dimanche 14 février 2010

un citadin raconte 3ème récit

Sans regrets et sans grand chagrin il sut qu'il retrouverait sa Cité, ses copains et sa mémé qu'il avait serré fortement dans ses bras avant de partir et qui lui avait dit:" j'ai bien peur de ne plus te revoir ". Ces parisiens qui sont tous des gens issus des provinces, une fois à Paris s'empressent de créer des associations leur rappelant leur pays. Ainsi on y trouve la maison des Auvergnats, des Bretons des Alsaciens et même Rue du Bac le dancing :" le Basco" où les pecnos allaient danser. il oublierait les nuits pendant lesquelles il était réveillé par les bombes posées par l'OAS et les tristes murs de la prison de la Santé qui étaient tout près de son hôtel.
Cependant ,il garderait de bons souvenirs des blagues de potaches faites aux parisiens. Détourner la circulation des voitures la nuit, prétextant que le métro s'était effondré, de se dissimuler dans un carton d'emballage de réfrigérateur et lorsque le feu passait au vert traverser le passage clouté ou appeler le patron de l'hôtel pas très sympa en pleine nuit au téléphone et lui demander si son numéro était bien Taidbou...et on lui disait qu'il pouvait se coucher. Quant à parler Occitan dans le métro un régal les gens te prenait pour un Russe. Il avait réussi , avec ses copains à jouer aux flippers avec une seule pièce de monnaie, il suffisait de glisser sous la machine entre le monayeur et le bâti un carton qui arrétait la course de la pièce, le patron du bar était content d'avoir d'aussi bons clients.
Il a cette année là visité quelques monuments: la Tour Eiffel sans thermomètre, Notre Dame, la Contrescarpe et bien entendu le quartier de Pigalle et sa faune particulière, assisté au Palais de la Mutualité, aux débuts sur scène de Sim , de Jean Jacques Debout......
Jean Jacques continue de chanter Debout, Sim après nous avoir divertis doit maintenant amuser les anges, les Ciutadins se retrouvent et continuent "à faire l'âne", fouillent dans leur mémoire,essayent de transmettre des souvenirs qui peut être n'intéressent pas grand monde, cherchent et trouvent parfois de vieilles photos jaunies dans les tiroirs et essayent avec beaucoup de difficultés de s'adapter aux nouvelles techniques modernes: ils ont l'impression que leur ombre va plus vite qu'eux...........

1 commentaire:

  1. je reviens vers vous a propos du cahier de classe du "petit theophile marcou" j aurais aimé vous joindre une photo de la belle ecriture,mais je ne sais comment le faire si vous voulez me joindre francois.ditsch@orange.fr cordialement

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Merci Anton de Ciutad