La pétition (suite 2)

            

                                          La passerelle joignant comme son nom l'indique les deux berges de notre fleuve Aude est complétement submergée.

 Photo Anton le 20/01/2013

réponse de Martial Andrieu aux propos du Préfet (voir article précédent.)

L'entreprise de démolition et de mensonges est lancée!

Il fallait s'y attendre l'entreprise de démolition, de mensonges et de marginalisation est lancée contre la pétition et son instigateur. A cours d'arguments et soutenu par une presse aux ordres, M. le préfet fort de sa légitimité communique sur le discrédit porté par l'initiative populaire sur la cité de Carcassonne. Il a les pleins pouvoirs pour agir et tente de retourner l'opinion, qui selon lui est réduite à un peau de chagrin. M. le préfet, est-ce à la hauteur de votre fonction que d'opposer les uns contre les autres? Au nom de l'unité républicaine, le représentant de l'état ne doit-il pas au contraire, user de son influence pour adoucir, apaiser les tensions et réunir les différentes parties autour d'une table. Au lieu de cela, vous semblez user de méthode éculées dignes de Cosette et des Ténardiers. Un temps où pour chaque revendication populaire, on faisait envoyer la troupe. Comme pour ses malheureux vignerons du midi sur lesquels les dragons de la nation, ont été obligés de tirer sur l'ordre de Georges Clémenceau. Que représente un chanteur lyrique pour vous, à vrai dire peu de choses, de la roupie de sansonnet quand il ne vous fait pas de l'ombre. Par contre, lorsque vous sous sentez menacé par une pétition tout à fait légale, là vous vous apercevez que le mécréant sait écrire, lire et parler. Oui, je suis de cette génération qui ne regarde pas l'abrutissement télévisuel et fait marcher encore son libre-arbitre et sa pensée. Si pour vous tremblez devant 2230 signatures pacifiques qui ne risquent pas d'attaquer au mortier la préfecture, que ferez-vous lorsque vous aurez à gérer un conflit social d'agriculteurs ou d'ouvriers? Vous avez beau être le préfet de la République et avec tout le respect que je vous dois, vous avez une hauteur de vue qui frôle la presbytie!