J'ai repris mon bâton de pèlerin après une longue absence pour retourner dans ce lieu magique qui, pour les anciens citadins, nous colle à la peau.
Chaque fois c'est la surprise: la Cité évolue change et se modifie. Les images gravées dans notre esprit ne correspondent plus à la réalité, c'est Ô combien difficile de l'admettre !.
Ce passé, notre passé, est à jamais enfoui dans notre mémoire et ne peut pas resurgir avec un coup de baguette magique, c'est fini, bien fini, pas de marche arrière possible.
Il ne nous reste plus qu'à raconter cette période d'après guerre, appelée communément les trente glorieuses: période qui pour beaucoup d'entre nous fut une période riche mais qui hélas fut trop rapide et qui est passée d'une sociabilité nécessaire indispensable acceptée et appréciée à une individualité exponentielle.
Il y en a partout, ils sont toujours là!!! les pigeons ! ils ne respectent rien,
même pas la tête de Dame Carcas.
A léu, Anton.
Et maintenant, la poterne d'Avar est condamnée avec des planches de bois.... C'est triste ! Il y a des jours où j'ai vraiment "mal à ma Cité" !
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