jeudi 26 janvier 2012

Place Marcou, Fontaine


Traditionnellement
Les habitants de la Cité étaient alimentés en eau par :
- les puits
- La fontaine de Foun Grando
- la Foun Celado
les habitants de la ville basse étaient bien mieux lotis , " Les travaux d'équipement du village n'étaient pas la préoccupation majeure des autorités. "" Nous avons relevé le manque d'empressement des municipalités spéculant sur la baisse des populations, avant qu'une nouvelle idée vienne contrarier la première:
Un équipement urbain de qualité pouvait retenir, voire attirer la population" (citation)
une seule fontaine , située dans la barbacane de la Porte Narbonnaise  fournissait depuis 1853 un filet d'eau toute l'année sauf pendant les mois d'été. en 1871 un puits fut creusé place St Gimer, une pompe assurait le remontage des eaux dans les canalisations en fonte , Un réservoir de stockage fut édifié place St Sernin ( actuelle place Marcou) Voir document (de qualité médiocre) ci-dessous 


réservoir place St Sernin ( Marcou)


jusqu'en 1892 la cité fut alimentée par ces seules fontaines, date à laquelle fut construit un nouveau réservoir sept fois plus grand , installé rue du Plô , il assurait une alimentation convenable pour la grande majorité des habitants, par contre un mince filet d'eau coulait au robinet de la maison de mes grands parents, située sur la place du Petit Puits, au même niveau que le réservoir

réservoir rue du Plô

Une impulsion décisive fut donnée par Théophile Marcou avec l'installation de 10 fontaines supplémentaires ,  une fontaine surmontée de son buste fut élevée sur l'emplacement de l'ancien réservoir en 1901.



mardi 17 janvier 2012

Peintre Citadin

Aujourd'hui 17 janvier 2012, paru  dans la presse locale "L'Indépendant "


dimanche 15 janvier 2012

Ademaï au Moyen Age

Collection C.Beteille

Le tournage du film eut lieu en 1934,  les photographies sont vieilles de 78 ans.

 Ademaï au Moyen Age Ce film de Noël Noël fut réalisé par Jean de Marquenat, avec Suzy Vernon, Michel Simon, Marguerite Pierry, Tino rossi,
le film :" vers la fin de la guerre de 100 ans, Ademaï est un pauvre manant auquel son seigneur a ravi sa jeune et jolie femme , Ademaï tombe de calamité en calamité, condamné à la pendaison, puis à la noyade il est définitivement abandonné par sa belle, mais toujours courageux il se console aisément."




Coll. C.Beteille


Coll. C.Beteille





Coll. C.Beteille







vendredi 13 janvier 2012

10ème épisode Histoire ou légende




Après avoir expulsé les musulmans, la Septimanie se dota d'une administration comtale sous le Règne de Charles le chauve qui avait vendu ses peignes lors d'un vide grenier organisé par Lesourouge, dont je ne vous conterai pas les péripéties, mais qui fit les choux gras de la gazette locale. Nous eûmes droit à un comte nommé Oliba, au teint verdâtre, dont le sucesseur Oliba II ayant mûri, au teint par contre plus coloré, profita des largesses du Roi pour agrandir son domaine Le Carcassès et le Razès par mariage, une nouvelle famille élargit encore le territoire du côté de Béziers et d'Agde et la succession de morts et de mariages profita à Raymond Bernard Trencavel déjà Vicomte d'Albi et de Nîmes époux d'Ermengarde. Par la suite les Comtes de Carcassonne devinrent Vicomtes. La presque totalité des Citadins ayant reconnu un des leur, le comte de Barcelone comme Seigneur légitime, Trencavel en prit ombrage, appela Toulouse à la rescousse et reprit la Citadelle, le Comte de Barcelone assassiné dans notre bonne ville, les habitants craintifs, se mirent du côté du manche, comme les Chevaliers et l'Eglise. Mais cette soumission du peuple était liée à une promesse faite par Trencavel: rendre à Bérenger le troisième, Comte de Barcelone, sa propriété. Il n'en fut rien, parjure, Trencavel partit la fleur sur son haume pour la Terre Sainte.


Les Carcassonnais profitèrent de ce voyage, de cette croisère coûteuse pour le peuple, pour se rebeller contre les exactions du Vicomte, colérique et violent. Après des vacances longues, onéreuses de 4 ans dans les pays Orientaux, le Vicomte fut de retour au Pays. L'accueil ne fut pas celui auquel il s'attendait: pas de flons flons, pas de petits drapeaux, pas de jeunes filles aux gros seins comme il les aimaient, ... parès ... la révolte gronda, s'amplifia jusqu'au village de Couffe où un barde aimé de tout un peuple grattait un luth à se faire péter les cordes pour la défense de ce petit peuple plus Sudiste que Nordique. Le Vicomte dut s'enfuir et, revenus à leur premières amours les Carcassonnais versatiles prétèrent serment à Bérenger. Très vite, sournoisement, profitant des occupations guerrières de Raimond Bérenger, le Vicomte et son copain Toulousain prirent la Ville et la répression fut féroce, nezs coupés, yeux crevés, mutilations diverses et variées. Papa Trencavel et Roger s'en donnèrent à coeur joie, rebelote quelques années plus tard, le même sénario se reproduit malgré l'intervention de l'Eglise, la répression fut tout aussi cruelle, plus de 40 nobles se soumettent, des domaines sont confisqués, les chevaliers mis au plis, en semi-liberté, toujours sur place au service du Vicomte. Le gardiennage d'une tour fut associé à la possession d'un domaine. A la mort du père Ato, Roger dut partager avec ses deux frères, il hérita de Carcassonne, du Razès et de l'Albigeois. Les Bourgeois apparurent et commencèrent à s'immiscer dans les affaires publiques au détriment des "de", des chevaliers, des faux et vrais nobles, des miltaires.


Le temps passa, les années, les mois et les jours défilèrent: à la pauvreté succéda la richesse et surtout la misère des petites gens, les laborieux qui s'accrochaient désespérement à leur taudis, à leur abri de fortune. Nous les vîmes même, en 70, revendiquer, le pouvoir en place ayant tenté, après avoir détruit leur demeure et expulsé un grand nombre d'entr'eux, d'enchaîner les résistants, de les museler au profit des consuls et des bourges, commerçants et autres. Déjà à cette époque apparurent curieusement les "enfants de Trencavel" mais la marche inéluctable du temps et le pouvoir de l'argent virent disparaître la presque totalité des habitants. Il fallait bien en conserver quelques uns pour les faire de temps en temps aboyer avec juste raison, la soupape de sécurité était née. Bien qu'on affirme souvent que l'argent n'a pas d'odeur, d'autres avaient senti, reniflé, il y a quelques décennies déjà, l'odeur de la monnaie que des hordes de touristes venues du nord, les Goths, les ostrogoths, les allemands, sortiraient de leurs bourses pour des achats d'objets hétéroclites. Les commerçants aujourd'hui maîtres des lieux furent à leur tour victimes de leur prolifération et toujours tout aussi curieusement apparut un fier Trencavel Roger qui reçut une fessée après une agression verbale non justifiée, jour de pleine lune.

Antoine creusait, creusait, creusait, maintenant âgé sa fougue l'avait quitté depuis bien longtemps déjà, mais il creusait, creusait, descendre au plus profond, dans cette obscurité absolue, là où la terre se marie avec l'eau et le feu, était sa seule préoccupation, dehors, la douceur de l'hiver pertubait les gens. Les vendanges étaient terminées depuis bien longtemps et la préoccupation majeure des bourgeois et des petits bourgeois inoccupés pendant l'hiver, était les discussions, évitées pendant la saison par manque de temps car il fallait rentrer la monnaie, engranger pour des carrosses dorés ou tout simplement pour manger et payer des loyers exorbitants. Antoine était indifférent à ces préoccupations. Son château, Sa Cité, il se l'était appropriée, elle était à lui seul, personne mieux que lui connaissait le moindre recoin, la moindre pierre, d'ailleurs il savait, il comprenait, ressentait la pierre qu'il avait souvent caressée, allongé comme un lézard au soleil du printemps. Il humait narines grandes ouvertes ces odeurs, bien différentes et caractéristiques qui se dégagent de la pierre le soir venu lorsqu'elle a été chauffée par le soleil l'après midi ou, après un orage qui restitue cette tièdeur et ses effluves, seules reconnaissables par quelques rares citadins survivants exilés. Antoine creusait, creusait, creusait,  trouvera-t-il ce qu'il cherchait nous le saurons peut être dans un prochain épisode.

jeudi 12 janvier 2012

Le Temps des Copains 1960 ~=

le temps des copains les Citadins pourront reconnaître Lamouch, Chounchoun, le Basané, Pif, en arrière plan Choupi et boule.

mercredi 11 janvier 2012

Nouvelle chanson de Carcassonne



                    Mon ami Claude a eu la gentillesse de me transmettre le texte de cette belle chanson ( parole et musique) étonnante, détonnante, en un mot une jolie chanson, chanson que je m'empresse de vous faire partager,

CARCASSONNE

Un p'tit coin de tango
chante place Carnot
L'père Saint Paul lui cajole
ses marmots repus rigolent
bienvenue à Carcassonne
perché sur un beau marbre
l'effet si maculé troublant
neptune trône sous les arbres
le trident planté dans le vent
qu'est ce qu'il s'la donne à Carcassonne


 
Aux boutiques très très chic
A des prix très très choc
Les belles bourgeoiqses rappliquent
et s'essayent tous les frocs
Boudu les soldes à Carcassonne
Rue de la Gare c'est Noël
Il neige des cadeaux à la pelle
même si l'euro n'est plus très franc
Jacques a dit donne ton argent
A l'Argentin de Carcassonne


 
Café de la Comédie
Les poètes t'offrent leurs vers
A celui de l'Industrie
tu en auras des containers
Gare ici au Ricard qu'assomment
Jeune happa le para parade
Au soleil ou sous la pluie
Qu'importe que le temps ou le grade
La demoiselle sourit
Et pleur quand -t-elle quitte Carcassonne



 
Tandis qu'au Monoprix
La Vierge et son tout Petit prient
Bien plus haut que la passette
Les boules en cliquetis claquettent
Fany fait voir ton quart cochonne
Quand un chauve vend son peigne
A un barbu très compétent
Tous les bègues de la rassègue
Sont bien sûr au cou-cou-courant
Secrets, salés, sucrés, sacré Carcassonne




 
Ton eau toute aussi verte
Qui quittant Toulouse à Midi
Coule de l'écluse en gare ouverte
Et prend son billet pour Paris
Tout Riquet craque à Carcassonne
L'Espagne y pousse aussi sa corne
Mais matadors chefs toreros
Malgré pleurs et miséricordes
En plein jour te tu tout le bestiau
Toro bravo que ta carcasse sonne




Les touristes vont débonnaires
En plein cagnas de Juillet
s'amorcent au vin ou à la bière
Et se suicident au Cassoulet
On dine made in Carcassonne
Ho boudiou mais c'est un comble
Un peu plus et j'oubliais
La septième Mayrevieille du monde
Quelle histoire autant la Cité
Allez envoie et que Dieu me pardonne
Déesse en pétassou de pierres
qui tous les quatorze Juillet
S'éclate en bombes de lumières
A t'éclairer les Pyrénées
Belle Cité de Carcassonne





mardi 10 janvier 2012

Ecole maternelle cité...génération 1956.1957


Fête de fin d'année scolaire à l'Ecole Maternelle de la Cité
collection Jean Louis Costes

dimanche 8 janvier 2012

Réunion à la Cité 9 janvier 2012


Un article paru dans l'Indépendant du 08/01/2012


Ce qui est à première vue une invitation de la population Carcassonnaise dans son ensemble, la Cité étant un quartier réduit il est vrai à quelques familles et un grand ensemble commercial riche de plusieurs dizaines de boutiques, deux entités différentes qui n'ont pas les mêmes valeurs. Il me semblerait plus judicieux que la Chambre de Commerce soit la locomotive ou l'intermédiaire dans cette rencontre, la municipalité n'étant pas à mon sens le représentant idéal. Une "zone commerciale" devant se prendre en charge, à mon humble avis, pour valoriser ses commerces et ses activités, et non pas toujours demander aux politiques de se substituer à leur immobilisme. Il n'est pas rare de voir les rideaux des magasins fermés l'hiver et comme dirait ma grand mère on ne pas avoir le beurre, l'argent du beurre et la crèmerie ( j'ajouterais et la crémière).
Je lis dans l'article: "la réunion s'annonce plutôt musclée" pourquoi??? Il vaudrait mieux se relever les manches et utiliser ses muscles à balayer devant sa porte.

 Photographies prises un Dimanche à midi

mardi 3 janvier 2012

les fontaines de Carcassonne



Au mois de juillet je m'étais intéressé aux fontaines de la Cité en particulier et de la ville en général.  l'alimentation en eau de ces fontaines de carcassonne,  ville basse , me posait problème, c'est au hasard d'une promenade sur la route de Limoux que je découvris un aqueduc , encore en assez bon état par endroit , datant  du 17ème siècle , servant de clôture pour un propriétaire, détruit par un autre pour agrandir son jardinet. Cet aqueduc avec des tuyaux en poterie conduisait les eaux jusqu'au centre de Carcassonne. Nous l'apercevons derrière une haie de cyprès sur la route Limoux depuis le rond point , proche du stade JC Mazet. Les eaux étaient acheminées ainsi depuis une source située dans le hameau de Villalbe.



le petit puits 1

Derrière le Petit Puits nous apercevons le garage des instituteurs qui habitaient l' école des garçons, dans des appartements situés au dessus des classes .