mercredi 31 mai 2017

Le troupeau de chèvres et de moutons



Sarah sympathique bergère anime l'association créée en 2014

Le troupeau de l'Association pour l'élevage Écologique Nomade et Alternatif  (LENA) est actuellement sur sur le talus aux pieds de Cité pour débroussailler plusieurs hectares de terrains.




Ce troupeau riche de quelques 36 chèvres et 8 moutons, des berges de l'Aude, a été conduit sur leur lieu de travail par Sarah Plantier la jolie bergère aidée en cela par des chiens actifs, qui obéissent à tous les signaux donnés et qui font un travail remarquable.


Les bergers partis de Puivert avec le troupeau ont fait une véritable transhumance de 12 jours en empruntant routes et chemins pour rejoindre Carcassonne.


Nos débroussailleuses sur pattes ont du pain sur la planche et devraient brouter jusqu'à la fin du mois de juin avant de rejoindre d'autres pâturages.








mercredi 24 mai 2017

La Tour Pinte

La tour Pinte


C'est la plus haute tour du Château à la Cité et est une des rares tours de forme carrée.


Elle est connue sous le nom de Pinto ou Paon et elle aurait été construite selon Cros Mayrevieille, par les Arabes (les Sarrazins) on parle de la tour Pinte ou de tour des Arabes. A cela plusieurs raisons
- Les Sarrazins venus d'Espagne dès le début du 8ème siècle, (en 725) se sont établis à Narbonne et arrivés par mer ils rejoignaient Carcassonne par terre.
Ils ont séjourné dans notre ville sans interruption pendant près d'un demi siècle.


- Le système des fortifications des Arabes n'étaient qu'une pâle imitation de celui des Romains, qui construisaient des monuments aux formes rectangulaires et aux tours carrées notamment en Espagne. Ce système est devenu la caractéristique des travaux militaires Romains.



- De plus cette tour est construite toujours selon Cros Mayrevieille avec un ciment qui n'est pas utilisé ailleurs dans la Cité.
- La base de cette tour n'est ni Romaine ni Wisigothe et n'est liée à aucun mur voisin. autre analogie avec les ouvrages exécutés en Espagne.


Nous pouvons observer une seule fenêtre dans la partie supérieure qui, elle est de style 11ème siècle.
Cette tour d'observation permettait d'assurer la surveillance des environs et de par sa hauteur dominant le pays était le symbole de la puissance seigneuriale.







samedi 13 mai 2017

Les Mortes Payes






Dans un livre du Père Bouges L'histoire du Languedoc adressé à Monseigneur Armand Bazin de Bezons Evêque de Carcassonne, Abbé de Lagrasse nous pouvons lire une page concernant Les Mortes Payes, une garnison créée sous Saint Louis pour la sécurité de la Cité.



"Les divers sièges de la ville de Carcassonne, pendant les troubles des Albigeois avaient dégradé et affaiblis en divers endroits les murs et les fortifications. Le Roi Saint Louis donna l'ordre de la réparer et y conserva une garnison perpétuelle qui parait avoir été établi par le Viconte Bernard Atton, après la dernière paix qu'il avait faite avec les habitants de cette ville dont on déjà parlé.

Ce Vicomte autant pour la sureté de la personne que pour celle de la ville choisit un nombre de nobles parmi les vassaux, auquel il donna en fief les maisons qu'il avait confisquées aux rebelles, à condition de faire le guet et la garde jour et nuit dans la ville et d'y résider avec leur famille. Les premiers qui furent pourvus de cet emploi et qui jouirent des privilèges sont:
Pierre de Lauran, Arnaud Pelapouil, NIchole, Bernard Pons, Pierre de Calengs, Guillaume Calmet, Pierre Pelapouil, Roger de Pennautier, Bernard de Canet, Guillaume Roger.



Le Roi Saint Louis augmenta cette garnison jusqu'au nombre de 220 hommes qui doivet être du nombre des habitants. Ils furent appelés Châtelains puis Servants de la garnison et ensuite Mortes Payes auquel il fut assigné à chacun d'eux un sol par jour. Mais cette compagnie de servants ayant été démissionnée de la moitié on augmenta cette paye et on leur accorda pour une seconde augmentation vingt deux " mipots" de sel que les procureurs ou consuls de la ville ont soin de leur distribuer, cette paye aujourd'hui modique était alors considérable aussi bien que la charge de servant à laquelle les rois, ont attribué plusieurs beaux privilèges rapportés par guillaume Besse entre autres l'exemption des Tailles d'impositions tant ordinaires qu'extra ordinaires et de tous les droits de leudes, péage équivalent."


mardi 9 mai 2017

le panneau du Musée Lapidaire à la Cité




Encore une fois je vais subir toutes sortes de remarques désobligeantes, être traité de tous les noms d'oiseaux connus et inconnus, je vous laisse juge... Il faut bien préciser que je n'ai rien contre les calèches et autre petit train qui baladent les touristes mais par contre, je m'insurge contre toutes les dégradations matérielles ou visuelles de la Cité.
Je ne supporte pas le laxisme ambiant, le "ce n'est pas grave".
Quand on sait que nos murailles citadines ont été taguées par une association hystérique (connue),
qu'une partie des lices est outrageusement utilisée, ce qui entraîne des détériorations à la chaîne... murailles, tours, talus. et j'en passe, on ne peut être qu'outré!

Encore une fois ce ne sont pas les activités commerciales qui sont en cause mais les autorisations données qui vont à l'encontre du monument.
Mettre un panneau à la porte Narbonnaise de cette taille empêche les photographes de tous bords, touristes, passionnés de photographies d'avoir une belle vue sur la Porte principale de la Cité.
Quand je pense qu'on a fait enlever une enseigne à un commerçant sous un prétexte fallacieux ......

Hier, un panneau de marbre avait été installé, nous l'apercevons au milieu, de la photographie.
Aujourd'hui, ce panneau qui indique le Musée Lapidaire de la Cité est sale avec des herbes, des mousses et des lichens.
Je suis persuadé que nombre de membres associatifs seraient prêts à lui redonner un coup de neuf, s'ils en avaient les autorisations.