samedi 28 février 2009

Tradition vivante






Après une après midi de Tour de l'âne , les jambes de nos Ciutadins , jambes qui ont été largement, sollicitées , auraient tendance à se dérober et à ne plus assurer leur fonction première à savoir maintenir la position debout. Sur les visages la fatigue tire les traits. Un apéritif anisé savamment dosé, un alcool de malt d'Outre manche ou un petit rosé sorti de derrière les fagots de notre ami Jean Claude Loupia, redonneront des couleurs pour un repas frugal et O combien fraternel autour d'une table installée dans l'ancienne école maternelle, où règnera l'amitié, le bonheur et la joie. Pied de nez à tous ces détracteurs et pisse vinaigre qui pensent que la tradition ne peut se perpétuer que par des jouvenceaux pubères et boutonneux ou des intellectuels de salon n'ayant jamais participés à ces festivités.

vendredi 27 février 2009

Le Pont Levis

le chanteur POPO
les membres de l'association ont chanté la chanson de M. Gayraud dit Popo pendant leurs réunions . Devant le succés immédiat et colossal un CD aurait été même enregistré par l'auteur.
Pour tout renseignement d'adresser directement à l'auteur habitant la Cité.
Refrain : sur le pont, pont levis on y passe, on y passe sur le pont pont levis on y passe jour et nuit

Au nom des citadins
touristes main dans la main
venez vous joindre à nous
à la fête de chez nous

refrain : sur le pont, pont levis on y passe, on y passe sur le pont pont levis on y passe jour et nuit


Dame Carcas veille
malgré qu'elle sommeille
devant la tour Narbonnaise
Carcassonnais, Carcassonnaises
rentrer dans la danse
vite la providence
les musicien s'assurent
que tout bat la mesure

refrain : sur le pont, pont levis on y passe, on y passe sur le pont pont levis on y passe jour et nuit


Aujourd'hui, jour de fêtre
sur un air de guinguette
Dansez, amusez vous
sautez faites les fous,
tout est bonne figure
sur toute les coutures
nous sommes tous des copains
et ça tourne bien

Refrain : sur le pont, pont levis on y passe, on y passe sur le pont pont levis on y passe jour et nuit


La Cité s'amuse bien
sur les traces des anciens
a travers rues, couleur d'or
la fête est un trésor
sacré mini festival
joyeux fécos carnaval
tour de l'âne en poésie
farandole chérie

Refrain : sur le pont, pont levis on y passe, on y passe sur le pont pont levis on y passe jour et nuit


Tout le long de l'après midi
et une partie de la nuit
sous lumière irisée
le bonheur est dans la Cité
la magie des marionnettes
à chacun sa chansonnette
sous les guirlandes d'argent
croquer la vie à belles dents

jeudi 26 février 2009

Surnoms Sobriquets

Elia et Loulou
Boule et Bambino

GUITOU
De tout temps les habitants de la Cité ont eu des surnoms, des sobriquets pour les désigner et de nos jours encore ( je parle des années 50 - 60 à nos jours que je connais plus particulièrement) et parfois il nous est difficile de donner le nom patronymique de certains amis aujourd'hui disparus. Les sobriquet étaient donnés pour différentes raisons : l'aspect physique, profession, personnages divers, nom d'animaux ...........

Des métiers :
Petit pain : (Fouich Boulanger)
Zapatero: M.Ucero Cordonnier

Origines
La Parisienne: Jeannette Variéras
l'Italienne : Cécile Firmin

Aspect physique ,défauts
La Longue: Jeanne Barrabès -grande de taille
Le grand Jacques et son père Napoléon
le basané: serge Doumerg - peau mate dès le printemps venu
le bambino : Tony Español jeune et petit
Boutiole: JP Céréza - acné juvénile ou varicelle
Choun Choun: léopold Siment- yeux bridés
Boule: Robert Dupuy - tête ronde ou Cupelon
Patouret: - Infirmité à une main - patte raide
Nin: Roger Firmin - petit dernier de la famille
le Charmant: Jean Pierre Olivier
Kossat: M.Marco -disait toujours c'est kossa pour c'est comme ça
casque d'Or: léon Maury

Noms d'animaux, de plantes, d'arbres
La puce : Bergé- petit de taille
l'abeille ou la Nèfle ou tutur- il avait comme une nèfle sur le front
lamouch :Pennavayre claude
Coucou: le garde que nous faisions courir sur les remparts en criant Coucou! cherche nous
Sapinette: Rosello
la yène: A.Olivier
banane:

Des personnages
le bosco ou cocagne : Fauré
Blec: Roquefort- personnage de bandes dessinées un cow boy denommé blec le roc
Popeye: JP Garrabé
Ringot: Gaillagot - film de cow boy avec un dénommé Ringo
Charlot: Julien
Momeja: P.Bousquet -joueur de rugby

Termes affectifs
Pulou: JP Dupuy
Kinou: J.Dupuy
Loulou: L.Savetat
Guitou: G.Blanc
Bill:
Jeanpitou: JP Bousquet
Mayo: MR Gaillagot
Jacotte: Jacqueline Julien
Nanette: sa soeur
popo : P.Gayraud

Caractère
la bougno: G.Saurel: bourrut avec un gros coeur

Indéfini:
Duch: André Dupuy, Eustache: G.Franck, Golmat: R.Franck, Tchantchou: R.Arino, Zappi ou la gnore: A.Sourès, le Sboub ou Straus: M.Adroit - portait des jeans du même nom,le Raouc, Plego lignos: A.Bastoul, la nich : Roquefort jeune, bull : R.Alary, Touit: Claude Dupuy, Patejo :JC Matéo, Berka: R.Arino, Senil: Arino, Goingoin: A.Firmin, Latiche: Jojo Cousteau, bazaine: R.Pueyo, gnafre: R.Sourou, Rim :Yves Faro,ratanplan, comme, piou,pampiol,gasoil,sindjou, et.....

mardi 24 février 2009

Aquela Trivala

rue Trivalle


Aquela Trivala
aquel polit quartier
i a que de gitanose de baraquets
An pas de sandalas
an pas de soliers

e van far la valsa

aici jol pont vielh

voici revenir Saturnin
La fête qui par son entrain
nous efface nos chagrins
et les jeunes en silence
s'abandonnent à leur destin

REFRAIN

voilà que la fête bat son plein
la musique leur dicte le train
et par couples joyeux
se faufilent sous les arches
pour admirer l'Aude bleue

refrain

Sans faire oublier les anciens
et donner un succés certain
dans ce cadre joyeux
tout le monde est unanime
pour danser à qui mieux mieux

refrain


Chants et chansons 1



Un repas , une réunion se terminait toujours par des chansons , que tout le monde reprenait en cœur en scandant la musique avec le plat des mains sur la table. C'étaient bien souvent des chansons paillardes mais il n'y avait pas que cela, les participants chantaient aussi des chansons traditionnelles connues faisant parties du folklore de notre région, l'exemple type est : Montagne Pyrénées ( voir le texte ci-dessous) certaines autres reflétant une réalité sociale d'un quartier étaient reprises non seulement par les gens du quartier mais également des Carcassonnais tous quartiers confondus, je veux parler d'une chanson écrite écrite par un dénommé Gualdo qui sur un air de valse en fit une chanson qui fit le tour de Carcassonne et du Département de l'Aude.


Montagnes Pÿrénées vous êtes mes amours
Cabanes fortunées vous me plairez toujours
Rien n'est plus beau que ma patrie
rien ne me plait tant à mon amie
Oh Montagnards (bis) chantez en coeur (bis)
de mon pays (bis) la paix et le bonheur

refrain Halte là, halte là
les montagnards, les montagnards
halte là, halte là
les montagnards sont là
les montagnards (bis) les montagnards sont là

Laisse tes montagnes disait un étranger
suis moi dans mes campagnes
viens ne soit plus berger
jamais, jamais quelle folie
je suis heureux dans cette vie
j'ai ma ceinture (bis) et mon béret (bis)
mes chants joyeux (bis) ma mie et mon chalet

Refrain

Sur la cime argentée de ces pics orageux
la nature domp^tée favorise nos yeux
vers les glaciers d'un plomb rapide
j'atteinds souvent l'ours intrépide
et sur les monts (bis) plus d'une fois (bis)
j'ai devancé (bis ) la course du chamois.

Refrain

Déjà dans la vallée tout est silencieux
la montagne voilée se dérobe à nos yeux
on n'entend plus dans la nuit sombre
que le torrent mugir dans l'ombre
Oh montagnards (bis) chantez plus bas(bis)
Thérèse dort (bis) ne la reveillons pas.

Refrain.

lundi 23 février 2009

dimanche 22 février 2009

le Comité des fêtes et les habitants



Le Comité des fêtes de la Cité de Carcassonne qui était comme tous les comités de fêtes de quartiers n'avait qu'une durée de vie très courte. la fête terminée le comité était reconstitué l'année suivante avec un nouveau bureau, il y avait un roulement dû à la présence de nombreux jeunes . avant la guerre les familles nombreuses n'étaient pas rares, 3 ou 4 voire 5 enfants n'étaient pas une exception. Dans les années 60 les jeunes issus de l'après guerre,étaient également nombreux le fameux baby boom actuellement le fameux papy boom De nos jours ce n'est plus le cas les familles se sont réduites à un ou deux enfants et dans le cas particulier de notre ancien quartier la Cité. le nombre d'habitants réels a fondu comme peau de chagrin , seuls subsistent les commerçants et leurs commerces de boissons, de restaurants, de souvenirs. la présence des écoles et d'une église interdisait les établissements de débits de boissons à s'installer moins de 100 mètres . Que serait devenue la place Marcou ? seuls avaient droit de délivrer des boissons alcoolisées les établissements anciennement installés comme le café Restaurant de M.Boulu devenu fin des années soixante propriété de M.Joyes. l'Estaminet de la famille Fort Bousquet, repris toujours dans la fin, des années soixante par M.Mesa , les Buissonets avec Elia Cousteau toujours en activité, le café souvenirs place du château exploité par M.Philippe Decaux précédemment par M.Mme Barnabé et enfin la création d'un café Bar Tabac de la famille Blanc, rue Cros mayrevieille dont la distance par rapport à l'école des filles était respectée. Nous avons assisté à cette lente évolution, le passage progressif d'un village avec une personnalité très forte à une zone d' activité commerciale intensive et très active d'où parfois cette nostalgie de temps ancien , d'une cité vivante portée par une population amoureuse de son site grandiose.
cette population, avant cette transformation , était fière de vivre à la Cité, village comme tous les autres villages, avec leurs évènements heureux, mariages, naissances et leur fête notamment le tour de l'âne devenue aux fils des ans traditionnelles, et puis ceux qui engendrent tristesse, le malheur et la mort. Ce village avec ses intrigues, ses amours clandestines, la vie quoi!!!avait malgré tout un petit plus c'était un château fort unique dans le monde avec des gens tout à fait ordinaires, mais qui pouvaient tous se dire être châtelain.
Cette appartenance très forte d'une population par rapport à ce site magique en avait fait une population à part qui était opposée aux autres habitants de Carcassonne et cela depuis des siècles, ainsi pour un enterrement, en 1598, les Consuls de la Cité et de la Ville dite Basse ont contesté leur place et leur rang respectif pour la cérémonie des funérailles , l'opposition devenant si forte fit qu' en 1638 une ordonnance fixa la limite qui séparait les deux villes, la partie rive droite était du ressort de la Cité la partie rive gauche de la ville basse, ainsi au milieu du Pont Vieux était fixé la séparation des deux villes opposées; ce qui fait dire au Président du Comité des fêtes en juillet 1930 dans une convocation parue dans la presse :
le 3 juillet 1930 ce soir jeudi à 20h30 réunion générale de tous les sociétaires au café de l'estaminet pour des questions très importantes et quelques jours plus tard le 25 juillet 1930 une réunion est organisée au café les Buissonnets avec l'ordre du jour informant que " les fêtes St Nazaire se dérouleront cette année le dimanche 27 et 28 juillet et le dimanche 3 août sous la haute présidence d'honneur de MM Maurice Sarraut Sénateur, Bruguier Sénéteur, Henri Gout Député, Tomey Maire de la Ville, Raynaud Conseiller Général, Cathala et Bardou conseillers d'arrondissement, Rolland et Arthénan conseiller municipaux . L'orchestre sera dirigé par l'Exentric-Jazz. La buvette sera tenue par M.Calmet Limonadier.
le meilleur accueil est réservé aux étrangers. (sous entendu ceux de la ville basse et d'ailleurs).

vendredi 20 février 2009

une rue de la Place du Château au Grand Puits




De la Place du Château au Grand Puits la rue a eu plusieurs dénominations (toujours d'après les indications de M.Léon Riba)
elle prit le nom de rue :" près de la porte du Cléricat "
Le Clericat étant une partie du logement du gouverneur
Puis rue Belichon nom d'un notaire à la cité
ensuite rue de Versailles
plus connue sous le nom de rue du Grand Puits
pour devenir enfin Rue Viollet le Duc

rue du Four st Nazaire



"Une voie étroite et tortueuse rejoint la Porte d'Aude à la Basilique St Nazaire en longeant sur la moitié du parcours l'enceinte intérieure, c'est la rue du four Saint Nazaire ( 1665) ce nom étant celui de la tour dans laquelle se trouvait le four banal ( compoix de la cité N°13)" Léon Riba.

la CITE de CARCASSONNE , son ORIGINE





D'après un livre de Jean Cadene (d'origine citadine) La Cité de Carcassonne serait exclusivement et uniquement d'origine Romaine. un camp militaire édifié dans l'intention de pacifier la zone celto-gaulois de Carsac- Mayrevieille situé à 3km5 au sud ouest de l'actuelle Cité.
"le fleuve actuel AUDE était désigné par ATAX.
L'ATAXANIE était le pays des ATAXINS qui vivaient dans la partie à l'ouest du département, d'origine germanique par différenciation d'un certain nombre d'entre eux vivant dans le secteur est et d'origine Ibère, Grecque, Phénicienne et ligure.
Le castrum Carcaso était un camp militaire bati en dur sur ordre du Consul Domitius Ahenobarbus"
a précédé le Castellum Carcaso ville fortifiée entourée d'un enceinte qui fut l'ancètre de l'agglomération présente de la Cité de Carcassonne.
au Moyen Age fut construit le château Comtal et son fossé,
la Monarchie elle, fit la 2de enceinte extérieure avec
la Tour Carré de l'Evèque
la Tour du Grand Burlas
la Tour St Nazaire
les Tours de la Porte Narbonnaise
la Tour du Trésau.

jeudi 19 février 2009

Bonne Belle Barbacane



les quartiers de la cité, de la barbacane avaient leurs compositeurs créant de belles chansons. De la cité,nous nous proposons dans les prochains jours vous les faire découvrir. De la Barbacane nous connaissons tous : Aquela Trivala , nous connaissons moins celle qui suit:

sur l'air: Honolulu les paroles de M.Alègre une chanson de 1946 du quartier de la Barbacane

Je me souviens d'Honolulu
de ses palmiers et de ses fleurs,
mais ce pays, c'est reconnu,
nous donnerai peu de bonheur,

Il est un bon quartier
où l'on sait rigoler,
Danser et s'amuser:
La Barbacane!
on n'est pas prétentieux,
on aime les doux yeux
et les propos joyeux
à la Barbacane !
on aime également
les visages charmants,
les corsages troublants,
à la Barbacane !
Retrousser nous savons
nos manches de vestons,
et même les jupons
A la Barbacane !
ah ! vous qui allez par le monde
Ah ! revenez-nous un jour
Et si votre âme soeur
a volé votre coeur
dans un moment d'ardeur
A la Barbacane !
Vous vieillirez un jour
à l'ombre de nos tours,
en bénissant l'amour
de la Barbacane


une chanson de la Fête de la Cité





























C'est aujourd'hui la fête du village
Préparez-vous fillettes au blanc corsage,
Sautez,dansez et sous ce vert feuillage
tous les garçons se donnent rendez-vous.
Amusez vous,
faites les fous,
car c'est pour nous
le plaisir du jeune âge.
les papas, les mamans, sans bâtons, ni béquilles
prennent part au quadrille
comme s'ils avaient vingt ans
tandis que les valseurs,
les valseurs, les valseuses
de poses gracieuses
font un tableau charmant.

Le curé du village
homme honnête et sage
Au cabaret voisin
trinque avec Mathurin,
tandis que la servante
que le diable tourment,
elle boit rit et chante
Comme un vieux sacristain.

mardi 17 février 2009

le lundi du tour






Le lundi matin, la mine fatiguée après une nuit de fête et de nombreux passages à la buvette, avec des musiciens de l'orchestre qui avait été choisis pour la durée des festivités nous commencions le tour de table avec une brouette chargée de vases de fleurs pour offrir aux Ciutadins. toutes les familles participaient à la fête et attendaient le passage des musiciens et des jeunes pour leur donner un billet .l'argent récolté représentait un coquette somme qui nous permettait de payer un certain nombre de dépenses. la joie des familles éclatait lorsque les jeunes se servaient directement dans le plat au milieu de la table du repas familial,et il y avait toujours du vin rouge et de l'apéritif anisé. la tournée débutait vers les 11 heures30 fallait faire vite un bonjour un morceau de musique choisi par le donateur, un coup de vin ou de ricard vite un petit morceau de poulet pour certains, quelques frites pour d'autres et vite fallait passer chez le voisin recommencer un bonjour, un vase, un morceau de quelques notes de musiques, un coup de vin ou autre, un morceau de lapin, ou un escargot tout chaud vite au suivant un morceau de musique un vase un coup de rouge, plus tard un bonjour un vase, un verre d'eau, ensuite un vase, un au revoir. c'est la crête rouge et motivés que nous partions nous déguiser.
un jour nous fûmes accueilli avec un plaisir évident dans une famille, la mère d'un des participants tenait absolument à nous offrir un verre, elle sortit une bouteille d'une liqueur de derrière les fagots qui ressemblait à de la Micheline, jaune un peu plus clair, et servit 5 ou 6 verres de ce délicieux breuvage ,verres qui furent évidemment ingurgités cul sec pressés que nous étions. La grimace que nous fîmes tous après l'absorption de ce breuvage fit comprendre à la mère du copain qu'elle avait fait une erreur sur le contenu de la bouteille , c'était en fait de l'huile d'arachide." réflexion faite était ce une erreur???"
Titi Palacin qui habitait rue du plô , au lavoir, avait pour ceux qui se trouvait court, un tas de vêtements dépareillés, des soutien gorges, des foulards, le maquillage était des plus sommaires un bouchon noirci pour épaissir les sourcils ou faire des moustaches, un tube de rouge à lèvres pour des lèvres qui se voulaient sensuelles. c'est donc chez elles qu'un paquet de momes allaient vers les 14h30 trouver le déguisement souhaité. un simple caleçon parfois suffisait.à 15 heures place du Préau lieu du rassemblement le départ était donné. la véritable fête des citadins commençait Pour rien au monde nous n'aurions manqué le Tour de l'âne, le dernier marié de l'année juché sur un âne était le roi de la Fête, avec des cornes décorées de légumes, il commençait sa longue promenade dans les rues sinueuses de sa cité, accompagné d'une fanfare et des ciutadins qui forçaient les jeunes femmes à embrasser l'âne et le marié, tout le monde se prêtait au jeu car il était impossible de s'échapper ou de résister à la foule de joyeux lurons qui malgré le taux d'alcoolémie,respectaient les personnes , sans agressivité aucune, la bonne humeur, la musique répétitive, le soleil rendait ce moment magique. c'était notre fête, nous étions hors du temps, heureux. Dans une poussette un nouveau né de 70 ans à la chevelure blonde ' faite de fillasse' un biberon de rosé dans les mains poussé par une nourrisse la poitrine opulente, la tétine agressive suivait le cortège tandis que M.l'Instituteur une cane à pèche découvrait sa besace dans laquelle murissait un camembert grouillant exposé au soleil de juillet depuis trois semaines, la fille avec des mollets de rugbyman tennis et jupe étroite suivait , remuant de façon outrageuse ses fesses volumineuses; les prédateurs assuraient la recherche de belles touristes peu effarouchées pour le baiser de l'âne et du marié qui l'œil pétillant attendait avec impatience les jeunes proies livrées à ses lèvres avides, ses mains heureusement occupées par le port des lourdes cornes de bœuf. le jules hercule canalisait le mouvement désordonné des participants dans une longue chaine la main gauche sur l'épaule gauche la main droite levé , s'abaissant en pliant le bras , dans un mouvement de pompe, tandis que l'on plie les jambes 7 fois de suite : tandis que JULES, HERCULE, CYPRIEN est MUSICIEN, papa SOMNAMBULE, moi je NE FAIS RIEN et pendant le couplet suivant qui est toujours le même :Tandis que Jules, Hercule, Cyprien est musicien , papa somnambule , moi je ne fais rien on avance lentement en balançant le bras droit de droite à gauche en suivant le rythme le premier de la Chaine ayant lui, les deux bras levés au ciel, mains ouvertes.tandis que JULES, HERCULE, CYPRIEN est MUSICIEN, papa SOMNAMBULE, moi je NE FAIS RIEN recommence le mouvement de haut en bas des bras et des jambes. Après deux heures intensives de gymnastique, de cavalcade, l'élimination des toxines est assurée. Aujourd'hui des répétitions avant le départ, se font dans la cours de l'école et un entrainement sérieux et régulier tout au long de l'année est nécessaire pour la coordination des mouvements d'ensemble afin que la plus grande harmonie règne, que la chaine d'amitié ne se brise pas.

une Ecole élémentaire filles 1947.1948,






à la Cité il y a avait une Ecole Maternelle garçons et filles, situé dans la rue qui était connue en 1642 sous le nom de rue Saint Bernard, rue qui depuis la place du Château conduisait au couvent des religieuses placé sous le vocable de ce Saint. une école Elémentaire Garçons et une école Elémentaire Filles qui elle, était située dans la rue du Plô connue autrefois sous le nom de rue des Prisons sans doute en raison du voisinage de la tour du même nom( cf Léon Riba) avant de devenir " rue de la place St Sernin au Plô" et par la suite " rue du Plô".