillère municipale.