samedi 29 juin 2013

La Société Saint Jean Baptiste


 la société la Concorde se trouvait dans la rue Saint Jean ( ) 4ème porte, façade blanche
quartier du Grand Puits

Dans la rue Saint Jean à la Cité existait une petite façade maison blanche avec une seule porte qui nous intriguait; enfants nous n'avions jamais vu l'intérieur de cette maison que nous appelions la Concorde qui était une ancienne société mutualiste.

La Société Saint Jean Baptiste, devenue plus tard Société la Concorde, organisait la fête de la Saint Jean du mois de juin. Le jour de la Saint Jean, de très bonne heure, vers les 6 heures du matin un ou deux tambours parcouraient les ruelles de la Cité pour avertir les citadins de l'ouverture des festivités.

Les habitants mettaient leurs plus beaux habits, habits qu'ils ne mettaient qu'une ou deux fois par an,
"la jaqueto et lou capel nau" et, à 10 heures, les membres de la société de Saint Jean formaient le cortège un oeillet rouge à la boutonnière. Musique en tête  suivie par les porteurs de la bannière de Saint Jean qui précédaient sous un dais la tête de ce Saint.
les Croix que nous trouvons à la Porte d'Aude et aux pieds des escaliers de la porte Narbonnaise (aujourd'hui disparue) devaient baliser les processions.

 Cette photographie prise dans la rue Viollet le duc est probablement une des manifestations de la Société Saint Jean Baptiste.

Après la messe le cortège faisait le tour des quartiers de la Trivalle et de la Cité, fusées, pétards et bombes éclataient tout le long du trajet puis le cortège revenait au point de départ devant le local de la Société où se faisait de façon solennelle l'appel des sociétaires. Le soir était allumé un grand feu au Préau.
 Cette tradition du feu fut interdite pour des raisons de sécurité dans les années 50.


 Le musée de l'Inquisition occupe les lieux de la Société La Concorde.

vendredi 28 juin 2013

Estivales d'orgue de la Cité 2013














 














Ecole maternelle Cité 193?


Merci aux amis Carcassonnais de bien me vouloir m'indiquer le nom et prénom soit d'un père ou d'une mère soit d'un grand-père ou d'une grand-mère reconnus sur cette photographie hélas non datée.


 
Collection Jean Paul P




samedi 22 juin 2013

Mots et expressions de chez nous







:   CHAPAT   ou   CHAPAS
La cuisine occitane fait la part belle aux expressions qui tournent autour des plats, et les mots et expressions sont légion !
Le plus utilisé est « chapas » ou « chapat ».  On ne résistera pas de citer « Macarel, on est allé aux « Grands Buffets » et on s’est fait un « chapas »  pour désigner un solide repas.
« Chapat » qui indique plutôt la grosse quantité est un repas non seulement très copieux mais aussi très calorique qui vous cloue sur votre chaise une fois terminé ;
Dans les Pyrénées audoises, on utilise aussi : « afart » pour désigner le copieux repas de Noël. Le « afartar » signifiant : rassasier.  Quant au « bafras », repas gargantuesque, on l’utilise dans le Carcassonnais.
Alors, attention pour les fêtes de fin d’année qui arrivent, la crise de foie vous guette si vous ne consommez pas avec modération




 

:   BADER  COMME  UN…CHOT
Le « chot » est une hulotte, un hibou. Au sens figuré, le « chot » est un imbécile, un sot.
Cette expression méridionale équivaut à l’expression française : « bailler aux corneilles ». Une expression peu flatteuse évoquant la niaiserie.

Le « chot » comme son nom ne l’indique pas, a des grands yeux fixes qui lui donne l’ait ahuri. Vu, dans un immeuble, celui qui se met au balcon de son appartement et qui s’ennuie ou se distrait en regardant fixement,  comme une hulotte qui se prépare en piquer du bec pour attraper sa proie : « Quel chot ! »
On retrouve le verbe « bader » dans l’expression : « Bader comme un agassou » : ouvrir la bouche comme le petit de la pie qui attend la becquée.







CURIEUX  COMME  UN  POT  DE  CHAMBRE
L’expression est calquée sur l’occitan : « curios coma un pissador ».
Les pots de chambre, lorsqu’ils étaient plus utilisés que maintenant possédaient en leur fond un œil peint pour répondre à celui qui leur était présenté.
Dans le même registre, on trouve l’expression : « curieux comme un pet ». Cette expression vient probablement du fait que ce pet est enfermé dans l’intestin donc hermétique à ce qui se passe à l’extérieur et il veut alors sortir. D’où sa curiosité !





vendredi 21 juin 2013

Hier et aujourd'hui l'épicerie Vidal




La place Cros Mayrevieille (nom donné par délibération du 22 novembre 1895) anciennement place Royale ou place du Château est la plaque tournante de la Cité d'où partent les principales rues qui desservent toutes les directions. (Léon Riba)
Deux rues de part et d'autre d'une grande maison avec un commerce au rez-de-chaussée.
L'une la rue Saint Bernard conduisait au couvent des religieuses elle prit le nom en 1883 de Diderot. Aujourd'hui elle est connue sous le nom de R.R Trencavel.
L'autre rue orientée vers le sud de la place du château à la Basilique prit le nom de rue Saint Nazaire et la place de l'Eglise aujourd'hui place Abbé Pont fut baptisé place Garribaldi en 1883.



Hier, c'etait l'une des cinq épiceries de la Cité. Les quatre autres étant celle de la famille Loupia, de la famille Solanille, de la famille Blanc et de l'Etoile du midi.
Enfant j'allais chez Lulu acheter des bandes dessinées Spirou, Kit Carson ....
Nous allions chez Lulu faire les commissions, du prénom de la propriétaire des lieux, et non à l'épicerie Vidal. Par contre nous allions chez Loupia, épicerie qui desservait principalement le quartier du Grand Puits. Chaque épicerie avait sa spécificité et sa clientèle attitrée.


Appelée familièrement Lulu, elle fut estimée par tous les Citadins pour sa discrétion et sa gentillesse.
Son magasin aujourd'hui reconverti en "spécialités régionales" est toujours tenu par l'un de ses enfants, son fils Jean Paul.
Je remercie son mari, M. Pennavayre et ses deux enfants Anne et Jean Paul de m'avoir permis d'évoquer une des grandes Dames de la Cité qui a vu défiler dans son magasin nombre de générations.







mardi 18 juin 2013

Carcassonne, les secrets de la Citadelle


 
 


 Je ne pouvais pas passer sous silence cette belle émission à laquelle nombre de ciutadins ont participé. Cette émission de Vincent Guerin  est remarquable à plus d'un titre:
- des images  de toute beauté de la Cité, sur la Cité, sous la Cité (mosaïques Romaines).
- une étude sur la vie d'autrefois d'un village, particulier à tout point de vue, village aujourd'hui disparu malgré la présence d'une poignée d'habitants, propriétaires de leurs maisons ou de leurs commerces.
- une vision exacte et juste des différents commerces qui se côtoient, le luxe, le populaire et le franchement détestable.
- la levée d'une hypocrisie à ce jour incommensurable, grossie et caricaturée volontairement par Guitou et sa caisse enregistreuse. Le commerce est là pour faire des sous - point barre - le reste, comme le dirait le philosophe Chinois, c'est de la poésie.
La société villageoise a disparu au profit d'un commerce envahissant. La rentabilité est le mot clé et les exemples sont multiples.
- Nous somme issus de familles citadines, tout comme la Trivalle, la Barbacane, la plupart du temps peu fortunées et souvent à la limite de la misère. La chanson de Gualdo "aquela trivala" en est un exemple.

Aujourd'hui, le balancier de la vie fait que ces quartiers sont très prisés et sont les nouveaux "el dorado"de la ville de Carcassonne.

http://youtu.be/RB2UciZKMDs

Un grand merci à Vincent Guerin qui a eu la délicatesse de tempérer voire de taire certains propos  jugés par lui trop forts.


jeudi 13 juin 2013

Mobilier urbain








 Les nouveaux bancs installés de ci de là dans la ville m'ont dans un premier temps surpris par leur simplicité et leur manque de confort. Lorsqu'on compare avec certains bancs toujours existants le confort est me semble-t-il comparable.


Mais avec le temps je m'aperçois que ces sièges aux lignes épurées, simplifiées, apportent une petite touche de modernité dans un lieu austère.
J'aurais ajouté de la couleur sur cette place du pré haut "Joseph Poux", dans le jardin attenant quelques fleurs et plantes aux différentes couleurs seraient la bienvenue.



Comme dans toutes choses point trop n'en faut, le trop, comme disait ma grand-mère, gâte le jeu!.


Leur nombre me fait penser à un hall d'attente d'une gare ou d'un aéroport. 
Certains sont carrément dirigés vers le mur et l'intérêt n'est pas évident pour le touriste qui doit se tordre le cou pour admirer la Basilique.


D'autres enfin sont coincés entre des voitures sur le parking aménagé à l'église Saint Gimer.


Je vais apparaître encore une fois comme le râleur de service!!!.
Il est vrai  qu'un réel effort est fait pour l'accueil des touristes à voir tous les aménagements effectués autour de la porte Narbonnaise mais on a l'impression que toutes ces créations ont été effectuées par des personnes n'ayant jamais mis les pieds dans ces lieux car mettre des bancs pour 5 ou 6 personnes sur un parking entre les voitures me paraît être une absurdité (tout comme le parking d'ailleurs). Quant à l'esplanade n'en parlons pas... rotations des cars etc... 'tout est mini dans notre vie' pourrait chanter Dutronc... on ne facilite pas, au contraire, on cherche à contraindre, à limiter, à réduire.
 Cela me fait penser aux angles droits du square gambetta qui crééent des bouchons de plus en plus nombreux,  des poids lourds empruntent encore aujourd'hui la ville.
Il faut se réjouir toutefois de cette restauration partielle (voir la photographie ci-dessous), cela a une autre gueule que les lices laissées à une libre circulation non maîtrisée.


La murette paraît intéresser les touristes plus que les bancs sur la photographie ci-dessous








mercredi 12 juin 2013

TV Magazine





  Dimanche 16 juin

2013

France 5 à 20h41



TV Magazine

dimanche 9 juin 2013

Les préparatifs début juin à la Cité

 
                 
 Comme chaque année, début juin, s'installe dans une partie des lices particulièrement fragile, toute une structure pour le spectacle de qualité des fameux tournois de chevalerie. Ces tournois évoquant le Moyen Âge sont appréciés par un nombre important de visiteurs, de touristes et de carcassonnais.
Dans un précédent article intitulé : "Regrets nous ne serons pas entendus" daté du 26 avril avril 2013, date du montage d'une plate-forme, nous avions tenté de donner un avis et d'alerter les autorités compétentes de la détérioration de cette partie des lices, engendrée par une exploitation destructive d'un terrain qui est et sera (nous le verrons bien dans quelques jours....) rafistolé par des tonnes de sables et de camions d'argile pour boucher momentanément des trous.
L'hiver venu (voir l'article du 9 avril 2013 dégâts des eaux) ces tonnes de sable seront emportées par le ruissellement des eaux de pluies qui n'est plus maîtrisé et qui s'accentue par le bricolage effectué, entraînant des dégâts considérables.
Devant de tels problèmes, les réactions de nos responsables administratifs de ce monument qui nous tient à cœur sont, me semblent-il, plutôt lentes... Que faire devant cette inertie fautive?
Au début du 20ème siècle des Conseillers Généraux s'étaient élevés courageusement contre cette Administration et avaient obtenus quelques résultats qui, il est vrai, ne durèrent guère...
Est ce dire que la Province est impuissante devant l'Administration Parisienne ???

 

    Ce goudronnage des lices favorise l'écoulement des eaux vers les parties basses pelées et désherbées.
             Ne pas le comprendre me parait aberrant!!! et l'apport d'argile n'arrange rien...........


 Prochainement les tribunes seront installées et l'accès des lices interdit pendant de longs mois, peut-être  que le passage pourrait être autorisé en laissant une voie libre lorsque le spectacle est terminé.
 C'est une simple suggestion....


Mais une solution plus simple me semblait facilement réalisable. Elle consisterait à déménager le spectacle de l'autre côté de la muraille, à l'emplacement du dernier parking des lices extérieures qui est bordé par des jardins.
Plusieurs avantages: l’accès plus facile du matériel, des camions, des animaux et surtout une libération du passage pour les promeneurs entre la tour de la Crémade et Tour St Nazaire.




dimanche 2 juin 2013

Faut le voir pour le croire


Il y a des jours comme ça où tout va mal, le temps, la pluie,
doit on se taire et laisser faire?
Peut on penser que cela peut changer?
Le jemenfoutisme est il général et incommensurable?
Le bon-sens, le simple bon-sens a-t-il encore un sens?


 Cela peut paraître minime, insignifiant pour certains c'est évident, par contre pour d'autres cela est énorme: en effet rue Cros-Mayrevieille face au Château  quelques pavés ont été arrachés et ont été remplacés comme le montre cette photographie par du goudron. On croit rêver. Bien sûr l'on va nous rétorquer que cela est provisoire, tout comme la montée de la porte d'Aude ou le goudron est remplacé par du ciment... à la place des galets manquants.
Petit à petit les plaques de ciment progressent jusqu'au jour où il faudra choisir, cimenter l'ensemble ou restaurer cette côte dite pavée.