lundi 24 juin 2019

Festival culinaire la Régalade


Rien ne se perd, tout se transforme, ainsi le jardin des sœurs qui fournissait les légumes aux pensionnaires du Nid Joyeux fut un temps transformé en parking privé pour les clients de l'Hôtel de la Cité avec un grand portail  donnant sur la rue du Plô. La porte d'entrée plus proche du Nid Joyeux était située dans la rue du Petit Puits (sur la photographie)


Le parking n'ayant plus de raison d'être,  difficile de faire rentrer les véhicules de la clientèle hôtelière
à l'intérieur de la Cité, sa transformation devenait inévitable.



Festival culinaire la Régalade et ses échoppes








vendredi 21 juin 2019

le clocher de la Basilique Saint Nazaire



Comme beaucoup de personnes, je suis étonné du silence relatif des cloches de la Basilique Saint Nazaire et Celses. Mis à part, avant la messe dominicale, un silence assourdissant règne pour tous les autres événements ou pour les fêtes religieuses. 


            J'ai voulu en savoir un peu plus et je me suis rendu sur le site de l'association en Pays d'Oc. J'ai eu la surprise d'apprendre que le propriétaire du carillon était la commune de Carcassonne. J'ai toujours pensé que la Basilique, comme la Cathédrale, étaient propriétés de l'état (les monuments historiques) et que seules les églises dépendaient de la Municipalité.



Texte de l'association carillons en Pays d'Oc

Carillon de la basilique Saint Nazaire et Celse de Carcassonne (11)


  • Propriétaire : Commune de Carcassonne

  • Nombre de cloches : 35

  • Fondeurs : Pailhaud (XVième siècle), Paccard

  • Tessiture : Do4 à Do7

  • Type de clavier : Artisanal

  • Association gérant l'instrument : Amis du Carillon Languedocien / Ville 

  • Historique :

    Composé de 3 cloches d'origine, de cloches d'Algérie, de cloches neuves. En travauxn muet depuis 1997! Projet de restauration grosse cloche + 4 ou 5 volées. Restauration du clavier et de la filerie. Pour quand???

  • Contact : Claude Seyte (Campanié de Saint Vincent)






mécanisme hier, visible


Aujourd'hui.


Nous espérons que, dans un proche avenir, nous pourrons de nouveau entendre sonner les cloches citadines.




vendredi 14 juin 2019

Epoque Romaine


Article écrit par JP Oppinger collaborateur du blog Los Ciutadins.




EN 333, CARCASSONNE EST DEJA ENTOUREE D’UN REMPART !
Ce que nous avons tous appris à l’école, mais comment le sait-on ?
Un pèlerin bordelais, dont le nom ne nous est pas parvenu, a rédigé un document qui décrit son chemin de Bordeaux à Jérusalem dans l’année 333. Il s'agît de la première description connue d'un voyage en Terre-Sainte par un pèlerin chrétien. L'Anonyme de Bordeaux, comme on l’appelle, mentionne toutes les stations rencontrées sur la route, les haltes, les distances et un certain nombre d'informations anecdotiques, qui font de cet itinéraire le premier guide touristique connu. Ainsi, le texte latin se présente comme une liste de localités et de distances.
Ce texte présente un intérêt énorme puisqu'il livre un grand nombre de toponymes, parfois référencés nulle part ailleurs ou sous des formes inédites.

ITINERARIUM BURDIGALENSE
ou

ITINERARIUM HIEROSOLYMITANUM
en français
L’ITINERAIRE DE BORDEAUX A JERUSALEM

Voici l’extrait de sa liste qui concerne Carcassonne :
[548]   ANNO DOMINI CCCXXXIII [En l'an du seigneur 333]
[549]   ANONYMI ITINERARIVM A BVRDIGALA HIERVSALEM VSQVE, ET AB HERACLEA
PER AVLONAM, ET PER VRBEM ROMAM MEDIOLANVM, SIC :
CIVITAS BVRDIGALA, VBI EST FLVVIVS GARONNA, PER QVEM FACIT MARE OCEANVM ACCESSA ET RECESSA PER LEVGAS PLVS MINVS CENTVM.

Un itinéraire anonyme de Burdigala (Bordeaux) à Hierusalem (Jérusalem) et de Heraclea (Eregli) par Aulon (Valona) et par la ville de Roma (Rome) à Mediolanum (Milan). Comme suit:
La ville de Burdigala (Bordeaux), où est le fleuve Garonna (Garonne) dans lequel les flux et reflux de l'océan (marées) se font sur plus ou moins cent lieues]
[551]  Mutatio ad Iouem (Lèguevin) leugae VII

Civitas Tholosa (Toulouse) leugae VII

Mutatio ad Nonum (Pompertuzat) milia VIIII

Mutatio ad Vicesimum (L'Hôpital) milia XI

Mansio Elusione (Font d'Alzonne, Montferrand) milia VIIII

Mutatio Sostomago (Castelnaudary) milia VIIII

Vicus Hebromago (Bram) milia X

Mutatio Cedros (Caux-et-Sauzens) milia VI

Castellum Carcassone (Carcassonne) milia VIII

Mutatio Tricensimum (Cremadeills, Floure) milia VIII

[552]  Mutatio Hosuerbas (Lézignan-Corbières) milia XV

Civitas Narbone (Narbonne) milia XV
 
Légende :
Civitas :             la ville principale d’un territoire ou d’une communauté.
leuga  :               lieue, mesure itinéraire des Gaulois correspondant à environ 2450 mètres *
Mansio :             gîte d’étape pour garantir aux voyageurs un service confortable
dans un établissement destiné au repos. On trouvait une mansio toutes les trois mutationes. Elles étaient distantes entre elles d'environ 30 à 50 km. Tenu par le caupo, c'est un lieu d'étape bien équipé et permettant d'y passer la nuit. On y trouvait une auberge pour le repas, un service d'écuries pour le repos des montures, un maréchal-ferrant, un vétérinaire, voire un charron chargé de l'entretien des véhicules.

milia :               un mille, correspondant à 1479 mètres soit 1000 double pas *

Mutatio :           La mutatio est une halte-relais répartie tous les 10 à 15 km, pour la simple
détente et le changement éventuel de monture. Elle était située très généralement auprès d'un cours d'eau.

Vicus :                  implantation qui n'avait pas le statut de ville, bourg ou petite ville de province
*   Les distances entre lieux consécutifs sont données en
lieues gauloises jusqu'à Toulouse puis en milles romains.

CARCASSONNE, comme on voit, y est désigné comme CASTELLUM .
Dans l’Empire Romain un castellum n’est pas une Civitas, une ville principale (comme p.ex. Narbonne) mais plus important qu’un simple vicus (comme p.ex. Bram), c’est précisément une IMPLANTATION FORTIFIEE.

C Q F D
Ou comme notre Bordelais aurait dit :
QUOD ERAT DEMONSTRANDUM


















 


Voici Carcassonne sur la table de PEUTINGER (copie du XIIIe siècle d'une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain)
Deux remarques :
L'ensemble des fiches relatives à l'itinéraire de Bordeaux à Jérusalem a été réalisé à partir des énormes ouvrages de synthèse publiés respectivement en 1845 et en 1848 par le marquis A.-J.-F. Fortia d'Urban et M.-E. Pinder & G. Parthey. L'ensemble des identifications proposées par ces deux ouvrages a été réévalué, modernisé et profondément corrigé.

L’exactitude des mesures données dans cet itinéraire prouve qu’il n’a probablement pas été fait par un particulier, mais qu’il a été extrait de ces recueils d’itinéraires dressés par les ordres des empereurs, d’après les arpentages très exacts, exécutés dans tout l’empire pour l’usage des fonctionnaires publics et pour la marche des troupes. À l’énoncé un peu sec des étapes, l’auteur ajoute une description minutieuse des lieux saints et quelques remarques sur les routes qu’il a extraites des itinéraires impériaux.

Sources :
- http://www.arbre-celtique.com/encyclopedie/itineraire-de-bordeaux-a-jerusalem-6866.htm#top
- http://www.villemagne.net/site_fr/jerusalem-l-anonyme-de-bordeaux.ph

mercredi 12 juin 2019

11 juin 2019 La Porte d'Aude et le Talus





Il va falloir quelques mois peut être quelques années avant que les traces d'un collage qui a dégradé les murailles disparaissent et que le Talus non végétalisé soit de nouveau dans un triste état suite aux orages parfois violent qui sévissent aujourd'hui.