mardi 30 mars 2010

La Tour Saint Nazaire, Puits ,Porte du Razès....

La Tour Saint Nazaire se présente comme une tour imposante dont les arêtes sont flanquées de deux bourrelets dans ses flancs un puits  et une vaste  porte. le puits s'ouvre au pied de la tour par un arceau ogival sur sa face méridionale.

Sa particularité  est la suivante creusé dans l'épaisseur du mur, il s'élève vers les étages supérieurs et s'ouvre à la fois à l'intérieur et à l'extérieur et pouvait alimenter les soldats à l'intérieur de la tour et ceux qui était dans les lices. Une légende  veut que Raymond Roger de Trencavel prisonnier de Simon de Montfort ait essayé de s'enfuir en se laissant glisser dans l'intérieur du puits pour sortir du côté des lices. Sa tentative d'évasion fut un échec puisqu'il mourut dans une tour du Château.



Non loin du puits sur le côté oriental une porte est dissimulée derrière la saillie d'une des tourelles: c'est la Porte du Razès ( ancien Comté qui correspond a peu près au territoire de l'arrondissement de Limoux)ou la porte des lices. qui s'élevait au dessus des lices de plus d'un mètre avant des remblais de toute nature. C'était donc une grande poterne plutôt qu'une porte, passage inacessible aux chevaux , aux chargements de vivre et de munitions, accessible seulement aux soldats à pieds.

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Le chemin qui fait suite à la porte Saint Nazaire s'enfonce sous les lices par des escaliers fort raide arrivent à une poterne extérieures très étroite , très facile à défendre , de condamner ou de combler tout simplement.
La tour qui face à la tour Saint Nazaire protège cette sortie  a pour nom Crémade , du mot occitan cremado signifiant brûlé.

La tour Crémade joue le rôle d'une Barbacane dont le côté intérieur n'ayant rien à craindre d''attaques est dépourvue de tour mur défensif, elle forme un simple arc de cercle et l'on dit qu'elle est ouverte à la gorge.

dimanche 28 mars 2010

Ecole Maternelle 195?


Collection J.Dupuy
Ecole Maternelle début des années 50 les garçons un nounours dans les bras, les filles un poupon
Nous reconnaissons sur cette photo René, Président de l'association des habitants de la Cité,
Jojo et mon ami Kinou. Que les autres m'excusent j'ai oublié leur prénom , s'ils lisent ce message je serai, nous serions très heureux qu'ils nous écrivent...

vendredi 26 mars 2010

Les vacances d'été pour les Citadins

Nombre de familles Citadines ne partaient pas en vacances comme aujourd'hui il est courant de le faire. Malgré tout les Citadins étaient priviligiés ,  les jeunes avaient des vacances extraordinaires en vivant dans ce lieu estival. C'était un spectacle permanent sous le soleil et le ciel bleu. Jeunes et vieux ,toutes générations confondues, avaient l'habitude de se réunir au préau dès le repas de midi ou du soir terminés, pour discuter actualité, tailler un costume  ou pour jouer aux boules sur le terrain près du cimetière. Les touristes ainsi accueillis à l'entrée du pont levis, étaient détaillés, jugés , soupesés et les blagues fusaient . Dès que les travailleurs avaient enfourchés leur vélo ou mobylette voire leur voiture, car tout le monde n'était pas en vacances, les jeunes suivant l'expression "décollaient leur fesses" pour aller se baigner, apprendre à nager, ou tout simplement s'amuser.Dans les années 50, la piscine du Païch n'était pas encore ouverte, restaient la riviere Aude et les ruisseaux . Au dessus de la païchère, se trouvait une île, visible sur la photo,   cet endroit avait pour nom "l'îlette" En descendant de la Cité par les "ourtets" et en empruntant la route de Cavanac nous parvenions à notre plage attitrée.


Pour apprendre à nager aux plus jeunes la méthode utilisée était très simple, installés sur une chambre à air, poussée de quelques mètres par les ainés, les apprentis nageurs délogés devaient rejoindre la rive, la trouille, la peur du ridicule et surtout l'instinct de survie faisaient le reste. Cette méthode aujourd'hui pourrait paraitre barbare mais elle avait fait ses preuves, la surveillance des plus grands était efficace et les quelques tasses bues n'arrivaient pas à gacher ces belles après midi passées à l'Ilette.

collection J.Dupuy
Quelques jeunes Citadins à l'Ilette. jonas, pilou, casque d'or, guitou,kinou, guy, chounchoun, J Claude
J Paul , Richard, Penna, certain surnoms ne sont pas cités volontairement.

début des années 60 l'île disparue et la piscine construite, les jeunes citadins ont délaissé ce lieu pour un lieu peu fréquenté au carrefour de Verzeille et de Pomas grace aux mobylettes, velosolex et bicyclettes nous avions choisi , sur le Lauquet, pas très loin après le village de Ladern et de sa cascade un endroit isolé, entouré de rochers et formant une cuvette où nous pouvions plonger.Hélas ce petit paradis devaient progressivement devenir un lieu surpeuplé et ininteressant. Parfois avec une voiture nous partions camper à la mer et fin des années 60 nous fûmes obligés pour ne laisser personne en rade louer une estafette.


réveil difficle pour un petit déjeuner complet.

jeudi 25 mars 2010

le Sacraire de Saint Sernin






la tour voisine de la Tour Narbonnaise, du côté sud porte le nom de Sacraire de Saint Sernin. Elle formait l'abside d'une église qui fut démolie en 1793.
On peut voir une fenêtre  que Charles VII permit de créer en 1441, les ouvertures existantes étaient trop étroites pour éclairer l'autel. une pieuse tradition rapporte qu'à la fin du 3ème siècle, l'Evêque Sernin ou Saturnin , accompagné de deux disciples Papoul et Honestus, vint précher la Foi Chrétienne à Carcassonne, il fut emprisonné sur l'emplacement même de cette tour.




texte de la Charte "Charles , par la grâce de Dieu, Roi des Français , au Sénéchal et Connétable de la Cité de Carcassonne ou à leurs commettants, salut.
Les procureurs de notre Cité de Carcassonne nous ont exposé nque dans la dite Cité est située une certaine église paroissiale, appelée église de Saint Saturnin, et contigue avec les murs ou les hauts murs de la dite Cité. Et le maître-autel de la dite église a été fondé et construit dans une certaine tour des dites murailles, dans laquelle saint Saturnin fut quelques temps emprisonné et retenu par les païens et les infidèles, parce qu'il préchait la foi du Christ. Dans le milieu de la dite tour est une certaine fenêtre très étroite et deux autres petites fenêtres très anciennement construite de chaque côté, par lesquelles les prêtres qui célèbrent le saint sacrifice sur le dit maître-autel reçoivent un jour très insuffisant; laquelle fenêtre que devraient élargir les dits procureurs émus par une véritable dévotion au service de Dieu et de Saint Saturnin, s'ils en obtenaient de nous la permission.Laquelle................

résulte de ce document de 1441, la permission demandée ayant été accordée, la fenêtre fut élargie.



mercredi 24 mars 2010

Tour de l'âne 1962

Tour de l'âne 1962 Loulou dernier marié de l'année chevauche l'âne, par la suite pour d' autres tours, il  guidera de main de maître cet animal parfois têtu.


Après le tour de l'âne ( an 2000) les ciutadins terminent la soirée autour d'une bonne table et notre ami Loulou interprète une danse érotico- orientale en faisant bouger le popotin et en se déhanchant comme un professionnel

dimanche 21 mars 2010

Le puits de Cendrino

Entre les tours de la Porte Narbonnaise et la tour du Trésaut, tour qui serait un des plus" beaux ouvrages de Philippe le Hardi" une courtine (muraille qui relie deux tours) forme un angle droit où se trouve une échauguette( construction destinée à abriter le veilleur) on rencontre un puits ancien adossé à la muraille. Recouvert d'un toit en pierre, incliné, le puits s'ouvre par un parc ogival. Les ferrures ont disparues, l'eau non visible se trouve sous des pierres et gravas jettés par les enfants. C'est le puits de la Cendrino , Cendrino est le nom d'une jeune fille qui se noya dans le puits et dont les habitants de la Cité ont conservé le nom.

samedi 20 mars 2010

un toit une tour

Collection M.Saurel
sur cette photo de la famille Saurel nous apercevons en arrière plan un toit d'ardoise sur la tour. Toit supprimé et non remplacé ?

tour de l'âne 195?

Collection JC Loupia 

vendredi 19 mars 2010

hier et aujourd'hui la Porte d'Aude

Coll.M.Andrieu


Hier un magasin Vve Cals aujourd'hui la Brasserie du Donjon.
Avant hier une maison, détruite, elle occupait la place, Hier le 2ème bureau de poste créé, aujourd'hui un restaurant , face à l'Hôtel du Donjon

jeudi 18 mars 2010

Travaux à la Cité

(Suite à l'annonce lue dans la presse concernant le nouveau plan de circulation de la Cité, je me permets de réediter le petit article fait le 18 mars 2010 avec des photos à l'appui, non truquées, de l'état actuel des lices ,utilisées sans vergogne par des voitures dont les chauffeurs ne respectent ni les gens( vitesse, klaxons) ni la voie utilisée) 

Des travaux pour limiter l'accès de la Cité aux voitures ont été entrepris. Une nouvelle borne mobile sera installée à la porte Narbonnaise. cela nous parait être une bonne chose cependant quand on voit l'état des lices après le passage des voitures qui les empruntent pour éviter la rue Cros Mayrevieille, il nous semblerait judicieux  de l'installer devant le Pont Levis et non pas après.


autrefois un gazon verdoyant recouvrait ces parties . Il paraitrait logique que les utilisateurs participent  à la remise en l'état initial pour dégradations et qu'il  soit interdit d'utiliser cette partie comme une voie de délestage, l'accés étant interdit de 9h à 20h. Que pensent les touristes, les visiteurs de ces véhicules destructeurs ??? l'hiver des ornières sont formées, accentuées par les nombreuses pécipitations  et l'été les touristes sont enveloppés par des nuages de poussière .


Pour éviter la voie tracée empierrée et ne pas abimer probablement les amortisseurs des voitures les chauffards utilisent les bas côtés des lices où poussait une herbe grasse aujourd'hui disparue. C'est excusez moi du peu lamentable, si des citoyens ordinaires déterioraient de cette façon un bien public ils seraient n'en doutons pas très sévèrement punis, y aurait il deux poids et deux mesures ? d'un côté des citoyens de l'autre des profiteurs de biens communautaires qui peuvent faire tout et n'importe quoi ?  les vandales devraient payer quoi de plus normal ?

mercredi 17 mars 2010

Tour de l'âne 195?


Collection JC Loupia

mardi 16 mars 2010

Joseph Poux




Joseph Poux né en 1873 décédé en 1938 . Après des années d'études brillantes il obtint le diplôme d'archiviste paléographe à l'Ecole de Chartres. Archiviste de l'Ariège pendant 4 ans il devint archiviste départemental de l'Aude jusqu'en 1936. Les travaux de  Joseph Poux sont impressionnants, plus d'une centaine de titres, sur divers sujets d' histoire médiévale, d'histoire moderne et contemporaine , des beaux arts , de littérature ou encore d'archéologie. Mais c'est surtout par son ouvrage riche de cinq gros volumes sur " La Cité de Carcassonne, Histoire et description " paru de 1927 à 1937  chez Edouard Privat l'éditeur Toulousain,  camarade de promotion, que Joseph Poux est connu de certains érudits Carcassonnais. Son oeuvre concernant la Cité de Carcassonne fut à ce jour jamais inégalée.

dimanche 14 mars 2010

Hier et aujourd'hui

carte postale collection M.Andrieu

                         
une maison a été détruite et remplacée par le jardin dit de l'Evêque

Tour de l'âne


Tour de l'âne au grand puits avec Eugène et Patouret 195?

samedi 13 mars 2010

Georges Brassens : Carcassonne

pour écouter la chanson cliquer sur ce lien


http://www.youtube.com/watch?v=NNVU0x6HcAk






G.BRASSENS


Fin des années 50 début des années 60, la France était une France qui retrouvait espoir, la guerre était déjà loin, les petites gens avaient eu le temps de panser leurs blessures, de faire leur deuil. Les enfants qui chantaient dans leur école «  Maréchal nous voilà » avaient eu paradoxalement une jeunesse dans cette période ténébreuse et O combien abominable. Les enfants qui naquirent après la guerre, il n’y a pas de hasard furent très nombreux, système de vases communicants, le fameux «  baby boom ».Cette jeunesse là choyée, dorlotée, gloutonne, dévorait, croquait la vie avec des dents de lait. Ces gosses qui connurent les corvées d’eau à la fontaine au bout de la rue du plô pour le quartier du petit puits, qui utilisaient les douches municipales (situées à l’école Jean Jaurès), qui découvrirent la télé chez le petit bourgeois du coin avec la piste aux étoiles, Rintintin, Thierry la fronde, ces gosses étaient assoiffés de vie et d’Amour. Cette fureur de vivre, ce bonheur intense, cette joie incommensurable ne pouvaient aboutir qu’à cette explosion que fut le mois de mai 1968.

Les blousons noirs venus d’Amérique avec Marlon Brando étaient les voyous de l’époque, avec une musique dure, rocailleuse, violente, le rock and roll. Deux styles naissaient, les Rolling Stones avec une jeunesse contestataire, foulant aux pieds tous les tabous, androgyne etc.……….insolents, dont le symbole, une langue sortie de sa cavité buccale ‘ »explication probable de I Can’t get no satisfaction » et une jeunesse bon chic bon genre, costume cravate, plus raisonnée avec pour symbole un petit scarabée, représentée par les Beatles. Cela se traduisait par l’opposition entre la moto pleine de cambouis et la vespa. au milieu de tout ça la bicyclette, la poésie éternelle intemporelle, avec un Georges Brassens , ours mal léché , solide rocher, bien campé sur ses jambes, un phare au milieu de la tempête, ne prenant pas position, silencieux au milieu du tumulte, ayant dit et chanté des choses essentielles ( le gorille) continuant de chanter la vie de tous les jours, la Vie avec un grand V, l’Amitié, l’Amour, parlant du corps féminin avec beaucoup de finesse, de délicatesse, dans cette chanson , ce poème « le Blason » contrastant avec les vociférations d’éléphants en rut que nous entendions sur les ondes de nos radios portables. Ce monument national de tendresse pouvait être virulent contre la connerie humaine et indulgent pour ces petits malfrats à qui il avait attribué des titres de noblesse et des prostituées qu’il défendait bec et ongles . Anarchiste , respectueux des traditions, il refusait l’ordre, la maréchaussée, les flics, par contre il ne fut jamais irrévérencieux envers la religion . certes la messe sans le latin l ‘emmerdait, pourquoi pas !!! j’avoue qu’une messe en latin, avec le prêtre face à l’orient a un impact émotionnel plus intense qu’une messe avec pipos et tambourins. L’athée ne verra qu’obscurantisme là où nous voyons la lumière. Peu importe Georges Brassens a été, est une colonne, un phare , une lumière violente qui peut être douce et bienveillante, une œuvre universelle, un chant d’amour, pour les assoiffés d’Azur, les poètes , les fous, les enfants de la Chimère, un chant d’Amour de la Vie, de l’Homme.


Anton de Ciutad

mardi 9 mars 2010

le 9 mars 2010


que notre Cité est belle sous la neige de mars