mardi 10 février 2009

suite de" Nostra Ciutat"

vers Pech Marie........
emplacement de la vieille chapelle où se trouve actuellement le pylône et la croix
chemin de Pech Marie "notre terrain de jeux et de découvertes, nos Universités


Ecole de la cité à Carcassonne génération 1923
Louisou Español 1er rang 3ème à partir de la droite (photo de gauche) dernier rang, 4ème à partir de la droite ( photo de droite)


Pour revenir du collège ou du lycée nous avons eu, certains d'entre nous, un vélo d'occasion remis à neuf l'aller plaisir retour difficile. quelques années après le transport se faisait surtout avec des vélo-solex qui était un produit de luxe, qui permettait de se déplacer pour aller travailler pour aller plus loin pour les loisirs pour pécher, chercher des champignons ou des escargots . Mon grand père avec le produit de la vente des escargots ou des champignons à certains restaurateurs se payait son paquet de tabac gris, l'essence pour son solex et parfois une friandise pour ses enfants.
La plupart des femmes travaillaient à l'hôtel de la Cité pendant la saison, à la buanderie, aux cuisines ou comme femmes de ménage. Les hommes eux travaillaient et descendaient en ville soit à pieds, soit en vélo et remontaient manger à midi. Il était rare de voir ces personnes en habit du Dimanche, toujours en bleu de travail sauf le dimanche ou le bleu était propre jusqu'au samedi suivant. Peu de voitures, circulaient, la première a été celle de M.Sevelli, le mari de l'institutrice de l'école maternelle. c'était une Peugeot 302 de couleur noire qu'il venait remiser chez M.Faro au grand puits.
le menuisier du grand puits Joseph Loupia a eu une premiere voiture une Donnet ,voiture achetée aux gitanes et qui était convertible ( comme la 4L) qui était utilisée bien souvent comme une camionnette en pliant les sièges, en enlevant la malle, où l'on mettait les chiens pour aller à la chasse. plus tard la Peugeot 203 lui succédait. on mettait les sièges récupérés de la Donnet sur le plateau bâché et l'on avait ainsi 2 places supplémentaires.Jean claude raconte :" avec la Donnet on chargeait 3 à 4 barriques de vin de 120 litres pour l'épicerie et on montait la côte de la Cité en prise et ça deux fois par semaine. Chaque jour il fallait approvisionner les clients et une barrique suffisait à peine, un dimanche matin exceptionnel il a fallu une barrique entière, ce jour là il devait faire chaud. Ce vin venait de Pennautier et titrait 10°environ naturel au possible. Les aliments secs se vendaient au détail, même le lait en poudre. les légumes et fruits étaient achetés le samedi matin sur la place Carnot. On y rencontrait bien sûr Marcel qui accompagnait M. P... en smoking (maître d'hôtel oblige) venu s'approvisionner en légumes pour l'Hôtel. Le lait était fourni par Henri Combes au presque nous allions chercher le lait au château vert ce qui permettait de rencontrer du mon de papoter.
Dans la rue du Plô se trouvaitM.Destrubet un ingénieur qui fabriquait des batteries pour les voitures. Dans la rue Saint Jean, au fond de la rue habitait Jean Marie Gaillagot qui était chauffeur et à ses temps perdu était rémouleur et réparait les casseroles trouées. Dans cette même rue St Jean un atelier de javel que l'on appelait le Lampo en fait c'était un mélange pur de chlore et d'eau qui était appelé Lampo.
De temps en temps passait le peillarot qui vennait acheter les peaux de lapins. Dans la semaine tôt le matin le poissonnier reveillait avec sa trompette et en annonçant d'une forte voix : "Aujourd'hui il y a de la Baudroie, du merlan et des moules!!!!"cette nuit pêché à la Nouvelle des sardines , des maquereau" et chacun allait chez Andrieu , rue du Plô acheter son poisson et éventuellement des haricots.
Le curé de la Cité, un homme admirable donnait à certains écoliers des leçons de Latin ( il le parlait couramment disait -on mais avec qui ???) Anna ,sa bonne s'occupait de la cure, en parlant d'elle il disait:"c'est comme ma femme"; Il recevait des gens sortis tous droit de prisonpour leur donner à manger ce qui desespérait Anna qui tirait le diable par la queue. Cette personne portait un dentier et souvent lorsqu'elle parlait le dentier du haut restait collé au la machoire du bas. La Cité était divisée en quartier, le grands puiots , la porte d'Aude,la place Marcou ou le plô. Les jeudis nous allions en excursion jusqu'à Pech Marie en excursion en petit groupes, même à la porte de fer ( où se trouvait la famille Brunel) et souvent à la maison hantée derrière le château vert. Cette maison "hantée"etait une belle demeure en pierre de taille avec de grandes caves,l 'interieur de cette maison n'était pas terminé restée ouverte aux quatre vents, elle a résisté aux intempéries pendants plusieurs décennies sans jamais être partiellement déterriorée. que de rendez vous galants ont été abrités heureusement que les pierres ont perdu la parole. L'été nous allions voir le chantier de dépiquage pendant les moisson au pieds de la maison hantée sur le chemin de Pech Marie sur lequel se trouvait une vieille chapelle en ruine.
Sur ce chemin se trouvait une cabane où logeaient deux personnes dont Chopinette, elle venait s'approvisionner en vin chez Solanille et faisait des pauses en chemin pour étancher sa soif. on l'a trouvé morte derrière le cimetière assise sur un poteau EDF en ciment.

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