lundi 7 septembre 2015

Retour aux sources


Après plusieurs semaines d'absence, je me suis rendu, impatient, dans ces lieux magiques dans lesquels j'ai passé toute mon enfance et toute mon adolescence.
Je m'attendais à ressentir un certain plaisir dans ces endroits où avec les copains nous avons joué, discuté, rigolé et le mot n'est pas trop fort, aimé.
J'espérais trouver un peu de ce passé durant lequel nous étions jeunes, gloutons et vivant avec une soif immense et un plaisir incommensurable.
J'espérais, disais-je, j'espérais......et quelle ne fut pas déception!!! j'ai eu la bonne idée de grimper la côte de la cité depuis l'église Saint Gimer.



J'ai emprunté la voie le long des remparts servant de passage au petit train. Je n'avais pas chaussé de bottes et j'ai dû, il est vrai, j'avais le choix, traverser une véritable mare avec mes sandales ou faire un demi tour. Je franchis sur la pointe des pieds cette partie, qui fut un temps rafistolée avec des drains ridicules et des plaques de fonte consolidant le chemin.



J'eus la chance de passer avant que le petit train arrive.... ... les pieds crottés je continuais ma route
et constatais que la porte fermant depuis deux mois l’accès au lice était ouverte.


Traversant cette partie sale des lices pour arriver à la tour Saint Nazaire j'eus un sentiment étrange d'abandon et de gâchis.


Cette partie des lices sale, jonchée d’excréments et de paille est cependant utilisée par des touristes courageux.
Poursuivant ma route j'eus la bonne idée de passer par la rue Trencavel  une nouvelle et jolie enseigne  bleu blanc rouge "Police Municipale" orne un mur de l'ancienne école des garçons.


Sous le préau de l'école les poubelles attirent le regard .


En fin de compte je montais à la Cité heureux de la retrouver après deux mois d'absence et je repartais triste de voir le manque d'attention, le manque de propreté d'un lieu qui s'enorgueillit de recevoir plusieurs millions de visiteurs. Quant aux statues de bronze qui forment le mot tolérance et qui reposaient sur un lit de gravier blanc, elles n'ont pas bougé de place par contre le gravier blanc jonche toute la place, ce qui dénote un certain laisser faire, laisser aller  comme il en est de même pour un tas d'autres choses, sans cesse le bricolage prédomine, du vite fait, mal fait.





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