mardi 27 février 2018

Raymond surnommé Trencavel




Le Vicomte Bernard Aton eut trois fils:

Roger, l'héritier des Comtés de Carcassonne et du Razès,
Raymond, surnommé Trencavel, Vicomte d'Albi, de Béziers et d'Agde,
Bernard Aton II, le vicomté de Nîmes.



La vie du Vicomte Bernard Aton ne fut pas un long fleuve tranquille. Reconnu par nombre d'historien comme un homme de capacité, courageux et fin politique, il agrandit considérablement son domaine par de nombreuses guerres et batailles et prit part à la première croisade auprès du Comte de Toulouse.
A son retour de croisade, la ville de Carcassonne dont les habitants étaient restés fidèles au Comte de Barcelone fut reconquise et son fils Roger, jeune seigneur âgé de 18 ans, accourut à Carcassonne et se faisant amener les principaux habitants, ordonna qu'on leur coupe le nez et les oreilles et qu'on les dépouille de "ces nobles parties du corps qui constituent la force et la virilité de l'Homme".
On peut penser que le peuple Carcassonnais redoutait ces Seigneurs violents et sanguinaires.




Les trois fils de Bernard Aton qui avaient signé des traités d'alliance furent désunis à la mort de leur frère Roger.
Le vicomte de Nîmes, Bernard Aton II, déshérité, allait prendre les armes contre son frère Raymond Trencavel et après d'ultimes transactions abandonne toute velléité contre son frère.

Raymond Trencavel hérita des comtés de Carcassonne et du Razès.

La destiné de Trencavel fut comparable à celle de son père, tous deux firent de nombreuses guerres, contre le Comte de Toulouse, contre le Comte de Barcelone dont il avait usurpé les droits sur Carcassonne, s'alliant même avec les Anglais contre Raymond V lui, allié au Roi de France.
Tous deux furent faits prisonniers et tous deux participèrent à une croisade.




La mort de Raymond fut d'une extrême violence. Un bourgeois de Béziers se disputa avec un Chevalier et lui enleva sa bête de somme. Le chevalier vexé et irrité demanda au Vicomte qu'on lui remette le bourgeois entre ses mains pour se venger. Afin de ne pas mécontenter le chevalier, Raymond Trencavel eut la faiblesse d'obtempérer partiellement à la requête du chevalier offensé. Le malheureux bourgeois subit une peine légère mais cependant infamante.
De retour dans cette ville de Béziers les autres bourgeois demandèrent  réparation au seigneur. Raymond Trencavel fixa le jour et l' église de La Madeleine fut le  lieu prévu pour cette opération.
Le Vicomte parut dans l'église suivi par sa cour, les bourgeois arrivèrent cachant sous leurs vêtements des poignards et des cuirasses. Le bourgeois offensé, le poignard à la main, s’élança sur le vicomte et le frappa mortellement, le Vicomte tomba ensanglanté au pied de l'autel. Triste fin.



Son fils Roger II viendra massacrer la population de Béziers avec l'aide du Roi d'Aragon. Tous les hommes furent exécutés sauf les Juifs et les femmes qui revinrent aux vainqueurs.



samedi 24 février 2018

Les Vicomtes de Carcassonne Généalogie





Photographie Archives Nationales

photographie Archives Nationales.








vendredi 16 février 2018

Anniversaire de Guitou



Le 15 février, date anniversaire que los Ciutadins ne pouvaient pas laisser passer.
Réunis simplement, comme ils savent le faire, les anciens ont souhaité un bon anniversaire à leur ami Guitou, en présence de ses deux filles Nathalie et Fanou. Guitou très ému a prononcé un discours avec une voix chevrotante et le mouchoir de lin brodé à la main, un moment d'intense émotion..... Même le plus ancien, Jean-Claude sortit un klinex de la semaine dernière.
Après la remise d'un cadeau alcoolisé on pouvait s'attaquer aux choses sérieuses.


Les Citadines, soutenant Zabeth dans cette épreuve, ont installé la table pour un buffet froid ou un apéritif dînatoire comme on dit aujourd'hui.
Rien ne manquait: des pizzas, de la charcutaille, des fromages, du vin, de la blanquette, Zabeth avait pensé à tout et les citadins au reste.


Confortablement installés, les mâles attendaient un service de ces dames qui se prêtèrent au jeu quelques secondes pour la photographie uniquement, autres temps autres mœurs, ensuite ce fut chacun pour soi.


Après la pose photographie, les choses sérieuses continuèrent, chacun apporta sa petite histoire, son petit commentaire, papota, discuta, de tout et de rien, comme des amis qui ont plaisir à se retrouver et oublier un instant les petites douleurs, les "tamalous", les cors aux pieds, l'appareil buccal.....etc...








Puis vint le temps des crêpes préparées avec amour par les gentes dames ci-dessous ....


.... et qui furent dégustées avec de la confiture de fraise, de prune ou avec de la chantilly ou bien du Nutella, le tout accompagné de blanquette de Limoux et de cidre.


Chanchou quant à lui préféra les crêpes à la chantilly 


Lorsque tous furent repus, la peau du ventre bien tendue, notre ami Jean-Claude qui s'était tenu tranquille jusqu'alors, entama une série de chansons traditionnelles faisant partie du répertoire citadin, chansons dont les couplets furent repris à tue-tête.


Et la soirée se termina toujours en chanson avec comme soliste Jean del Plô Traoucat qui nous entraîna dans un grandiose " Se Canta "




lundi 12 février 2018

Travaux 2018






C'est parti..... de grands travaux vont être effectués sur le talus mis à mal depuis de très nombreuses années par les eaux pluviales, non maîtrisées, qui déboulent depuis la Barbacane Saint Nazaire. Le tout étant  aggravé par les parties goudronnées et cimentées devant le terrain des chevaliers passage des eaux.


 Un mur de soutènement tout le long du talus devrait maintenir la terre et éviter la détérioration, bien avancée, du chemin emprunté par le petit train transportant un nombre important de touristes


Avant la construction un débroussaillage était à faire maintenant place aux gros engins.



mercredi 7 février 2018

Hier et aujourd'hui Le Sénéchal

                                         


                                       la roue tourne, le temps passe, les hommes changent, la Cité se transforme inexorablement de la ville au Moyen Age, de la ville au village, du village au quartier et aujourd'hui du quartier  au Centre commercial.
Il ne reste que quelques familles commerçantes qui peuvent se compter sur les doigts d'une main, de ces citadins qui ont eu une histoire avec la Cité qui ont eu des parents, des grands parents qui  occupaient la place avec un sentiment de possession, d'orgueil et de fierté de vivre dans ces lieux magiques. Le temps passe! es atal !!! évolution? modernité?


Avant-Hier
Sur cette photo de la collection de C.Cousteau on voit derrière Georges Cousteau, le café Barnabé. Devant la porte sur le trottoir 4 chaises et deux petites tables. Le store baissé.




Hier les deux maisons côte à côte étaient devenues le Bar Brasserie "Le Sénéchal", de Philippe Decaux


Ce café emblématique de la Cité tenu pendant de nombreuses années par une figure citadine Philippe Decaux, a aujourd'hui cédé la place à un commerce de fourrure, de cuir, de peau.







mardi 6 février 2018

Le fossé du château



Avant hier le fossé du château





Hier le fossé du château




Aujourd'hui le fossé du château


Article du quotidien l'Indépendant