Déclaration faite par M. POUX en 1928
M. Poux, archiviste départemental, fait l'historique de la création du musée de la Cité
« L'oeuvre est née, dit-il, de l'accord intervenu entre
l'administration des Beaux-Arts et la Municipalité de Carcas-
sonne, également soucieuses l'une et l'autre d'assurer la mise en
valeur ainsi que la présentation rationnelle de riches collec-
tions lapidaires et graphiques dispersées auparavant, dans le
plus grand abandon, entre trois ou quatre dépôts. Le projet
d'installation, établi de toutes pièces par M. Poux, a été soumis
à la Commission des monuments historiques qui l'a approuvé,
et qui, sur la demande et la désignation du promoteur, a chargé
M. Pierre Embry d'en poursuivre la réalisation, avec le con-
cours et sous le contrôle de MM. les architectes Nodet et Vassas.
On peut affirmer que M. Embry s'est acquitté de sa tâche avec
un rare talent, et a bien mérité de la Science Archéologique.
Un millier de monuments ou fragments ont été rassemblés,
reconnus, triés et exposés au Château comtal dans un local spé-
cialement aménagé, qui ne couvre pas moins de six cents mètres
carrés de superficie.
A ce noyau lapidaire vient d'être adjointe
la collection des dessins et croquis originaux exécutés par Viol-
let-le-Duc et ses continuateurs pour les travaux dé restauration
des ouvrages des fortifications et de l'église Saint-Nazaire.
Le musée qui n'attend, pour ouvrir ses portes, que l'attribu-
tion désormais prochaine, d'un statut autonome, est appelé à
constituer, non seulement un centre merveilleux d'études archéo-
logiques, mais encore et surtout une attraction de premier ordre
pour les visiteurs désireux de se délasser de la contemplation
sévère de puissantes masses d'architecture, par l'impression
riante et infiniment gracieuse d'un cercle d'imagerie du Moyen
Age ».
(Source gallica)
cours et sous le contrôle de MM. les architectes Nodet et Vassas.
On peut affirmer que M. Embry s'est acquitté de sa tâche avec
un rare talent, et a bien mérité de la Science Archéologique.
Un millier de monuments ou fragments ont été rassemblés,
reconnus, triés et exposés au Château comtal dans un local spé-
cialement aménagé, qui ne couvre pas moins de six cents mètres
carrés de superficie.
A ce noyau lapidaire vient d'être adjointe
la collection des dessins et croquis originaux exécutés par Viol-
let-le-Duc et ses continuateurs pour les travaux dé restauration
des ouvrages des fortifications et de l'église Saint-Nazaire.
Le musée qui n'attend, pour ouvrir ses portes, que l'attribu-
tion désormais prochaine, d'un statut autonome, est appelé à
constituer, non seulement un centre merveilleux d'études archéo-
logiques, mais encore et surtout une attraction de premier ordre
pour les visiteurs désireux de se délasser de la contemplation
sévère de puissantes masses d'architecture, par l'impression
riante et infiniment gracieuse d'un cercle d'imagerie du Moyen
Age ».
(Source gallica)
Mais aujourd'hui, ce musée est pratiquement vide..... Où est donc passé tout ce mobilier archéologique exposé ? Une partie est au dépôt qui se trouve au pied de la tour de la Justice, mais où est le reste....?
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