mardi 16 avril 2013

colère



                                               Suite à l'article de la Dépêche du midi, je me suis permis de donner des impressions qui n'engagent que moi. Je réagis toujours aux propos qui me semblent "trop faciles et inexacts". Nous sommes dans un lieu qui doit obéir aux règles applicables dans la ville, la Cité ne doit pas devenir un zone de non droit.
Si les mêmes faits se produisaient dans la Bastide que ne dirait on pas??? Exemples de chantiers, d'enseignes, de circulation, de stationnement, de non respect de l'espace public, de propreté, la liste est longue.... faites la comparaison.... Bien sûr l'argument avancé par les uns et les autres, à mon goût un peu trop simpliste, est de dire:
 "la Cité c'est pas pareil!!! C'est pas un lieu comme les autres!!!"
 C'est sûr que la Cité est un centre commercial qui génère un certain nombre d'emplois, que la Bastide ne doit pas égaler. Mais est-ce pour cette raison que des règles communes ne doivent pas être appliquées???

Le commerce est-il plus important que le Monument? Il semblerait que oui! Il faut voir l'état des lices! C'est la première chose visible par les touristes à la porte Narbonnaise. A la Porte d'Aude, en prime, il y a l'odeur cependant l'arbre commercial ne doit pas cacher la forêt, c'est notre monument qui est en péril, c'est notre monument qui est prioritaire... défiguré de l'intérieur avec une impossibilité de revenir en arrière.
Notre monument, notre patrimoine est en danger et nous avons la volonté d'agir lorsqu'il est encore temps! l'association Los Ciutadins créée en 1972 en conservant ses valeurs festives, amicales et occitanes s'est progressivement transformée en association pour la défense du patrimoine Citadin, patrimoine commun à tous.
Il va sans dire que notre association est indépendante et désintéressée et peut à juste titre intenter des actions diverses et variées pour espérer faire enfin avancer les choses.

patrimoine ( Article la Dépêche du Midi 16/04/2013)

Le préfet souhaitait une harmonisation partrimoniale de l'affichage commercial./Photos DDM, C.A.
Le préfet souhaitait une harmonisation partrimoniale de l'affichage commercial./Photos DDM, C.A.
Avant de boucler ses valises, le préfet de l'Aude, Éric Freysselinard, s'est laissé aller à quelques commentaires qui n'ont pas laissé indifférents à Carcassonne et ailleurs sur le territoire audois. À propos de la Cité, juste après avoir rappelé les investissements financiers qui ont été consentis par l'État pour conserver le monument, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, le préfet a glissé cette phrase : «Les enseignes des boutiques sont laides».
Était-ce le simple constat exprimé par un amoureux du patrimoine, qui a dit le plaisir qui était le sien de se promener dans la fortification ? Marie-France Lepelley, élue chargée de la Cité, ne s'en contente pas. «Nous menons effectivement un travail sur les enseignes avec les services de l'État. Car c'est un secret pour personne, nous avons de gros progrès à faire pour donner une image qui ne choque pas l'œil».
Les enseignes de leurs magasins ne sont pas une priorité pour les commerçants de la Cité. «Nous ne sommes pas exemplaires, nous a dit l'un d'eux. Certes. Il y a, de la même façon, beaucoup à dire sur les panneaux de signalisation. Depuis toujours nous nous heurtons à une administration à un architecte des Bâtiments de France tatillons. J'exclus le dernier arrivé à ce poste car nous ignorons son avis sur le sujet».
Forte de 180 établissements commerciaux, la Cité de Carcassonne est hérissée d'une forêt d'enseignes disparates qui font dire une fois à France Lepelley : «La Cité, c'est le village de Gaulois, des irréductibles. Il faudra des décennies pour changer les mentalités».
La problématique est, donc, culturelle. L'élue municipale en charge du monument est quasiment impuissante. «De temps à autre nous réussissons à faire enlever une enseigne hors-la-loi mais c'est difficile car nous ne disposons pas d'une charte qui impose à tous une réglementation. Nous ne pouvons pas tout exiger, la dimension et la couleur des stores, les toitures, etc.». Si le constat exprimé par le préfet de l'Aude avant de quitter le département est en partie justifié, Marie-France Lepelley dit que c'est là une discipline à faire admettre à des commerçants récalcitrants, toujours les mêmes, et aux professionnels nouvellement installés.



la réaction à chaud à la lecture de cet article.

Je m'inscris en faux contre cette idée que la Cité est redevenue un village, " d'incorruptibles gaulois "La cité est une grande surface commerciale avec des commerçants (pas tous) qui ne regardent que leur propre intérêt et se foutent "comme de l'an 40 " du monument qui cependant les font vivre. Comme il y a des villages dortoirs autour de la ville c'est un village commercial avec des enseignes variées. Parler de gaulois lorsqu'on voit la photo !!!
La Cité n'est plus une entité avec sa vie son rythme ses traditions! il n'y a plus de particularité citadine si ce n'est des gens qui commercent et qui voudraient conserver les avantages d'un village indépendant de toute autorité, les exemples sont nombreux...... Veuillez m'excuser de m'être laissé emporter... mais devant le laxisme ambiant et le manque de sérieux on ne peux que réagir devant cet état de fait. A mon humble avis un peu d'ordre serait le bienvenu dans ce lieu commercial sans aucune association commerçante, ni entente, ni amitié, ni respect entre ces différents participants un seul mot: le fric, le fric , le fric.
Vous avez dit un village!!!

3 commentaires:

  1. Nombreux sont les commerçants qui partagent votre colère, tout comme nous déplorons aussi le laxisme parfois la complaisance des autorités pour régir, si nécessaire sanctionner avec impartialité les contrevenants de tout genre, car c'est bien d'ordre, de discipline et de répression dont manque la Cité ! Et c'est un commerçant qui vous le dit !

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  2. Et la basilique devenue un pigeonnier ....!

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  3. Un village d’irréductibles gaulois, si seulement c'était le cas. C'est juste une gigantesque pompe à fric. Lorsque j'allais à l'école les commerces touristiques existaient mais contenus, plus en accord avec le lieu, quel intérêt à visiter une galerie marchante modèle standard. Voir la Cité sans être déçu, c'est depuis le pont neuf ou depuis la route de Limoux et sans trop s'approcher.

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" Los Ciutadins " Une association, un blog pour la défense de notre patrimoine la Cité.
A vos claviers vos commentaires sont les bienvenus
Merci Anton de Ciutad