lundi 23 novembre 2015

Travaux dans la Cité mois de novembre 2015

 



    Avant les fêtes de fin d'année, de la Saint Nicolas et de Noël, des travaux sont exécutés dans notre Cité pour  l'accueil de touristes et de nos voisins Espagnols qui sont les plus nombreux pendant cette période.
De gros camions et de gros engins pénètrent par le seul passage possible, le Pont Levis et la rue Cros Mayrevieille. Il est évident que leur taille est limitée au cm près et pose parfois de sérieux problèmes comme nous l'avons vu récemment, des engins sont restés bloqués pendant des heures au niveau de la Porte Narbonnaise.



Le pont levis a subi les passages de gros engins et de camions que le poids parfois très important fragilise.


Après l'installation de guichets dans la Barbacane du Château, passage obligé des touristes, il semblerait que l'on fasse aujourd'hui le pavage de cet espace.



Place Saint Jean des travaux sont entrepris également, destructions, agrandissements, modifications de commerces qui donnent une autre allure à cette place autrefois délaissée des touristes, aujourd’hui elle est méconnaissable et consacrée uniquement aux commerces de bouche.







mercredi 18 novembre 2015

Hommage de Nelli à Pierre Sire





PIERRE SIRE Pierre SIRE n'est plus... après une courte et douloureuse maladie, il s'est éteint le 11 Mars 1945. Ses amis ont dit ailleurs ce que fut l'homme, ce que fut le poète et l'écrivain. Chez les Folkloristes, sa disparition n'aura pas été ressentie moins cruellement. Pierre SIRE adorait son pays natal ; il s'était depuis longtemps identifié à son âme la plus secrète ; il en connaissait toutes les traditions, il en parlait la langue. Nos lecteurs se souviennent du curieux et attachant « Folklore de la Cité » . où, en collaboration avec Henri FÉRAUD, il a fixé pour toujours ceux de nos usages qui, à l'abri de la double enceinte féodale de la vieille ville, avaient survécu à la guerre de 1914-18 et ne survivront sans doute pas à celle-ci... Nos lecteurs se rappellent aussi le numéro spécial de Folklore consacré à la « Pêche sur le littoral audois », monument définitif dont il avait rassemblé les matériaux et dirigé avec amour la construction... A ses moments de loisir, Pierre SIRE travaillait à un « dictionnaire folklorique des bêtes, des plantes et des pierres, » ébauché naguère par le regretté Colonel CROS-MAYREVIEILLE. Hélas! SIRE a rejoint maintenant dans la mort le fondateur de notre société... En quelques années, le Folklore Audois a vu disparaître les trois amis qui l'avaient fondé : CROS-MAYREVIEILLE, Michel JORDY, Pierre SIRE. - Et c'est sur SIRE que reposait, en grande partie, depuis quelque temps, la rédaction de notre revue. - Il nous faudra bien du courage pour continuer sans lui l'ceuvre si heureusement commencée... Nous la continuerons pourtant en nous inspirant de son exemple... Et c'est pourquoi, avec reconnaissance et piété, nous inscrivons le nom de Pierre SIRE en tête de ce trente neuvième bulletin, où il vivra encore dans le souvenir des nombreux lecteurs de «Folklore » qui, pour la plupart, étaient ses amis.

R. NELLI



lundi 16 novembre 2015

Un musicien citadin




         
Dans la famille Buisan, mes cousins, de la grande famille citadine, les trois garçons étaient musiciens et capables de créer un orchestre éphémère juste pour un événement particulier.

Tel fut le cas dans les années 50, pour un bal des Services Sociaux des Impôts à la chambre de commerce, Justin réunit quelques musiciens pour l'occasion : Mme Olier au piano, René Blanc à l'accordéon, Roger Alonso au saxophone, Daniel Henri à la trompette et Justin à la batterie.


vendredi 13 novembre 2015

Charles Devèze



Mardi 10 novembre 2015 a été rendu un hommage à Mr Charles Devèze sur cette modeste tombe où Lili Devèze son épouse l'a rejoint il y a quelques mois.
Plusieurs associations, des parents, des "Ciutadins" entouraient Jacques et Nicole leurs enfants.




Après la cérémonie ils se sont réunis chez Christophe Joye au Ménestrel.





Ils évoquèrent des souvenirs d'enfance, notamment avec Renaud et Guitou, de ce lieu magique qu'ils quitteront avec regrets.


Robert Anguille a écrit :

Témoignage en forme d'hommage.
Charles et Lily Devèze - Aujourd'hui, 12 novembre, les journaux locaux font état de l'hommage rendu à Charles Devèze, héros parmi d'autres héros de la Grande Guerre et résistant, qui repose, aux côtés de son épouse Lily, au cimetière de la Cité.J'ai connu Charles Devèze qui habitait à Lagrasse où il tenait un garage. Pendant l'occupation allemande il a caché chez lui Lily et ses parents, leur évitant probablement le sort réservé aux juifs réfugiés en France et " restitués " aux nazis par le régime de Vichy. Charles était veuf d'un premier mariage avec une personne que j'ai également connue.
Après la libération il a épousé Lily, qui lui a donné deux enfants. Dans les premiers temps de la libération des bals étaient organisés un peu partout. C'est ainsi qu'à Lagrasse Lily et moi avons dansé ensemble ! Je l'ai revue à Carcassonne où elle était guide à la Cité, l'un des meilleurs guides certainement. Lorsque je montais à la Cité et que par hasard je la rencontrais, nous éprouvions à nous revoir un plaisir réciproque. Elle est décédée au mois de janvier 2015. Elle allait avoir 97 ans.
Salut à Charles et à Lily.



La  presse locale a couvert l’événement
Article du 11 novembre 2015 de la Dépêche du Midi

Charles était marié à Lyli Deveze, disparue en début d'année, qui a laissé une trace indélébile dans la connaissance historique et architecturale de la Cité et dans la petite communauté des guides conférenciers du monument. En début d'après-midi, sous le soleil rayonnant, hier, c'est donc à Charles Devèze qu'a été rendu hommage sur sa tombe où il repose depuis 1955, et désormais aux côtés de son épouse. Cette petite cérémonie était à l'initiative de plusieurs associations dont la section Aude de la Légion d'Honneur. En présence de Nicole et Jacques, fille et fils, Francis Meignan a célébré le centième anniversaire de l'engagement dans la Grande Guerre de celui qui était encore jeune homme à cette époque. Né le 12 décembre 1897 à Condamine-Chatelard, dans les anciennes Alpes de Haute Provence, Charles Devèze était âgé de 17 ans lorsqu'il signa à Carcassonne son engagement dans le 9e Régiment d'Artillerie de Campagne. D'une affectation à l'autre le canonnier Devèze sortira vivant de la Grande Guerre, démobilisé en septembre 1919, bien qu'ayant été gazé et hospitalisé en 1916.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Charles Deveze fut affecté dans les rangs de l'Armée Secrète, dans le canton de Lagrasse. Spécialiste du renseignement, Francis Meignan rapporte que cet homme mit tout en œuvre, avec son groupe de résistants, pour participer la libération de la Nation. Ainsi, une fois la guerre terminée, c'est tout naturellement que ce patriote était élu, nommé maire de Lagrasse. Ce sera la seule mission que Charles Devèze refusera d'assumer, démissionnant vingt-quatre heures après sa nomination. Après des années de combats, ce dernier, souffrant des séquelles de son gazage, avait préféré exercer sa profession dans son garage. La fille et le fils de Charles Devèze, et plusieurs Carcassonnais qui n'ont pas oublié, se sont retrouvés sur la tombe de ce héros local à l'ombre des remparts de la Cité.

jeudi 12 novembre 2015

mardi 10 novembre 2015

La rue du Petit Puits


Au 19ème siècle, la rue du Petit Puits (hier nommée traverse des religieuses) avait cet aspect, pavée avec un caniveau central. A sa droite, le mur de l'école des garçons aujourd'hui disparu (voir article précédent concernant cette rue).

Photographie du livre Mémoire en Images.

 Cette maison fut habitée par la famille Hérin dans les années 50 avec trois filles Yvette, Paulette et Danièle. Début des années 60 par la famille de Pierre et Léo Fourriques propriétaires.  M.Mme Delbès ont acquis ce bien en 1979 et sont un des rares couples habitant aujourd'hui la Cité.


Peu de chose a changé dans cette rue. mis à part le mur de l’école et une extension de la maison dans l'ancienne remise. Un peu plus haut, sur la gauche le mur et la porte du jardin des religieuses, au bout de la rue, la maison de ma famille Antoine et Grégorine Español, mes grands parents, qui eurent cinq enfants mon oncle Antoine " l'aïnat ", Léontine "Titi", mon père louis "louisou", "Mémène" tante Germaine et Blaise, son jumeau, mon oncle,  La maison fut une première fois vendue à un marchand de bandes dessinées, d'affiches etc..


A l'angle de la place du petit puits, la maison est devenue aujourd'hui un restaurant et a perdu son charme et un étage pour la création d'une terrasse. Une porte et deux vitrines ont été créées à la place d'une fenêtre donnant sur la cuisine et d'un "finestrou" éclairant la buanderie, arrière cuisine.


Face à l'entrée dans la rue du petit puits une porte donnait dans le jardin des instituteurs, entouré de hauts murs. suivait leur garage aujourd'hui disparu et sur leurs emplacements, un parking a vu le jour.





samedi 7 novembre 2015

le cassoulet le millas et la lutte des classes


Folklore Audois.
Des réflexions faites en 1950 qui donnent une saveur particulière à ce plat devenu mythique dans le Lauragais en général et  l'Aude en particulier.



"""Est-ce à dire que la cuisine languedocienne a perdu tous ses caractères régionaux ? certes pas. Elle conserve des traits particuliers (le goût de l'ail - évidemment - et des épices). Mais les plats dits « locaux » n'intéressent plus guère l'ethnographe, parce qu'ils sont entrés dans le circuit commercial, touristique et somme toute «bourgeois». Le cassoulet de Castelnaudary, sur lequel on a écrit toute une littérature, en Lauragais et en pays d'Oc. est maintenant connu dans toute la France on le trouve jusque dans les bonnes auberges de Normandie. C'était. à l'origine. un plat populaire, un ragoût de haricots blancs que l'on mettait à cuire dans un pot de terre rouge - dit « Toupin" fabriqué à Castelnaudary ou à Issel. On y mêlait des couennes fraîches. un jarret de porc frais, du salé d'oie. du saucisson. Le four était chauffé avec des ajoncs épineux (agadeuses) de la Montagne-Noire qui passaient pour communiquer leur arôme au cassoulet. Ce mets, dont nous ne savons plus qui a répandu la légende qu'il aurait été apporté dans le Midi par les Sarrasins, en 719, sous forme d'un ragoût de mouton aux fèves blanches - associe en réalité les deux aliments auxquels la géographie avait d'abord voué les Languedociens de la Montagne-Basse : les haricots et le porc (et même pour renforcer le rapport géographique. il implique la présence de la poterie de, Castelnaudary. et des ajoncs de la Montagne-Noire). Le cassoulet était donc l'expression complète du Lauragais. Il est maintenant devenu un « plat bourgeois », le peuple lui préférant la viande de boucherie. C'est là un phénomène général qui ne manquera pas d'intéresser le Folkloriste : Les mets « grossiers » dont le peuple s'est, si l'on peut dire, libéré, continuent à passer pour « friandises » dans la Bourgeoisie. On se met, à la ville, à vanter les petits pains de seigle, le millas, selon un schématisme dont le « Folklore du millas» nous fournira un exemple bien caractéristique:"""



""Un jour que Henri IV s'était arrêté à Castres, les consuls lui demandèrent respectueusement de bien vouloir réduire les impôts qui étaient trop lourds. Le monarque s'étant enquis de ce que mangeaient les gens du peuple et ayant voulu goûter au « millas », les consuls lui en firent préparer une corbeille. Mais on avait employé une si bonne huile que cette bouillie ressemblait à un beignet. « Ce sont là des gâteaux ! » dit le Roi. (Et il refusa d'accéder à la prière des consuls). La légende ajoute que lorsque le Roi repassa dans sa bonne ville, les consuls, cette fois, lui firent servir une pièce froide de bouillie de maïs - le vrai millas - et que le roi, l'ayant trouvée exécrable, consentit enfin à alléger les impôts...


 De même, à Carcassonne (Cité) on raconte que la Duchesse d'Orléans (?) s'étant rendue chez une Madame de Gastine, notable de la Cité, aurait mangé chez elle du millas saupoudré de sucre. La Duchesse se déclara enchantée. Mais le lendemain, les bonnes gens criaient sur son passage : la Duchesse n'a pas goûté le millas roturier !... Tout cela signifie que le millas, les petits pains de seigle, les laitages paysans (les fromatjous) et le ragoût de haricots, sont passés de la table du pauvre bougre à celle du Bourgeois, en s'y perfectionnant. Bien préparés, ce sont, en effet, d'excellentes choses. Mais le peuple a connu, jadis, ces aliments sous leur forme roturière; et il en est dégoûté pour longtemps. Lorsqu'il reviendra au millas, par exemple, ce sera la preuve qu'il aura définitivement oublié, que pendant 200 ans, il lui tint lieu de pain; ce sera le signe, qu'en ce qui concerne l'alimentation, le nivellement qui s'accomplit tous les jours, aura atteint sa phase définitive : Au moins en ce domaine, il n'y aura plus qu'une seule classe, celle des consommateurs « égaux »."""


mercredi 4 novembre 2015

La place du Château



La place du Château connue sous le nom de Place Royale au 18ème siècle est la plaque tournante de la Cité, les principales rues y aboutissent:
-la rue Cros-Mayrevieille anciennement "rue tirant de la Porte Narbonnaise à la place Royale
-la rue  Saint Louis avant-hier nommée rue Saint Nazaire hier rue Garribaldi conduit à la basilique Saint Nazaire.
- et la rue du Grand Puits qui contourne le quartier pour arriver rue Cros-Mayrevieille.


Faisons le tour ce cette place. L'actuelle enseigne Antiquités de Mme Faye "Yéyé" était l'épicerie " l'Etoile du Midi" tenue par Emilienne et Juju Aribaud,  Mme Dupuy et d'autres gérants se sont succédés avant l'installation de Mme Faye.



Au dessus la maison de la famille Edmond Cassignol aujourd'hui magasin "le glacier"


Suivait la Poste que tenait Mme Lautré (avec appartement de fonction au 1er étage) aujourd'hui deux magasins, l'un tenu par Bertrand Cros, vente de figurines 


 et "Complément d'objet", magasin de mode, chapeaux, bimbelots, souvenirs etc...


Tournant le dos au Château nous sommes face à l'épicerie de Lulu Vidal-Pennavayre et de ses deux enfants Anne et Jean Paul. Aujourd'hui c'est un magasin de produits régionaux, de livres et de souvenirs qui est protégé des stationnements abusifs par une série de bornes.
Ce magasin est géré par Jean-Paul.


A l'angle de la Rue Trencavel nous trouvons une  maison qui était habitée par la famille Rouquéros.


Devenue aujourd'hui magasin "Graine de Pastel"



Suit l'Auberge de " Dame Carcas" autrefois maison de la famille Reynès,


 Le magasin de vêtements "Blanc du Nil" et un point Informations "Autour de Carcassonne": - à voir- à faire- billetterie, était l'ancienne Brasserie-bar de la famille Bousquet et de leurs enfants Gilberte, Simone, et Jean-Pitou.





 suit "l'Auberge des Ducs d'Oc" hier maison d'habitation de ? 
et le Café " Le Trouvère" de la famille Joye, propriété jusqu'à la fin des années 60 de la famille Boulu et de leur fils Guy.



Cette belle bâtisse, un temps habitée par la famille Marty Courrière, fut occupée dans les années 60 par la famille Dupuy composée de 5 garçons, Claude, André , Boule, Pilou, Kinou.
 Aujourd'hui le magasin est tenu par Jean-Marc Sarraute, propriétaire.


Nous sommes arrivés à l'angle de la rue Cros-Mayrevieille et de son feu vert historique qui à son installation fut réglé aux pas lents de la mule de François viticulteur citadin.

























mardi 3 novembre 2015

Article la Dépêche du Midi 1er nov.2015 + youtube Modèle 3D de la Cité fortifiée de Carcassonne (FR)2015




Issus de cinq universités européennes, 19 scientifiques travaillent actuellement à numériser les remparts de la forteresse médiévale, jusqu'à remonter bien en-deçà du Moyen-Âge, au temps des Romains. Une étude d'ensemble réalisée grâce à des technologies numériques dernier cri, dont les premiers rendus seront proposés au public fin 2016. «Ce ne sont pas simplement des chercheurs qui se font plaisir, c'est vraiment utile, et même fondamental pour Carcassonne», souligne Marie-élise Gardel, la responsable coordonnatrice de ce Projet collectif de recherche (PCR) international intitulé «Carcassonne, La Cité : relevés, étude et datation des fortifications». Selon cette archéologue médiéviste de renom – docteur en Histoire, directrice du chantier de fouilles de Lastours notamment, elle fait autorité dans son domaine – , «pouvoir rassembler une telle équipe est extraordinaire, même si trouver l'argent, assurer la logistique et gérer les egos peut parfois s'avérer difficile!» Et manifestement, ces universitaires venus de Rennes, Aix-en-Provence, Barcelone, Valladolid, jusque de Suède, sont très heureux de partager leur travail, un chantier qui dure depuis un an et qui se poursuivra jusqu'à l'année prochaine, à raison de deux semaines par an sur site. A cette date, ils seront certainement en capacité de présenter un premier rendu au public, avec son lot de découvertes, voire de révélations, ce qui ne serait pas étonnant sur un champ d'investigation aussi pointu. D'autant que la dernière grande lecture globale de la Cité remonte à Joseph Poux, du début des années 20 à la fin des années 30.

Les murs ont aussi une bouche

à l'image des appareils high-tech de mesure de la granulométrie des mortiers utilisés par les Suédois d'Umeå, ou des scanners 3D qui équipent les Espagnols du LFA(*) – des engins capable d'enregistrer un million de points par seconde à 360° tout en prenant des photos –, cette équipe pluridisplinaire procède à des relevés d'une précision extrême qui permettront, une fois interprétés, de dater les murailles et de raconter leur histoire, un véritable patchwork constitué au fil des époques. En gros, chaque pierre, de chaque face, de chacun des murs des deux enceintes constituant les fortifications de la Cité, sera accessible par ordinateur aux spécialistes du monde entier. Les yeux collés aux détails, sans avoir à se déplacer, ni poser des échafaudages... Sans doute même, à terme, ces vues saisissantes pourront-elles être utilisées à des fins plus ludiques et grand public. Et ça, ça vaut bien Disney World!
(*) Laboratorio de fotogrametría arquitectónica de Valladolid (Castille). Umeå, en Suède, a été Capitale europénne de la Culture en 2014.

Le chiffre : 23 000

euros> Le scanner. C'est le prix de l'appareil utilisé par les universitaires espagnols pour numériser la Cité. Et encore, disent-ils, «c'est le moins cher!»
«La dernière lecture de la Cité remonte à Joseph Poux, dans les années 30»

Une étude méthodique

Après un mois de travail intensif en juin dernier, les chercheurs se sont concentrés sur une zone test au nord de la Cité. Il a fallu inventer une méthode de travail, procéder par tâtonnements. «C'était une gageure, mais les résultats engrangés, au même titre que les protocoles de recherche formalisés, constituent à nos yeux un travail pionnier», se réjouit Marie-élise Gardel. Chose inédite encore, le projet, co-coordonné par Nicolas Faucherre, professeur d'histoire de l'art médiéval à l'Université d'Aix-Marseille, réunit des chercheurs issus de champs de compétence qui d'habitude se rencontrent peu. Compte-tenu du périmètre étendu des deux enceintes de la Cité, cela pouvait en rebuter plus d'un!



lundi 2 novembre 2015

article de la Dépêche du Midi Opération Grande Site



Photographie Blog Los Ciutadins


Après des mois et des mois (voire des années) de tergiversations, cette fois, l'Opération Grand Site (OGS) de Carcassonne est bel et bien sur les rails. Après avoir réussi à classer la Cité au patrimoine mondiade l'UNESCO, le maire de Carcassonne, Gérard Larrat, devrait réussir un autre coup majeur pour la ville. En effet, représenté par les équipes techniques de chaque partenaire (Ville, Agglo, Département, Région, État°), le syndicat mixte vient de valider le programme d'actions du cœur de projet, comprenant 32 fiches. Ce qui est appelé l' OGS 1 et concerne la période 2015-2020, pour un montant subventionné de quasiment 20 M€.
Cette phase active prévoit désormais plusieurs étapes avant la validation définitive.
1 - novembre 2015 (la semaine prochaine) : réunion du comité technique pour valider le programme général.
2 - Fin novembre 2015 : Réunion du conseil syndical pour valider le projet définitif.
3 - Début 2016 : visite à Carcassonne d'un inspecteur général de Paris, représentant de l'État.
4 - Actualisation des documents en fonction des observations de l'inspecteur.
5 - Comité de pilotage pour la validation définitive du projet qui aura tenu compte des observations.
6 - mars 2016 : réunion de la commission départementale des sites pour validation avant une dernière inspection générale.
7 - Juin/juillet 2016 : Présentation du projet global à la commission nationale des sites. À l'issue de cette validation, les 32 fiches de l'OGS 1 sont lancées sur la période 2015-2020.
À l'issue de cette période, l'OGS 2 entrera en vigueur pour la période 2020-2025. Cette période concernera de nombreux aménagements de rues et artères, ainsi que la coule verte, c'est-à-dire l'environnement de Grand Site. Cette deuxième phase devrait bénéficier d'une enveloppe de subventions équivalente également à 20 M€.
Sauf à y consacrer toutes les pages d'une édition, il est impossible de détailler paragraphe par paragraphe et sous paragraphe par sous paragrahe les 32 fiches actions de cet immense projet. En revanche nous vous proposons de découvrir le détail du cœur de projet, et toute la philosophie de cette Opération Grand Site.

Porte d'entrée cité médiévale

Voie médiévale

Une requalification complète de l'entrée principale avec plusieurs actions principales : Une voie piétonne aménagée. Un centre d'accueil avec services et offres patrimoniales et touristiques. Le réaménagement des parkings avec un parking principal pour les touristes de 1 000 places voitures et 50 places bus. Les parkings de proximité deviennent des parkings fonctionnement Cité et permettent un accueil qualifié pour les clients des hôtels de la Cité, ils sont aménagés pour s'intégrer au mieux au site. Des places sont réservées pour les salariés du CMN, les habitants et commerçants permanents et saisonniers.

Porte d'entrée sud

Porte d'Aude

Cette entrée permet de valoriser la Porte d'Aude qui magnifie le côté défensif de la Cité. Entrée à privilégier avec plusieurs actions qui redonnent vie à l'espace urbain de la place Saint-Gimer, avec l'église Viollet le Duc. Dans le détail, les fiches comprennent : La montée porte d'Aude, le lien avec la bastide par la Barbacane, le lien à l'île par un itinéraire transversal, le lien avec les infrastructures d'accueil Sud, c'est-à-dire le camping actuel et la future aire d'accueil et de services des camping-cars.

Porte d'entrée grand paysage

Chemin des vignes

Entrée verte par le GR36 permettant d'approcher la cité autrement. Plusieurs actions concernent cet objectif : Un accès routier officialisé avec une signalétique revue. L'aménagement d'une aire d'accueil au lac de la Cavayère avec des services appropriés. Une mise en valeur paysagère et scénique sur différents espaces (Pech Mary, l'Arboretum, la porte de fer). Cette nouvelle porte est en relation avec le paysage du Sud Cité et le vignoble qui sera également mis en valeur dans ce cadre.

Porte d'entrée pôle gare-canal en lien avec la bastide

Entrée bastide en lien

C'est l'un des enjeux très fort de l'Opération Grand Site, avec la réalisation d'un pôle multi-modal complet. Ce projet comprendra une réhabilitation urbaine des abords avec notamment le parvis de la gare, la zone de stationnement Sernam, et le port du Canal du midi. Les services d'accueil et d'information qualifiés, l'optimisation des transports urbains et des facilitateurs de déplacement (taxis, location de voitures, location de vélos…)

Une valorisation patrimoniale pour élargir la découverte

1 - Le Grand Site Cité

Cette fiche prévoit des aménagements importants à réaliser au niveau urbain et patrimonial. Ainsi, les douves seront dégagées des voitures et un véritable projet de mise en valeur du rempart sera réalisé. Deux rues principales dégradées seront réhabilitées (Trencavel et Moulin d'Aval). Enfin la valorisation patrimoniale se traduira par différentes actions : signalétique d'interprétation,circuits thématiques, valorisation des espaces publics et privés, tant paysagers que culturels.

2 - Île, bord d'Aude et grand paysage.

L'enjeu majeur de ce projet de parc naturel urbain est de conserver les paysages autour de la Cité et d'avoir une nature complémentaire à la Cité. Dans cette optique, l'île en bord d'Aude qui joue un rôle de poumon vert dans la ville doit être valorisée. Aujourd'hui, la menace de déprise agricole est forte et les friches gagnent en surface délaissée. Or, toute l'histoire de la Cité est là, avec le site protohistorique de Carsac, les anciens faubourgs médiévaux du Sud et les grandes voies de passage romaines. Pour y parvenir, les actions porteront sur de l'aide aux agriculteurs pour maintenir les activités et donc le paysage et pour résorber les points noirs. Elles intégreront tout un volet paysager et patrimonial sur l'ensemble de la zone, dont l'île et les bords d'Aude. L'objectif est de créer une véritable transition verte entre la ville haute et la ville basse.

3 - Bastide, un patrimoine à révéler.

La valorisation de la liaison Cite-Bastide passe par une réappropriation des secteurs urbains de liaison pour une meilleure circulation entre les deux entités. Cette ambition est liée au nouveau label «Ville d'Art et d'Histoire». Sont concernés par ce projet, les lieux d'accueil au public (musée de Beaux-arts, lieux d'exposition, lieux de visite...). La valorisation patrimoniale urbaine et culturelle sur les liaisons Cité-Bastide. La signalisation patrimoniale pour compléter la signalisation touristique de liaison déjà en place, ainsi que les relais d'information service qui seront implantés sur les lieux stratégiques. La valorisation des anciennes vitrines commerciales sur les secteurs de liaison par de la scénovision et des métiers d'art. Le but est de raconter une histoire, celle des quartiers et des savoir-faire, pour permettre d'inscrire la petite histoire dans la grande.

4 - La liaison Cité - Bastide

Ce projet s'appuie sur la nécessité de créer des liaisons qualifiées pour assurer le développement de la ville basse. A partir de la Porte d'Aude par la réhabilitation de la rue Barbacane. À partir de la Porte Narbonnaise, par la réhabilitation de la rue Trivalle. En liaison à partir du Pont Vieux par les rues des Calquières et du Pont Vieux. Le tout en tenant compte de la réalisation effective de l'aménagement du square Gambetta.

dimanche 1 novembre 2015

La rue Cros-Mayrevieille dans les années soixante


suite de l'article précédent

Côté droit, de la rue du Grand Puits à la Place du Château.



A l'angle de la rue du Grand Puits, la maison de deux étages était habitée par trois familles,
au Rez de chaussée, la famille Durand, entreprise charbon et bois, au premier étage la famille Clottes et leurs enfants Aline et Richard et au deuxième étage la famille Expert.
Aujourd'hui devenue un magasin de souvenirs qui est géré par Ludovic Sourou.


Au dessus, nous trouvions la Boulangerie Bacharan (auparavant Boulangerie Vidal) qui est aujourd'hui un ensemble de magasins de la famille Fouich Bacharan avec leurs enfants Roseline, Michel, Pierre et Pascal.


Le comptoir des espadrilles aujourd'hui tenu par Sabine était l'ancienne salle à manger de la famille Bacharan.


Après nous arrivons à une petite impasse qui hier était partiellement fermée.


Suivait la maison de la famille Julien Contié (dont les enfants étaient Charlot, Jacotte et Nanou)
Aujourd'hui une boutique Savonnerie Fabrication artisanale de savon.


La maison de la famille Español, mon oncle, ma tante et leur fille Dany, aujourd'hui associée à la maison dans laquelle nous trouvions la famille Cutanda dont les enfants étaient René, Odette, Gaby, André et Guitou et ...
Ces deux maisons aujourd'hui forment un ensemble consacré à  la vente de bonbons et autres sucreries." La Cure Gourmande".


Le Salon de thé d'Adeline Pujet Moureau précédait la Boucherie du père de Jojo, Gaston Labécède


Le salon de Thé est aujourd'hui un commerce de bonbons appelé sans rire " Les bonbons des Templiers"


La boucherie aujourd'hui est pour une partie "Billeterie, Point info" pour bateaux sur le canal du midi et l'autre un magasin de vêtements." Le blé en Herbe".

Côté gauche


De la rue Saint Sernin à la place Cros-Mayrevieille se succèdent nombres de magasins



Hier les Antiquités de la famille Sourou et de leurs enfants René et Caroline  aujourd'hui ce magasin de souvenirs divers et variés appartenant à la même famille.


Au dessus se trouvait l'épicerie des deux frères Solanille. Iréné et Mimile aujourd'hui une vente de vins et produits de qualité.


Ensuite nous trouvions l'épicerie pâtisserie de la Famille Guy Blanc Père et Jeannette, leurs enfants Marie Paule et Guitou. Fin des années 60 Guitou avait créé un bar et plus tard avec son épouse Zabeth un bureau de Tabac souvenirs, Mr Cadène ayant cédé son fonds de commerce installé auparavant rue Saint Louis.


Touchant l'épicerie nous trouvions  "les Buissonnets"  restaurant emblématique de la Cité de la famille Cousteau dont les enfants étaient Jojo, Michèle et Cécile.
Au décès d'Elia le restaurant fut acheté, il y a quelques années à peine par M.Joye et transformé en magasin de bonbons, ce qui porte à trois les commerces de bonbons dans la seule rue Cros- Mayrevieille.


La maison de la famille Sabartès achetée dans les années 60 par la famille Solanille fut géré pendant de nombreuses années comme restaurant, un des premiers de grande surface et de grand public, aujourd'hui magasin vente de souvenirs, serviettes et torchons.


A l'angle de la rue et de la Place Cros-Mayrevieille, la maison de Mimi Robert transformée dans les années 60 en magasin de souvenirs "le cadran solaire" par la famille Moureau, achetée ensuite par la famille Rives devint un magasin de mode. Aujourd'hui le bar restaurant est géré par la famille Blasco.

Nous sommes arrivés Place du Château que nous décrirons dans un prochain article.