samedi 20 août 2016

le préau de l'école

       


  C'est avec plaisir que nous apprenons par la presse de ce jour que l'école Jean Jaurès allait être inscrite aux monuments historiques et que le préau avait attiré l'attention du CRMH.

"Réunie le 8 juillet dernier, la commission régionale du patrimoine et des sites a rendu un avis favorable à l'inscription aux monuments historiques' des façades, des toitures et du préau de ce grand bâtiment"
             
 L'école des garçons de la Cité abrite, dans une grande partie, le musée de l'école qui attire chaque année un nombre important de visiteurs.
Par contre nous avons toujours contesté le choix fait par la municipalité de transformer le préau en dépôt d'ordures. L'ancienneté de l'école de la Cité n'est plus à prouver. Certes, ce n'est pas un grand architecte qui l'a conçue mais elle conserve malgré les ans son cachet à part la création du parking dans la grande cour et le dépôt d'ordures sous son préau.



Vous pourrez voir les nombreux articles écrits sur ce sujet dans le blog "Los ciutadins" (le préau de l'école des garçons) ainsi que les commentaires... 

dimanche 7 août 2016

Francis Battut




Un citadin de par son Grand Père maternel et de sa mère Germaine Espanol, connue dans la Cité sous le surnom de Mémène.
La profession de son père Jules l'a amené très jeune dans la région parisienne, un temps à Colombes puis à Versailles où il s'était installé avec sa famille.
Chaque été Francis venait passer des vacances avec ses deux soeurs Aline et Frédérique à Salsigne et me rejoignait à la Cité pour ne pas manquer le Tour de l’Âne, fin juillet.
C'était la période folle de notre adolescence, période que nous évoquions dès que nous nous rencontrions. Tu te souviens???
Et oui je me souvenais de cette période bénie où tout semblait nous réussir. Nous n'aurions manqué pour rien au monde cette fête traditionnelle de la Cité qu'avaient connue nos parents et nos grands parents toujours sous la même forme. Seuls les chanteurs nous divisaient, lui sa préférence allait à Adamo moi j'étais plutôt Polnareff. Là, Francis se trompait lorsqu'il me disait: "Ton Polnareff ne durera pas un an"!
Et puis la vie, la profession nous a éloignés et nous ne nous retrouvions que pour des évènements et quelques repas familiaux.
Installé à Villegalhenc depuis peu, il pensait couler une retraite heureuse et méritée prise il y a moins d'un an, mais une terrible maladie le terrassa le 3 août 2016. Pour sa famille, ses soeurs, ses enfants, Guilhem, Maya, Max et Lola et nous, tous ses cousins, un départ trop rapide et violent qu'il est difficile d'accepter.




Article la Dépêche du Midi


Alors qu'il était en retraite depuis un peu moins d'un an, nous avons appris, hier, que l'ancien procureur de Carcassonne, Francis Battut, est décédé subitement au cours du week-end dernier, dans sa maison de Villegailhenc. Il était âgé de 66 ans.
«Homme engagé»
Né au pied des célèbres remparts, ce Carcassonnais avait débuté comme enseignant chercheur en droit social, avant d'entamer une carrière dans la magistrature. Francis Battut était ensuite devenu juge au tribunal d'instance de Carcassonne en 1989, avant de rallier le parquet de Créteil en 1991, puis Paris en 1994. Au sein de cette juridiction, il avait travaillé au sein de la section antiterroriste, notamment lors du détournement de l'Airbus d'Air France en 1994 et de l'attentat de la station Saint-Michel en 1996.
Sa carrière s'est poursuivie en province, à Bastia, comme procureur adjoint, puis à Villefranche/Saône, en Beaujolais, comme procureur. En mai 2008 retour en terres carcassonnaises pour Francis Battut, nommé procureur de la République. Un poste qu'il occupera jusqu'en janvier 2011, où il est promu avocat général à la cour d'appel de Bastia. Le magistrat carcassonnais sera ensuite nommé à Bordeaux avant de prendre sa retraite. Malgré tout, il avait souhaité reprendre du service et avait intégré le parquet de Perpignan aux côtés du procureur Achille Kiriakidès.
Hier, à l'annonce du décès de Francis Battut, le procureur général de Montpellier, Pierre Valleix, a fait part de sa «grande peine» à l'égard de celui qu'il connaît personnellement depuis 2008. «Je garde le souvenir d'un homme très attaché à sa région. Il était très engagé, un vrai magistrat du parquet, avec ce sens de l'intérêt général. Une très belle mobilité et un engagement professionnel au-delà de ce que l'on peut imaginer.»
La rédaction de La Dépêche du Midi s'associe à la peine de la famille et des proches de Francis Battut, et présente ses sincères condoléances.